L'association de cultures permet de cultive des espèces différentes sur un même espace. Cette technique présente de nombreux intérêts aussi économiques qu'environnementaux, notamment l'augmentation du rendement et la diminution des intrants. Plusieurs associations sont proposées : maïs-patate douce-haricots, igname-concombre-haricot-tarot, plants aromatiques-plantes potagères pour l'effet répulsif sur les ravageurs.

L’association de plantes consiste à cultiver des espèces différentes sur un même espace. Elle présente plusieurs intérêts : effet répulsif d’une plante sur les ravageurs et maladies de la plante associée, gain d’espace et réduction des adventices, rendement supérieur quand l’association est positive, étalement des récoltes dans le temps. Plusieurs associations favorables  et défavorables sont proposées.

La rotation consiste à alterner les cultures sur un même espace.

Ce document détaille les objectifs pédagogiques de la formation organisée en 15 jours. Les contenus, les méthodes pédagogiques, les moyens matériels et les moyens d'encadrement sont évalués.

Intervenants : Jean-Philippe Déguine, Samantha Carre et David Muru. Durée : 3'46''. Les effets insecticides de certaines plantes endémiques ou du pays sont testés sur la mouche du melon. D'autres tests s’intéressent au pouvoir d'attraction de ces plantes sur les insectes utiles (parasitoïdes et micro-guèpes). L’installation des ces plantes dans les plantations permettrait d'éliminer les insectes nuisibles ou d'attirer leurs parasitoïdes, et donc la lutte biologique.

Action majeure du plan Écophyto, le dispositif Dephy a pour finalité d’éprouver, de valoriser et de déployer les techniques réduisant l’usage des produits phytosanitaires. Ces systèmes agricoles, performants économiquement, environnementalement et socialement sont déployés grâce à un réseau national couvrant l’ensemble des filières de production Lancé en 2010, ce dispositif est multipartenarial et mobilise les partenaires de la recherche, du développement et du transfert. Dès son lancement, ÉcophytoPic s’est fait le relais des livrables du réseau Dephy. Désormais, Dephy dispose d’un accès direct sur la page d’accueil du Portail. Il est ainsi facile d’accéder à tous les documents produits par le réseau.

La lune influence les éléments constitués d’eau, elle responsable des marées. Elle influence aussi les flux de sèves dans les végétaux. Prendre en compte la position de la lune en agriculture, c’est donner plus de chance aux plantes de bien se développer, d’être plus résistantes et de donner de meilleures récoltes. La lune accomplit différents cycles que regroupe le calendrier lunaire. Ce document présente les grands principes de la culture avec la lune.

Avant de démarrer les actions Rita 2 en Guadeloupe, des réflexions sont menées  pour initier des formations permettant le transfert des innovations issues des actions vers les agriculteurs. Les partenaires du RITA sont : la Daaf et le représentant de Vivea, la Chambre d’agriculture, l’INRA, l’Eplefpa et d’autres structures comme l’Assofwi.

Ce guide propose des solutions techniques adaptées au contexte tropical pour limiter les populations de bioagresseurs. Il formalise une démarche basée sur un diagnostic du système initial d’une exploitation. L’agriculteur, que je représente, apprendra à limiter les traitements qu’il pensait inévitables. Un conseiller pourra l’aider à adapter, combiner des techniques à partir de celles proposées dans ce guide. Des mesures préventives (prophylaxie, barrières physiques, …) à des méthodes de lutte directe (insectes auxiliaires, désherbage mécanique, …), l’agriculteur disposera d’un large éventail d’alternatives afin de garantir des performances agronomiques, environnementales, économiques et sociales. Paris : Édition Cirad, 210 p., ISBN : 978-2-87614-702-7

• LE BELLEC Fabrice

• EHRET Pierre

• DE BON Hubert

Le bilan positif du plan Ecophyto depuis sa création en 2008 montre que c’est une bonne boîte à outils grâce aux fermes Dephy, le Certiphyto, les guides de co-conception, le bulletin de santé végétal, l’Ecophytopic (premier portail de la protection intégrée des cultures), une culture commune, la mobilisation et l’évolution des acteurs.

L’appel à projets relatif au type d’opération 16.1.1 qui vise à soutenir les projets d’innovation et de transfert agricole mis en œuvre par les groupes opérationnels du Partenariat Européen pour l’Innovation (PEI) du PDR Mayotte a été lancé en décembre 2014. Le 30 janvier, date de clôture de l’appel à projets, le CIRAD déposait trois projets au titre du RITA : un pour la filière animale, un pour la filière végétale, et un plus transversal à l’échelle de l’exploitation agricole. Ces projets sont le fruit de deux longues années de travail puisque la concertation autour de leur construction a démarré dès 2013.

Le temps à tous les partenaires de prendre en compte les remarques faites en Comité de pilotage régional du Rita et en Comité de sélection des projets afin de revoir le contenu de certaines actions et leur dimension budgétaire, les projets devraient être finalisés pour la mi-avril et passer en Comité régional unique de programmation (Crup) au mois de juin. (Texte intégral)

Tenu du 1er au 5 février 2015 en Guadeloupe, le séminaire-atelier, Trans’Act a permis d’élaborer une définition de la Petite agriculture familiale à travers l’organisation d’un Pafag et de construire un plan d’actions en sa faveur pour les années à venir. Pour le Rita, cet atelier a conforté la volonté du réseau d’apporter des solutions concrètes à ces agriculteurs qui contribuent significativement à l’agriculture locale, mais, jusqu’ici, peu ou pas intégrés au réseau.

Le projet RIVAGE est un projet de recherche étudiant le rôle de l’agriculture guadeloupéenne dans la gestion de la qualité de l’environnement et de ses ressources. Il se concentre principalement sur l’impact de l’agriculture sur le milieu et ses populations, du fait de l’utilisation de pesticides actuelle (herbicides, insecticides…) et passée (chlordécone notamment).

Les objectifs sont d’évaluer les pratiques et leurs effets à l’échelle de la parcelle et du territoire. Par ailleurs, les innovations agro-écologiques et leur appropriation par les agriculteurs seront également étudiées. Les notions de transfert et d’accompagnement ne sont pas oubliées dans ce projet.

Ainsi, pour répondre à l’enjeu du développement d’une agriculture durable, les responsables du projet ont souhaité que ce projet soit partagé à l’échelle du territoire et soit co-construit. C’est donc tout naturellement que le RITA a été associé, comme de nombreux autres acteurs (agriculteurs, particuliers, instituts de recherche, associations environnementales et de consommateurs, collectivités), aux réflexions qui se veulent très participatives.

A travers cette communauté de partenaires qui se réunira environ tous les 3 mois pendant toute la durée du projet, les acteurs du RITA Guadeloupe ont certainement beaucoup à apporter et à apprendre, beaucoup à partager et à construire.

Pour en savoir plus : voir le résumé du projet.

• GERARD Manuel

Les auxiliaires de cultes sont des animaux (insectes ou autres), champignons, bactéries et virus qui régulent les ravageurs de cultures. Ennemis de nos ennemis, ils sont donc nos amis (coccinelles, chrysopes, araignées, punaises prédatrices, entomophtorales, micro-guèpes, abeilles et parasitoïdes).

L’index reprend les grands principes de la protection des plantes et présente la totalité des substances actives homologuées et commercialisées en France. Il présente la totalité des substances actives homologuées et commercialisées en France.

Couverture du manuel avec illustrations en couleur.

L'utilisation d'un couvert permet de contrôler les mauvaises herbes en limitant leur levée. En se dégradant, le papier enrichit la terre en carbone et ne laisse pas de résidus. Les techniques et le matériel de mise en place du mulch papier sont décrits.

L'agriculture cherche à répondre au nouveau défi des performances multiples : productivité, économie, environnement et société. Ces objectifs sont en partie antagonistes. Il y a donc un nouvel équilibre à trouver : de nouveaux outils pour appuyer le conseil et la prise de décision sont nécessaires. Ce document présente le rôle potentiel du numérique pour les agriculteurs et la R&D, ainsi que l’intérêt du réseau Numérique et agriculture pour les instituts techniques agricoles. La transition numérique associée à la mutation de l'agriculture est à l'origine de la création ce réseau 2015. Il a pour but de mettre le numérique au service de la performance des filières agricoles, mais également des activités de R&D des instituts techniques agricoles afin de : étudier les usages et la propriété des données ; analyser et valoriser les grands volumes de données (big data, open data) ; développer le transfert numérique des savoirs (e-learning, réseaux sociaux...) ; favoriser l’émergence de nouveaux modèles socio-économiques alliant numérique et agriculture ; développer des outils connectés et des infrastructures-réseaux ; favoriser l’interopérabilité des systèmes d’information agricoles. L’objectif est que l’ensemble de nos instituts ait plus de visibilité sur les projets, les orientations et tendances, les réalisations du numérique dans les différents champs d’application de l’agriculture et pour monter des nouveaux projets dans le champ du numérique.

Le nombre des participants, les sources de financement, les coûts et l’organisation de toutes les formations financées Vivea sont présentés pour la période 2012-2014. Les orientations et les perspectives sont également discutées pour la période 2014-2016, ainsi que les nouveaux partenariats.

Ce rapport s’inscrit dans le cadre du projet Leselam2 (Lutte contre l’Erosion des Sols et l’Envasement du Lagon à Mayotte). Leselam1 (2015-2017) puis Leselam2 (2018-2020) s’inscrivent dans la Feuille de Route Erosion initiée par la Deal (2012) afin d’étudier les moyens permettant de limiter l’érosion des sols et le transfert de sédiments vers le lagon de Mayotte. Ce rapport  présente le résultat d’une réflexion prospective agricole conduite avec les acteurs du territoire.

La construction de ces scénarios « cartographiques » s’est appuyée sur 3 scénarios qualitatifs, décrivant de manière narrative des trajectoires possibles de l’agriculture à Mayotte à l’horizon 2035.

A l’issue des débats, une vision relativement consensuelle émerge : plusieurs types d’exploitations cohabiteront certainement : une agriculture de subsistance (telle que décrite dans le scénario 1, qui continuera de remplir différentes fonctions sociales), une agriculture familiale performante, tournée vers l’agroécologie (telle que décrite dans le scénario 2), et une agriculture à vocation commerciale et portée par des investisseurs (scénario 3), capable de répondre à la demande de marchés spécifiques.  Les débats font également émerger plusieurs pistes de travail prioritaires – dont la gestion des problèmes relatifs au foncier, la nécessité d’impliquer les intercommunalités dans les projets de développement agricole, la nécessité d’avoir une chambre d’agriculture en capacité d’assurer ses missions, et le besoin de développer des références technico-économiques pouvant guider l’essor d’une agriculture fondée sur les principes de l’agroécologie.


 

Cette vidéo retrace la démarche de prospective participative menée dans le cadre du projet LESELAM, et étaye les différents résultats et répond en partie à la question quelle vision pour l'agriculture de Mayotte à horizon 2035.

Les informations supplémentaires portent sur les fonds d'assurance formation proposés par Vivea, les nouvelles publications de Guy@gri et  les essais variétaux sur ananas du Cirad.

La stratégie push-pull est une technique en cours d'étude et encore peu développée dans nos cultures de métropole. Elle consiste à rendre la culture répulsive pour les ravageurs aériens (push) tout en les attirant (pull) sur des zones où ils peuvent être gérés par destruction physique, piégés ou simplement détournés de la culture au stade sensible. En dernier recours, une intervention chimique adaptée peut être réalisée. La destruction doit être réalisée au bon moment avant que le ravageur n'ait fini son cycle et ne se dissémine. La répulsion ou l’attraction sont provoquées par l’application de produits (appâts, diffuseurs…), par la mise en place de plantes ou de couverts végétaux. Cette technique est applicable sur de petites surfaces et est adaptable pour les cultures protégées ou sous serres en utilisant des plantes de service en pots. En général, les plantes répulsives sont installées au sein de la parcelle, associées aux plantes cultivées et les plantes attractives en bordure de parcelle. L’exemple le plus connu est la mise en œuvre du push-pull contre la pyrale du maïs en Afrique : la pyrale est repoussée par l’odeur du Desmodium, une légumineuse plantée entre les rangs de maïs, et est attirée par "l’herbe à éléphant" située autour de la culture dans laquelle elle s’installe. Une fois un certain niveau d’infestation atteint, l’herbe à éléphant produit un mucilage qui étouffe les larves de la pyrale. Retrouvez d'autres exemples de stratégies push-pull dans la fiche technique n°15 du Guide tropical. (Texte intégral)

Les Réseaux d’innovation et de transfert agricole (Rita) ont été mis en place fin 2011 suite au Conseil interministériel de l’Outre-Mer (CIOM) de 2009. Ils visent à accompagner le développement local des productions de diversification animale et végétale dans les Départements d’Outre-Mer (DOM). Ils regroupent l’ensemble des acteurs du dispositif recherche, formation et développement des DOM et ont pour objet de co-construire et de réaliser des actions de recherche et développement, d’expérimentation, de démonstration et de transfert en réponse aux besoins exprimés localement par les professionnels. Cependant, l'accent a en particulier été mis sur le besoin de disposer d'un système d'information plus efficace afin de favoriser le transfert des connaissances vers les producteurs et de renforcer les liens entre acteurs. Afin de développer des outils destinés à une meilleure communication et diffusion de l'information technique, en particulier celle produite dans le cadre des Rita, l'équipe d'animation nationale des Rita a élaboré un questionnaire en collaboration avec en particulier les membres du Comité de suivi des Rita et la commission communication de Guadeloupe. Les résultats exposés sur ce document concernent le profil des répondants, leurs habitudes et besoins en termes de communication et de gestion de l’information, ainsi que leurs habitudes en termes de travail collaboratif.

Afin que les instituts techniques agricoles (ITA) prennent pleinement conscience de l’évolution numérique et fassent évoluer leurs pratiques de R&D, le Conseil d’administration de l’Acta (tête de réseau des ITA) a décidé la création d’un groupe numérique le 26 novembre 2014. Cela a pris la forme d’un réseau et a été officialisé lors du salon SIA-SIMA en février 2015. Cette première lettre d’information a pour but d’informer sur les contours et les activités du groupe et de vous informer de l’organisation d’un premier workshop en octobre 2015. Le groupe numérique a pour but de mettre le numérique au service de la performance des filières agricoles, mais également au service des activités de R&D des ITA. L’objectif est que l’ensemble des ITA du réseau Acta ait plus de visibilité sur les projets, les orientations et tendances, les réalisations du numérique dans les différents champs d’application de l’agriculture et pour monter des nouveaux projets dans le champ  du numérique.

La rotation consiste à alterner dans le temps les cultures sur une même parcelle en fonction de leur demande nutritive et de leur enracinement. Cette technique présente de nombreux intérêts économiques et environnementaux, notamment la diminution d'intrants et l'augmentation des rendements. Des types de rotation sont présentés.