RE-PR_CA974_Boue de station d’épuration et engrais : essai comparatif de fertilisation sur une culture de canne à sucre à La Réunion
RE-PR_CA974_Boue de station d’épuration et engrais : essai comparatif de fertilisation sur une culture de canne à sucre à La Réunion
La production de boue provenant du traitement des eaux est en constante augmentation à La Réunion. Dans le cas d’une valorisation agricole de ces boues de STEP, se pose le problème du respect de la législation nationale sur l’épandage des boues. En effet, les sols réunionnais sont trop acides et trop riches en éléments traces métalliques (ETM) pour pouvoir recevoir des boues de STEP.
L’objectif de cette étude est donc d’évaluer l’impact de l’épandage de boues de STEP sur un sol cultivé en canne à sucre (en s’intéressant à l’évolution des caractéristiques agronomiques du sol, des rendements et de la richesse en sucre de la canne, et des teneurs en ETM du sol et de la canne). Une étude comparant les coûts liés à l’épandage des boues à ceux liés à une fertilisation traditionnelle (apport d’engrais chimique) a aussi été réalisée.Pour atteindre nos objectifs, un dispositif expérimental au champ a été retenu. L’expérimentation, d’une durée de deux ans, a consisté en un suivi de quatre parcelles cultivées en canne à sucre sur lesquelles les effets d’une boue et d’un engrais sont comparés.
Aucun impact défavorable n’a été observé sur les caractéristiques agronomiques et les teneurs en ETM du sol après deux épandages de boue de STEP. Les rendements et la richesse de la canne sont équivalents pour les traitements boue et engrais ; néanmoins, l’apport d’un complément potassique est nécessaire car les boues en sont dépourvues. Les concentrations en ETM de la canne à sucre (que ce soit dans le jus, les feuilles ou la bagasse) sont très faibles quelque soit le traitement fertilisant. Enfin, l’étude comparative des coûts a révélé que l’épandage de boue sur un sol cultivé revient plus cher à l’agriculteur qu’une fertilisation traditionnelle. Afin de diminuer ces coûts, une répartition des charges relatives à l’épandage et à l’analyse des sols est à trouver entre le producteur de boue et les agriculteurs. Ces résultats obtenus après deux années de suivi au champ ont permis uniquement d’observer les effets à court terme de l’utilisation des boues de STEP sur un sol cultivé en canne à sucre.
Pour télécharger la fiche technique relative à cet essai, rendez-vous sur le site Internet suivant : http://www.mvad-reunion.org/FCKeditorFiles/File/rapports/Fiche%20synthese%20BOUE.pdf
RE-PR_CA974_Lisier de bovin et engrais : essai comparatif de fertilisation sur une culture de canne à sucre
RE-PR_CA974_Lisier de bovin et engrais : essai comparatif de fertilisation sur une culture de canne à sucre
A La Réunion, la production d’effluents accompagnant les activités agricoles est en augmentation. L’agriculture, notamment la canne à sucre qui est la culture principale à La Réunion, est de plus en plus sollicitée pour recycler et valoriser ces déchets organiques.
L’objectif de cet essai est de comparer, sur un sol cultivé en canne à sucre, la valeur agronomique d’un lisier de bovin par rapport à un engrais chimique. Nous nous sommes ainsi intéressé (en comparant les deux traitements fertilisants) à l’évolution des rendements et de la richesse de la canne ainsi qu’à l’évolution de la qualité agronomique des sols.Pour atteindre les objectifs fixés, nous avons retenu une approche expérimentale au champ menée sur trois sites : deux à Saint-Joseph (sur un andosol) et un au Tampon (sur un sol brun andique). L’expérimentation, d’une durée de 3 ans, a consisté, pour chaque site, en un suivi de quatre parcelles cultivées en canne à sucre sur lesquelles les effets d’un lisier et d’un engrais sont comparés.
Pour les trois sites, les rendements des parcelles fertilisées avec du lisier sont inférieurs de 5 à 20 % à ceux des parcelles fertilisées avec un engrais. Par contre, la richesse en sucre des cannes des parcelles lisier est équivalente à celle des parcelles engrais ; ceci a été constaté sur les trois sites. Les caractéristiques agronomiques du sol des parcelles lisier et engrais ne présentent pas de différence significative quelque soit le site. Enfin, au bout de 3 ans, nous avons constaté une légère augmentation du pH du sol uniquement sur les parcelles fertilisées avec du lisier.
Ces résultats obtenus après trois années de suivi au champ ont permis uniquement d’observer les effets à court terme de l’utilisation d’un lisier de bovin sur un sol cultivé en canne à sucre. Ces premiers résultats devraient donc être confirmés par d’autres études, menées sur des durées plus importantes. Nous serions ainsi en mesure d’évaluer les effets (économiques, agronomiques, et environnementaux) d’apports réguliers de lisiers sur un sol cultivé.
Pour télécharger la fiche technique relative à cet essai de fertilisation, rendez-vous sur le site Internet : http://www.mvad-reunion.org/FCKeditorFiles/File/rapports/synthese%20lisier%20canne.pdf
RE-PR_CA974_Lisier de bovin et engrais : essai comparatif de fertilisation sur une culture de caféiers
RE-PR_CA974_Lisier de bovin et engrais : essai comparatif de fertilisation sur une culture de caféiers
À La Réunion, la production d’effluents accompagnant les activités agricoles est en augmentation et l’agriculture est de plus en plus sollicitée pour recycler et valoriser ces déchets organiques. Aussi, l’agriculture de La Réunion cherche des productions de diversification. Parmi elles, une production à forte valeur ajoutée, comme celle d’un café gourmet, pourrait améliorer le revenu des agriculteurs. C’est ce que cherche à démontrer le programme d’expérimentation préalable à la création d’une filière café bourbon pointu.
L’objectif de cet essai est de pouvoir rapidement donner des conseils de fertilisation avec de la matière organique aux caféiculteurs.
Pour cela, nous avons retenu une approche expérimentale au champ. L’expérimentation, qui a duré deux ans, a consisté en un suivi d’une culture de jeunes caféiers sur laquelle différents types de fertilisants sont apportés (lisier de bovin et engrais). La croissance des caféiers a été déterminée à partir des mesures de hauteur et de diamètre de la tige principale des caféiers. L’essai s’est déroulé sur un andosol des hauts de l’ouest, à Trois-Bassins.
Aucune différence significative de croissance n’a été constatée entre les caféiers fertilisés avec le lisier et ceux fertilisés avec un engrais. L’apport de lisier sur l’andosol cultivé des Trois-Bassins n’a pas entraîné de variation significative des teneurs en éléments nutritifs du sol. D’une façon générale, l’épandage de lisier bovin n’entraîne pas d’effet néfaste sur les propriétés physico-chimiques de ce sol.
Le suivi de ces deux premières années a permis de constater l’innocuité des lisiers lorsqu’ils sont utilisés comme fertilisants sur un sol cultivé. Nous n’avons pas eu la possibilité d’étudier l’impact des différents types de fertilisants sur les rendements des caféiers puisqu’il faut au moins deux ans et demi pour avoir une première récolte de fruits. Il aurait été important de poursuivre l’expérimentation jusqu’après la deuxième récolte significative des caféiers pour pouvoir conseiller les planteurs de caféiers quant à l’utilisation de matières organiques.
Pour télécharger la fiche technique relative à cet essai de fertilisation, rendez-vous sur le site Internet suivant : http://www.mvad-reunion.org/FCKeditorFiles/File/rapports/synthese%20essai%20cafeiers.pdf
RE-PR_CA974_Essai de fertilisation organique d'une culture de laitue
RE-PR_CA974_Essai de fertilisation organique d'une culture de laitue
Afin de permettre aux maraîchers de la Réunion de raisonner la fertilisation de leur culture de laitues, la Mission de Valorisation Agricole des Déchets (MVAD), basée à la Chambre d’Agriculture (CA974), a réalisé un essai au champ, en 2003 et 2004.
L’objectif de cet essai de fertilisation est de comparer l’efficacité de la fiente de poule séchée à celle du fumier de bœuf et de l’engrais minéral et d’arriver à une fertilisation raisonnée d’une culture de salades.
Les fertilisants utilisés en fumure de fond lors de ces essais sont :- un fumier de bovin (litière de paille de canne) d’environ 4,5 mois ;
- une fiente de volaille séchée ;
- un engrais composé 15 12 24 au début de l’essai et 10 20 28 S à partir du quatrième cycle de production de laitue.
Après trois cycles de fertilisation de la culture selon la méthode de fertilisation de l’agriculteur, nous avons mis en place un nouveau plan de fumure, à savoir l’apport de quantités moins importantes de fertilisants (organiques et minéraux), en essayant de respecter les préconisations d’apports de 100 kg/ha d’azote par cycle.
L’apport de matière organique exogène a un effet positif sur le sol. En effet, les résultats montrent un effet bénéfique de la fertilisation organique sur le pH, les teneurs en magnésium, calcium, la capacité d’échanges cationique du sol et sa teneur en matière organique.
La pente du site semble avoir un effet sur la teneur en phosphore, en azote et en potassium du sol avec une migration vers le bas de la pente. Pour autant, elle ne semble pas avoir d’effet sur la teneur en magnésium du sol et le rendement des salades.
Les résultats montrent que le fait d’avoir diminué la fertilisation de façon importante n’a pas eu pour effet de diminuer le poids moyen des salades. Par ailleurs, les salades cultivées sur des parcelles fertilisées avec de la matière organique sont plus pommées.
Afin de garantir la sécurité des consommateurs, des analyses du taux de nitrates dans les salades ont été réalisées. Les résultats sont conformes à la réglementation. Des analyses de salmonelles ont été également réalisées sur les salades et sur la fiente de poule. Une salmonelle mineure a été détectée sur la fiente de poule et aucune sur la salade. Un compostage de la fiente séchée permettrait d’éliminer le risque lié à la présence de salmonelles.
La diminution des quantités de fertilisants apportées à la culture, a permis de faire une économie de l’ordre de 60 à 75 % des coûts initiaux.
La CA974 a pu montrer, dans le cadre de cet essai, qu’il était possible de mettre en place une fertilisation raisonnée en maraîchage, sur une culture de salades. Il serait intéressant de poursuivre ces expérimentations sur d’autres cultures maraîchères.Pour télécharger la fiche technique relative à cet essai de fertilisation, rendez-vous sur le site Internet suivant : http://www.mvad-reunion.org/FCKeditorFiles/File/rapports/synthese%20essai%20laitue.pdf
GM_Guide de la fertilisation organique à La Réunion
GM_Guide de la fertilisation organique à La Réunion
Le Guide de la fertilisation organique à la Réunion, édité par
le Cirad et la Chambre d'Agriculture (Mission de Valorisation Agricole
des Déchets) en 2006, fait le bilan des connaissances sur les matières
organiques produites à la Réunion, sur leur épandage en agriculture et
sur la réglementation s'y rapportant. C'est un outil d'aide à la décision pour effectuer des choix raisonnés en matière de fertilisation, en vue d'aider les
agriculteurs de la Réunion et des pays de la région Océan indien.
Il comprend une première partie générale sur la culture, le sol, les analyses, l'emploi des matières organiques, les risques, la réglementation et les modes d'épandage. La seconde partie, plus technique et pratique pour l'agriculteur, présente des fiches techniques sur le calcul de la fertilisation, les cultures, les modes de prélèvements sur le terrain et les caractéristiques agronomiques de 26 matières organiques.
Pour télécharger le guide par chapitres, rendez-vous sur le site Internet : http://www.mvad-reunion.org/spip.php?article95
GUY@GRI Bibliothèque en ligne de documents téléchargeables sur l'agriculture guyanaise
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Les documents présents dans cette base de données ont été mise à disposition par les partenaires ci-dessous:
DAAF Direction de l'Alimentation de l'Agriculture et de la Forêt de Guyane
INRA des Antilles et de la Guyane
CIRAD, centre de Kourou
AgroParisTech, centre de Kourou
IKARE, Institut Karibéen et Amazonien de l'Elevage
APAPAG, Association pour la Promotion de l'Agriculture et des Produits Agricoles de Guyane
Chambre d'Agriculture de la Guyane
ISSCT - 3rd Agricultural Engineering, Agronomy and Extension Workshop
ISSCT - 3rd Agricultural Engineering, Agronomy and Extension Workshop
Hôtel Le Récif - Ermitage - La Réunion
Culture : canne à sucre
Rencontres d'agronomes dans le cadre d'un atelier de travail de l'ISSCT (Société internationale des techniciens de la Canne à sucre) qui se partagera entre 2 journées de terrain et 2,5 journées en salle ; présentations orales, posters, ateliers thématiques de travail (Fertilisation, irrigation, OAD, Nouvelles technologies, mécanisation).