CAFE CACAO - Mémoire étude de filière GUADELOUPE - SupAgro 2015

Mise en ligne par (Nom) : Stéphane Saj
Date de mise en ligne : 28.01.2019
Description :
Par Stécyna KIKI
Année de soutenance : 2015
Organisme d'accueil : Direction de l’Alimentation, l’Agriculture et de la Forêt de
Guadeloupe

Résumé
Le café est aujourd'hui cultivé dans plus de 50 pays de la ceinture tropicale dont la Guadeloupe avec
son café bonifieur. Ce dernier bénéficie d’une notoriété sur le marché des cafés de spécialité. Sa culture
a constitué par le passé une des plus grandes richesses économiques de la région. Pendant que la
consommation mondiale en café tend à s’accroître grâce à l'amélioration du niveau de vie en Asie, la
production de café en Guadeloupe a considérablement chuté. De plus la filière café actuelle en
Guadeloupe est mal connue. De même que le café, la production de cacao (également ancienne
richesse économique de l’île) a quasiment disparu du paysage guadeloupéen. Pourtant, la demande
mondiale en cacao ne cesse de croître et l’offre reste insuffisante pour la satisfaire. De ce fait cette
étude a permis d’identifier les réelles difficultés de ces filières et leurs voies d’amélioration. Tout
d’abord, la difficulté de caractérisation du produit et des systèmes de production reste la limite
principale à l’évolution de ces filières. (Quelle variété ?, où sont-elles produites ? Comment ?). Les
acteurs de la filière café par exemple sont hétérogènes de par leur système de production, leurs
stratégies et leurs objectifs. Une majorité pratique la culture du café par habitude, et la minorité, assez
âgés, par passion. Ces derniers veulent valoriser la filière tandis que les premiers sont pour le moment
encore centrés sur leur production. Ces deux groupes ont donc des objectifs de rentabilité différents.
Ce climat crée un individualisme et de la méfiance, ne permettant pas à la filière d’être viable et
durable. De ces éléments il ressort qu’une réelle valorisation de la filière est difficilement envisageable
pour l’instant. En ce qui concerne la production de cacao, le contexte est différent car la filière est
quasi inexistante et les acteurs pas encore identifiés. Enfin un besoin d’accompagnements techniques
et organisationnels s’est également fait ressentir durant cette étude, pour les deux filières. Il est clair
que la valorisation de ces deux filières passe par le marché haut de gamme. Pour cela, l’identification
précise du produit et de ses particularités est nécessaire dans un premier temps. La définition d’un
terroir, de savoir-faire particuliers, et des qualités organoleptiques du produit sont des éléments
primordiaux à caractériser. Dans un second temps une plus grande transparence et une réorganisation
de chaque filière est nécessaire. Ceci se traduisant par un travail commun autour d’une marque
collective pour le cacao et d’une marque de certification pour le café. Ainsi tous les acteurs pourraient
poursuivre leur activité en fonction de leurs objectifs. Pour finir, l’accompagnement technique des
institutions publiques et privées est essentiel afin de mieux encadrer ces filières.
Mots clés :
Arabica ; Action collective; Basse-Terre ; Bâton de kako ; Cacao ; Café ; «Café bonifieur»; Café de
spécialité ; Côte-sous-le-vent ; Culture patrimoniale ; Culture secondaire ; Filière ; Haut de gamme ;
Marché ; Terroir ; Qualité


Date d'édition : 28.01.2019
Type de ressource : Rapport de stage
Filières : Végétal-Cacaoyer, Végétal-Caféier
Thématiques : Agroforesterie
Intérêts : Professionnel / Profession agricole, Scientifique et technique
Mots-clés :
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