MARTINIQUE - Rapport M2 Dvpt agroforesterie dans les forets de Martinique - ISTOM 2013

Informations aux lecteurs et notamment aux porteurs de projets
agroforestiers
La présente étude est une première approche des potentialités de développement de
l’agroforesterie en forêt que l’on peut également qualifier de pratique culturale sous couverts
forestiers.
La présentation du cadre réglementaire a pour but de permettre au lecteur de situer les
contraintes particulières s’appliquant à ce mode de valorisation du territoire. La présentation
n’a cependant pas vocation à être exhaustive. Elle ne peut et ne doit pas être utilisée comme
base juridique pour concevoir un système agroforestier en forêt. Toute conception de projet
agroforestier devra nécessairement se référer aux textes officiels, dans leurs dernières
versions. À ce titre, les systèmes présentés en 3.4 ne constituent pas des recommandations de
cultures, mais des exemples de la diversité des systèmes pouvant être mis en place.
Il est important de rappeler que les arbres fruitiers et certains arbres de services comme le
gliricidia ou l’érythrine ne sont pas considérés comme des arbres forestiers et leur présence en
lieu et place d’un couvert forestier expose à des sanctions.
La Direction de l’agriculture, de l’alimentation et de la forêt (DAAF) ainsi que l’Office
national des forêts (ONF) sont les organismes de références à même d’orienter les porteurs de
projets agroforestiers en forêt, sur les essences utilisables et les pratiques admissibles.
Les porteurs de projet souhaitant développer des techniques agroforestières en terres ouvertes,
se basant notamment sur des associations d’arbres fruitiers et de cultures ou d’animaux
peuvent prendre contact avec la DAAF et consulter l’appendice situé en page 145 présentant
brièvement les possibilités de ces systèmes.