Actes du Séminaire Agricultures ultramarines et changement climatique - Le Gosier Oct.2023
Actes du Séminaire Agricultures ultramarines et changement climatique - Le Gosier Oct.2023
A l’initiative de l’ODEADOM et de Chambres d’agriculture France s’est tenu fin octobre 2023 le Séminaire Agricultures ultramarines et changement climatique en Guadeloupe.
Ce séminaire a rassemblé pour 3 journées de travail plus de 200 participants venus de tous les territoires ultramarins (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte, Nouvelle Calédonie, Polynésie française, Réunion, Saint Barthélemy, Saint Martin, Saint Pierre et Miquelon, Wallis et Futuna) et de l’hexagone.
Ce séminaire, dont les actes sont proposés ici, a été une étape clef, avec une très riche participation des différents territoires et des acteurs venus des différentes sphères impliquées. Au-delà des échanges, des partages d’expériences et d’expertises, c’est la nécessité d’inscription de cette adaptation au sein des politiques publiques de développement agricole portées dans ces territoires qui ressort comme un axe fort, et notamment son articulation avec l’amélioration de la souveraineté alimentaire et la massification de l’agroécologie.
Les Départements et Régions d’Outre-mer (DROM) s’engagent résolument dans la transition vers des pratiques agricoles durables et économiquement viables. Le caractère insulaire de la plupart d’entre eux, le climat tropical et l’éloignement posent déjà d’importants défis pour la production agricole et, de manière plus générale, pour l’approvisionnement alimentaire de ces territoires.
La recherche, l’innovation et le transfert de connaissances ont conduit à des avancées significatives. Cependant, bien que des évolutions tangibles et de nombreuses initiatives concrètes aient déjà émergé dans tous les territoires ultramarins, les mutations nécessaires dans les années à venir seront d’une tout autre ampleur, particulièrement en ce qui concerne l’adaptation des exploitations et des filières au changement climatique.
Il est impératif de se préparer à ces changements, d’autant plus que les Outre-mer se trouvent en première ligne face à ces défis. L’avenir de producteurs actuels, et de ceux qui viendront après eux, nécessitera des efforts d’adaptation majeurs aux nouveaux contextes.
A l’opposé d’un quelconque fatalisme, les Outre-mer ont choisi de porter le sujet clairement en termes de stratégies à construire, en mobilisant toutes les forces vives porteuses d’enjeux et de solutions.
Sem_AUCC - Co-construction de services climatiques opérationnels - Météo France
Sem_AUCC - Co-construction de services climatiques opérationnels - Météo France
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
Météo France Dir° Antilles-Guyane – Institut technique tropical IT2
S’adapter au changement climatique en co-construisant des services climatiques opérationnels pour l’agriculture des territoires ultra-marins.
Philippe Palany, Emmanuel Cloppet, Chloé Maffre, Marcus Héry, Christophe Montout, Thiérry Jimonet, Jérémy Lepesqueur
Le projet de recherche FEDER/Région Guadeloupe C3AF (Changement climatique et conséquences sur les Antilles françaises) a permis à Météo-France Direction Antilles-Guyane, par un travail de modélisation et de descente d’échelle, de produire les connaissances du changement climatique et de se livrer à un exercice de projections concernant l’évolution de paramètres climatiques clés telles que les températures et les précipitations. Il a permis aussi, une recherche sur la dynamique des ouragans sur le bassin Atlantique, dont l’évolution aura des effets pour l’ensemble des petits espaces insulaires de la Caraïbe et en particulier sur les îles françaises de St Martin, St Barthélémy, la Guadeloupe et la Martinique.
Les résultats de ce projet sont actuellement disponibles dans la plateforme DRIAS pour la communauté scientifique et sur le site ClimatHD Antilles pour le Grand Public. En résultats clés, on notera le fort réchauffement déjà observé (d’environ 1,5°C depuis les années 1970) et attendu (jusqu’à 2°C supplémentaires entre 2030 et 2080, toute l’année) pour nos territoires ; l’augmentation spectaculaire de la fréquence et de la durée des vagues de chaleur ; des résultats préoccupants concernant les tendances sur la pluviométrie aux Antilles (tendance de fond sur une diminution des précipitations de l’ordre de 15 % sur les territoires, augmentation significative des pluies cycloniques sur le Bassin Atlantique). L’augmentation de la proportion des ouragans les plus intenses est également une préoccupation. L’augmentation des hauteurs de vagues extrêmes associées à la houle cyclonique (C3AF) dans un contexte d’élévation du niveau de la mer (BRGM), l’amplification des zones submergées (phénomène des submersions chroniques, BRGM) sont elles aussi des tendances préoccupantes pour les zones agricoles littorales.
Le projet de recherche Explorer4 (FEDER/ADEME) portant sur la transition vers une agriculture climato-intelligente a permis d’approfondir l’analyse des projections climatiques du projet C3AF. Par une analyse intensive des données (températures et précipitations), de leurs saisonnalités (durée des saisons humides et sèches) et par l’utilisation d’indices climatiques clés, des éclairages sont apparus concernant la vulnérabilité et le changement climatique, en Guadeloupe en particulier (cf. résultats INRAE, projet Explorer). Côté climat, nous avons notamment pu mesurer une augmentation spectaculaire des vagues de chaleur et des épisodes de sécheresse et un changement important concernant le réchauffement marqué surtout la nuit, l’assèchement de la saison humide et le raccourcissement de la saison des pluies.
Dans le cadre de ce projet et en collaboration avec l’INRAE, un travail exploratoire a également été effectué sur l’utilisation de services climatiques permettant d’appuyer le secteur agricole, notamment à travers le design d’un premier démonstrateur. Mais le processus de design additionnel de ces produits s’est surtout poursuivi dans le cadre d’une collaboration avec l’Institut technique tropical (IT2). Ce dernier a vu la mise en place d’un bulletin climatique agricole mensuel, corédigé par les climatologues de Météo-France et par les agronomes de l’IT2. Ce bulletin renforce le monitoring des données observées sur les dernières décades et mois, et utilise pour la première fois aux Antilles une prévision mensuelle d’ensemble calibrée des températures et précipitations. L’exercice de corédaction climat-agronomie s’avère être une démarche nouvelle où chaque partie s’enrichit de la connaissance des contraintes et réalités de chaque acteur. Cette première étape est fondamentale, car on attend beaucoup de l’agriculture qui doit s’adapter au changement climatique : alimentation, qualité de l’eau/de l’air/des sols, stockage de carbone, énergies renouvelables, ….
Ce processus de collaboration se poursuit et sera l’objet d’amélioration progressive notamment concernant la prévision climatique saisonnière, et la mise en place d’outils de prédiction des attaques de bioagresseurs sur les cultures cibles.
Météo : Evolution des rendements canniers potentiels de 2002 à 2019 sur des stations météorologiques de La Réunion - Article - 2020
Météo : Evolution des rendements canniers potentiels de 2002 à 2019 sur des stations météorologiques de La Réunion - Article - 2020
Cette étude évalue les prédictions de rendement de canne à sucre sur des zones sélectionnées de l’île de La Réunion sur la période couvrant 2002 à 2019. Au total, 15 zones correspondant à des stations climatiques du CIRAD et Météo France ont été sélectionné dans les différents bassins agricoles de l’île. Le modèle MOSICAS a été appliqué pour prédire les rendements en tige usinable fraiche en tenant compte des conditions climatiques (rayonnement, température, évapotranspiration et précipitation) et des conditions pédologiques (réserve utile).
Les variations moyennes de rendement potentiels sont évaluées en fonction de l’altitude, des températures moyennes et des précipitations. Les variations annuelles au sein de chaque station climatique sont présentées en annexe.
GRANGE Guylain
GRANGE Guylain
Impact du changement climatique sur la filière apicole (Apigua, Guadeloupe)
Impact du changement climatique sur la filière apicole (Apigua, Guadeloupe)
Impact du changement climatique sur la filière apicole (Apigua, Guadeloupe)
METEOR
METEOR
METEOR est un portail web ouvrant l’accès aux données climatiques disponibles sur La Réunion. Pour Guadeloupe, Martinique et Guyane, elles sont accessibles par webservice uniquement.
Les données (pluie, rayonnement, températures, vent, évapotranspiration) sont disponibles aux pas de temps quotidien, décadaire, et mensuel.
Accès libre mais certaines fonctionnalités nécessitent de créer un compte sur le portail Smart IS.
Sem_AUCC - Accompagner les chefs d’entreprise agricole dans le développement de leurs compétences - VIVEA Guadeloupe
Sem_AUCC - Accompagner les chefs d’entreprise agricole dans le développement de leurs compétences - VIVEA Guadeloupe
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
VIVEA Guadeloupe
Cédric COUTELLIER - Président du Comité VIVEA Guadeloupe
VIVEA est un Fonds d’assurance formation (FAF) des actifs non-salariés agricoles. Il accompagne les chefs d’entreprise agricole dans le développement de leurs compétences.
Ses missions : mutualiser la collecte, étudier les besoins en compétences, orienter l’offre de formation, financer les formations professionnelles, rechercher et gérer des cofinancements.
Sem_AUCC - CARNET'ADAPT Réseau Caribéen d’Adaptation au Changement Climatique - INTERREG Caraïbes
Sem_AUCC - CARNET'ADAPT Réseau Caribéen d’Adaptation au Changement Climatique - INTERREG Caraïbes
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
ADEME
Noémie Gourmelen - Ingénieure projet CarNet’Adapt
CARNET'ADAPT : Réseau Caribéen d’Adaptation au Changement Climatique
Sem_AUCC - Filière banane et changement climatique - UGPBAM
Sem_AUCC - Filière banane et changement climatique - UGPBAM
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
UGPBAM
Sem_AUCC - Formation : préparer les agriculteurs à répondre aux nouveaux enjeux - LDR Formation
Sem_AUCC - Formation : préparer les agriculteurs à répondre aux nouveaux enjeux - LDR Formation
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
LDR FORMATION
Laure de Riffignac
Formation : préparer les agriculteurs à répondre aux nouveaux enjeux
LDR Formation propose des formations
sur mesure sur des thématiques variées
liées à l’agronomie et l’environnement.
Les programmes sont créés en fonction
des demandes de la profession et
montés avec une équipe d’intervenants
dynamiques et expérimentés dans leur
domaine de compétence.
Sem_AUCC - Guyane et changement climatique - IFIVEG
Sem_AUCC - Guyane et changement climatique - IFIVEG
Séminaire agricultures ultramarines et
changement climatique
Un ensemble indissociable de leviers pour permettre à la Guyane d’atteindre ses objectifs de souveraineté alimentaire et d’être plus résiliente face aux effets du changement climatique
IFIVEG
Gilles SANCHEZ, Philippe KESTELOOT, Eléonore GANTHERET, Marie-Béatrice GALAN
La Guyane, avec une augmentation annuelle de la population de 2,5%, est un territoire où la demande en Fruits et légumes ne cesse d’augmenter d’année en année.
Pourtant, les rendements et les volumes de production locale n’augmentent pas voire diminuent. L’agriculture guyanaise est en effet confrontée à un contexte pédoclimatique particulièrement difficile auquel se sont rajoutés ces dernières années des épisodes pluvieux et des périodes de sécheresses particulièrement intenses que l’on peut imputer aux effets du changement climatique et qui rendent presque impossible l’agriculture de plein champ non irriguée. L’utilisation des produits phytosanitaires reste assez faible sur notre territoire (le seul territoire européen situé en milieu équatorial humide) ou de nombreux problèmes sanitaires ne trouvent pas de solution auprès des molécules autorisées et utilisées sur les autres territoires nationaux.
Les crises récentes n’ont fait qu’accentuer les difficultés de production des agriculteurs guyanais et accroitre les couts de production, au bénéfice des importations de fruits et Légumes venant des pays de la Caraibe et d’Europe. Dans ce contexte, atteindre les objectifs de souveraineté alimentaire de la Guyane, seul territoire européen en Amérique Latine, soumis aux réglementations nationales et européennes de plus en plus strictes, devient une équation complexe qui nécessite une volonté politique forte et dont la résolution est multifactorielle.
L’IFIVEG, l’association inter-professionnelle des fruits et légumes de Guyane, qui regroupe l’ensemble des opérateurs des filières, en concertation avec le Collectivité Territoriale de Guyane et les services de l’Etat, travaille depuis plusieurs années sur un plan de développement des filières végétales en Guyane qui définit les objectifs à atteindre ainsi que l’ensemble des leviers à mobiliser pour atteindre ces objectifs. Car il s’agit bien d’un ensemble cohérent et complémentaire de leviers, qui ne peuvent être dissociés : la formation des agriculteurs, le renforcement du conseil technique, la recherche et le transfert d’innovations, l’organisation collective des agriculteurs, l’accompagnement des projets, les soutiens financiers pour l’achat de matériel et la compensation des surcouts de production. Tous ces leviers doivent être actionnés si nous voulons que l’agriculture guyanaise puisse nourrir la population locale sans quoi la Guyane ne pourra lutter contre les importations massives de ses puissants voisins que sont le Brésil et le Suriname.
Sem_AUCC - Projet d'incubateur agricole - CDA Guadeloupe
Sem_AUCC - Projet d'incubateur agricole - CDA Guadeloupe
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
CDA Guadeloupe
Pour une agriculture plus productive, locale et inclusive en faveur d'une résonnance climatique
Objectif du projet pilote (l'incubateur agricole) : accompagner des demandeurs
d’emplois à se projeter dans un
métier d’avenir et organiser
l’installation pérenne de
nouvelles exploitations
agricoles.
Sem_AUCC - Indications géographiques et changement climatique - INAO
Sem_AUCC - Indications géographiques et changement climatique - INAO
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
INAO
Les Indications géographiques face au changement climatique. L’exemple des rhums
Les Indications Géographiques (IG) sont affectées par les changements climatiques comme toutes les productions agricoles. Cependant les IG qui attestent un lien fort au milieu géographique y sont davantage affectées du fait de la possible remise en question de ce lien. Dans les IG de rhums ce lien passe notamment par la culture de la canne sur des territoires bien identifiés mais qui sont fortement soumis aux aléas climatiques. Avec l’augmentation de la fréquence et de l’intensité de ces aléas, le risque de pénuries de cannes et donc de rhums augmente fortement. Or sur des marchés aussi disputés, l’absence du produit même temporaire favorise la concurrence et conduit inévitablement à un recul de la commercialisation. Par ailleurs le changement climatique ne peut être dissocié des autres changements globaux qui suscitent l’établissement de nouvelles normes afin de les contenir, et qui imposent à leur tour une évolution vers de nouvelles pratiques.
Les Organismes de défense et de Gestion (ODG) doivent donc accompagner les opérateurs dans une transition générale alors même que les IG sont contraintes par les handicaps que constituent des cahiers des charges plus exigeants et une forte concurrence sur le foncier pour la culture de la canne. Pour trouver les ressources permettant de mettre en œuvre cette transition, il est nécessaire de valoriser les atouts spécifiques de ces productions au regard des attentes sociétales. Or les IG de rhums disposent de réels atouts de durabilité qui permettent de compenser ces handicaps.
L’INAO a mis en place différents outils permettant durant cette période de transition de faire évoluer les cahiers des charges des IG tout en maintenant leur lien à l’origine. Ces outils, co-construits avec les ODG doivent leur permettre de discerner des objectifs de durabilité tout en expérimentant et en évaluant les innovations.
Sem_AUCC - La biodiversité, enjeu majeur Outre-mer - Office Français de la Biodiversité
Sem_AUCC - La biodiversité, enjeu majeur Outre-mer - Office Français de la Biodiversité
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
Office Français de la Biodiversité
Sylvie GUSTAVE DIT DUFLO - Présidente du CA
Ancrer le sujet du changement climatique dans les agricultures ultramarines
L'OFB participe à ce défi d’accompagner le développement de nouveaux modèles agricoles.
Les missions de l’OFB en matière d’agriculture :
Composé d’une trentaine d’agents sur tout le territoire, le service « SantéAgri » (Santé de la Faune et Fonctionnement des Ecosystèmes Agricoles) est dédié à une forte mission d’expertise et à la recherche. Cinq axes de recherche fondent le programme :
• L’évaluation environnementale des pratiques et systèmes de production agricoles conventionnels intensifs ou à vocation énergétique.
• L’évaluation environnementale des pratiques et systèmes de production agroécologiques.
• La coexistence entre l’agriculture et la biodiversité : interfaces sanitaires et conflits d’usage.
• Mesure des effets, des impacts et des transferts des agents polluants et infectieux dans l’environnement.
• Le fonctionnement et conservation des agroécosystèmes pastoraux, bocagers et prairiaux.
Sem_AUCC - Poster - L’aquaponie tropicale - IDDOM
Sem_AUCC - Poster - L’aquaponie tropicale - IDDOM
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
IDDOM
Sem_AUCC - L'engagement des acteurs de la Recherche et de l'Innovation - INRAE
Sem_AUCC - L'engagement des acteurs de la Recherche et de l'Innovation - INRAE
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
INRAE
Harry ARCHIMEDE - Directeur de Recherches INRAE
Les acteurs de la Recherche et de l’Innovation
s’engagent :
Du gène au territoire.
Sem_AUCC - Mesure du comité interministériel des outre-mer du 18 juillet 2023 - Direction générale des outre-mer
Sem_AUCC - Mesure du comité interministériel des outre-mer du 18 juillet 2023 - Direction générale des outre-mer
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
Direction générale des outre-mer
Mesure du comité interministériel des outre-mer du 18 juillet 2023: définir d'ici mi-2024 une stratégie d'adaptation et d'atténuation au changement climatique pour chaque territoire.
Sem_AUCC - Planification écologique : point d’étape - Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire
Sem_AUCC - Planification écologique : point d’étape - Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire
Direction générale de la performance économique et environnementale des entreprises
Planification écologique :
point d’étape sur les chantiers agriculture et forêt
Sem_AUCC - Polynésie Française et changement climatique - Ministère de l'agriculture et des ressources marines PF
Sem_AUCC - Polynésie Française et changement climatique - Ministère de l'agriculture et des ressources marines PF
Séminaire agricultures ultramarines et
changement climatique
Par Cyril Vignole, Conseiller technique auprès du Ministère de l'agriculture et des ressources marines en charge de l'alimentation et de la Recherche - Polynésie Française
Sem_AUCC - Poster - Accompagnement de projets agricoles pour et par la biodiversité - Office Français de la Biodiversité
Sem_AUCC - Poster - Accompagnement de projets agricoles pour et par la biodiversité - Office Français de la Biodiversité
Séminaire agricultures ultramarines et
changement climatique
Office français de la Biodiversité
L’appel à projets Biodiv’Eco de l’Office Français de la Biodiversité : des projets agricoles pour et par la biodiversité !
L’adaptation de l’agriculture au changement climatique passe par une meilleure intégration de la biodiversité dans les modèles agricoles. Pour accompagner la transition agroécologique et démontrer que développement économique et préservation de la biodiversité peuvent être compatibles, l’OFB a lancé en 2021 et 2022 l’appel à projets Biodiv’Eco.
Couvrant les territoires d’Outre-mer de la façade Atlantique, puis de l’Océan indien, l’appel à projets Biodiv’Eco a pour objectif de soutenir des projets de développement économique favorables à la biodiversité, dont l’activité entraine des co-bénéfices sur la préservation et la restauration de celle-ci. Au total, ce sont 21 projets lauréats qui ont pu bénéficier d’une subvention et d’un accompagnement en ingénierie de projet de la part de l’OFB, dont une majorité de projets dans le domaine de l’agriculture ou de l’alimentation durable. Pour cela, les acteurs de l’économie (notamment agricole) et de la biodiversité ont collaboré dans chacun des territoires ultramarins concernés pour sélectionner puis accompagner les projets lauréats.
Après avoir rappelé les liens entre lutte contre le changement climatique et lutte contre la perte de biodiversité, la présente contribution visera à présenter quelqu’un des projets agricoles lauréats de l’appel à projet Biodiv’Eco : L’exploitation agricole de Franck Morel (Ile de la Réunion), la Ferme des Familles (Guadeloupe), La Pépinière l’Agroforestière (Guyane). L’exposé visera notamment à montrer en quoi la prise en compte de la biodiversité permet à ces entreprises de renforcer leur modèle économique, tout en participant à la lutte contre le changement climatique et contre la perte de biodiversité. Elle montrera par ailleurs pourquoi il est impératif que les acteurs de l’environnement et de l’économie agricole collaborent pour répondre aux enjeux du développement durable.
Sem_AUCC - Poster - Bioagresseurs_Tomate_sous_abris _ ARMEFLHOR-CIRAD
Sem_AUCC - Poster - Bioagresseurs_Tomate_sous_abris _ ARMEFLHOR-CIRAD
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
ARMEFLHOR-CIRAD
Sem_AUCC - Poster - Biocontrôle mouche des fruits _ ARMEFLHOR-CIRAD
Sem_AUCC - Poster - Biocontrôle mouche des fruits _ ARMEFLHOR-CIRAD
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
ARMEFLHOR-CIRAD
Sem_AUCC - Poster - Co-construire les systèmes agro-alimentaires agroécologiques de demain - UMT ISATI
Sem_AUCC - Poster - Co-construire les systèmes agro-alimentaires agroécologiques de demain - UMT ISATI
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
UMT ISATI
Ensemble pour co-construire les systèmes agro-alimentaires agroécologiques
de demain
Marie-Laure LASTEL, Marcus HÉRY (IT2)
Nathalie MINATCHY, Harry ARCHIMÈDE (INRAE)
Les Petits Etats Insulaires en Développement et les Régions Ultrapériphériques d’Europe tentent de lutter contre les changements climatiques (sécheresse, érosion, perte de biodiversité, …) et l’insécurité alimentaire via la mise en place de différentes stratégies d’action.
En Guadeloupe, depuis 2022, l’IT2, l’ITEL et INRAE se sont regroupés au sein de l’UMT* ISATI
afin de produire des connaissances originales et des innovations pour la promotion de systèmes
agricoles et alimentaires résilients (aux chocs climatiques, sanitaires, économiques…), à faible
empreinte carbone et assurant la souveraineté alimentaire du territoire.
Sem_AUCC - Poster - Innover face au manque d'eau : l'aquaponie - CCISM Saint-Martin
Sem_AUCC - Poster - Innover face au manque d'eau : l'aquaponie - CCISM Saint-Martin
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
Chambre consulaire interprofessionnelle de Saint-Martin
Innover face au manque d’eau : le développement de l’aquaponie à Saint-Martin
Les récentes crises auxquelles a été confrontée l’île ont mis en exergue sa dépendance aux
importations des marchés européens et américains, mais la faible pluviométrie et la
succession de périodes de sécheresses limitent fortement le développement de l’agriculture.
Face à ces facteurs environnementaux et dans un contexte géographique restreint (la
superficie de l’île est de 53,2 km2), Ena et Loic ont innové afin de fournir des produits de
qualité aux habitants de l’île en optimisant l’espace et l’utilisation de la ressource en eau.
Sem_AUCC - Poster - La biostimulation: une solution pour lutter contre le changement climatique - SOLICAZ
Sem_AUCC - Poster - La biostimulation: une solution pour lutter contre le changement climatique - SOLICAZ
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
SOLICAZ
MONTAIGNE William, Ingénieur de Recherche
GUILLOT Solène, Technicienne en expérimentation
DIAZ Violetta, Chargée de communication
La biostimulation par utilisation de produits à base de bactéries PGPR (Plant Growth Promoting Rhizobacteria) est un procédé agroécologique qui permet, d’une part, d’améliorer les rendements agricoles et d’autre part d’adapter les productions agricoles aux épisodes de sécheresse.
Solicaz, agritech guyanaise d’ingénierie agroécologique, développe actuellement des solutions biostimulantes à base de PGPR locales dans différents territoires d’Outre-mer (Guyane, Antilles, Réunion et prochainement Polynésie française).
Sem_AUCC - Poster - Le label bas carbone - Ministère Transition Energétique
Sem_AUCC - Poster - Le label bas carbone - Ministère Transition Energétique
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
Ministère de la Transition Energétique
LE LABEL BAS CARBONE
Le Label Bas Carbone, développé en 2018 par le
Ministère de la Transition Ecologique et ses
partenaires, s’adresse à tous ceux qui souhaitent
développer des projets locaux de réduction des
émissions de gaz à effet de serre ou de
séquestration de carbone. En certifiant leur
impact positif sur le climat, le label permet de
valoriser ces projets auprès d’acteurs publics ou
privés désireux de contribuer financièrement à
la lutte contre le changement climatique.
Sem_AUCC - Poster - Le Plan Melon Durable : une trajectoire nécessaire - Organisation de Producteurs Caraïbes Melonniers
Sem_AUCC - Poster - Le Plan Melon Durable : une trajectoire nécessaire - Organisation de Producteurs Caraïbes Melonniers
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
Organisation de Producteurs Caraïbes Melonniers
Le Plan Melon Durable (PPMD) est porté par l’Organisation de Producteurs Caraïbes Melonniers, leader de la production de melon en Guadeloupe et Martinique. Il a pour ambition de créer la première filière de production de melon sans pesticide de synthèse en conditions tropicales. Il s’agit de trouver des leviers d’innovation pour adapter des outils connus et maîtrisés en climat tempéré aux conditions tropicales. Le projet de Caraïbes Melonniers s’inscrit dans un enjeu de préservation de la filière melon aux Antilles.
Sem_AUCC - Poster - Les races Créoles - INRAE
Sem_AUCC - Poster - Les races Créoles - INRAE
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
Les races Créole, des races pour des agrosystèmes tropicaux vertueux dans un contexte de changement climatique
Mandonnet N., Naves M.
INRAE, UR ASSET, Petit-Bourg, France (Guadeloupe)
A partir des résultats de recherche finalisés d’INRAE aux Antilles, le propos est ici d’expliquer pourquoi les races Créole sont des ressources génétiques précieuses, pour concevoir un élevage vertueux face au CC. Leurs origines, leurs aptitudes d’adaptation au CC, leur capacité d’atténuation dans des agrosystèmes sobres et productifs, les outils déployés pour leur préservation et la construction participative d’un dialogue entre acteurs sur le devenir des races Créole seront ainsi illustrés.
(i) Des races génétiquement originales qui se sont différenciées sous l’influence de migrations et métissages entre races d’origines diverses, de sélection naturelle influencée par le milieu ambiant et orientation dictée par l’homme en fonction des usages. Les principales espèces d’élevage actuelles de la Caraïbe et des Amériques sont issues de la colonisation au XVe siècle par les espagnols et les portugais, puis, du « commerce triangulaire » avec les comptoirs d’Afrique de l’Ouest qui a introduit régulièrement, entre le XVIe et le début du XIXe siècle, des animaux domestiques issus de cette région. La base génétique initiale des races Créole est large et polymorphe, soumise à la pression de sélection naturelle du milieu tropical et à des usages divers du cheptel. Les chercheurs d’INRAE ont déterminé la contribution des différents rameaux au génome du bovin Créole de Guadeloupe : une prédominance d’origines zébu (38 %) et taurine africaine (36 %), et plus faiblement européenne (26 %), principalement d’Europe du Sud (17 %). Cette connaissance est également disponible pour le cochon Créole.
(ii) des aptitudes avérées d’adaptation aux contraintes climatiques directes (tolérance à la chaleur chez le porc) et indirectes (résistance aux NGI caprins ou tiques bovins, capacité à passer la saison sèche bovin (animal accordéon)). Des mécanismes génétiques de mieux en mieux connus (signatures de sélection bovin Créole). Des « signatures de sélection » sont observées dans différentes régions génomiques, dont certaines semblent être associées à des caractères d’adaptation (solidité du squelette, métabolisme lipidique, développement embryonnaire, résistance aux maladies).
(iii) des aptitudes et des services écosystémiques qui sous-tendent les capacités d’atténuation des agrosystèmes polyculture-polyélevage tropicaux face au CC (manipulation de la flore ruminale avec les métabolites secondaires de la biodiversité locale pour une libération réduite de GES par les ruminants, sobriété en intrants pour un impact carbone limité, compétition alimentaire limitée entre Humain et Elevage grâce à la valorisation de plantes duales et la complémentarité des espèces animales, régime alimentaire équilibré entre pois et produit carnés,…).
(iv) préservation de ce patrimoine génétique en danger CRB UE, pour croisements ou introgression de gènes d’adaptation chez des races spécialisées et pour sélection intra race Créole. La base de sélection constitutive des différentes races Créole est extrêmement large ce qui permet une sélection efficace sur des caractères d’adaptation. Ainsi, il a été montré à INRAE qu’une sélection équilibrée entre production, adaptation et reproduction de la Chèvre Créole en Guadeloupe malgré la petitesse de la population.
(v) Un avenir des races Créole en construction avec les parties prenantes (éleveurs, décideurs, encadrement de l’agriculture, chercheurs). Une réflexion collective est animée depuis 2 ans par INRAE pour changer les regards sur les races Créole et imaginer des politiques publiques pour soutenir leur essor.
Sem_AUCC - Poster - Plan d'accompagnement des agriculteurs sur les sujets climatiques - CDA France
Sem_AUCC - Poster - Plan d'accompagnement des agriculteurs sur les sujets climatiques - CDA France
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
CDA France
Plan global d’accompagnement des exploitations agricoles pour tester l’appui de leur transformation climatique
Stefano Migliore & Jean-Dismas de la Monneraye
Les pouvoirs publics et les acteurs du développement, de l’enseignement et de la recherche agricole ont décidé de mener un programme expérimental de 3 ans, visant un accompagnement des exploitations agricoles face au changement climatique. Cette démarche est originale et innovante car elle permettra de tester plusieurs méthodes d’accompagnement dans différents types de production et d’exploitation.
Sem_AUCC - Poster - Outil de diagnostic des vulnérabilités des exploitations agricoles - CDA Martinique
Sem_AUCC - Poster - Outil de diagnostic des vulnérabilités des exploitations agricoles - CDA Martinique
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
Chambre d’Agriculture de Martinique
Gilles MOUTOUSSAMY – Jean-Daniel MARTINEAU – Yoges LOUIS-SIDNEY
Un outil pour l'adaptation aux changements climatiques
Le changement climatique impacte de plus en plus l’agriculture martiniquaise. Les
sécheresses, les cyclones et les excès d’eau, engendrent de lourdes pertes agricoles. Face à ce
constat, la Chambre d’Agriculture travaille à l’élaboration d’un outil de diagnostic des
vulnérabilités des exploitations agricoles.
Sem_AUCC - Poster - Outils technique et d'évaluation de la gestion de l'eau - CDA Martinique
Sem_AUCC - Poster - Outils technique et d'évaluation de la gestion de l'eau - CDA Martinique
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
Chambre d’Agriculture de Martinique
Jean-Daniel MARTINEAU
Les récents aléas climatiques traduisent les prémisses d’une modification durable du climat et réaffirment la nécessité d’une gestion raisonnée des besoins en eau agricole. Face aux nouveaux défis climatiques, la Chambre d’Agriculture de Martinique développe et expérimente des outils d’aide à la décision, pour une gestion plus efficace de la ressource en eau, à destination des irrigants et des techniciens.
Les volumes prélevés pour les besoins de l’agriculture dépendent à l'échelle d’un territoire, de l’importance
des activités agricoles, de la nature des cultures, de la zone considérée, du climat et du type d’irrigation
pratiquée, mais aussi de la disponibilité de la ressource en eau.
L’Office de l’Eau a confié à la Chambre d’Agriculture la réalisation d’une étude afin de quantifier les besoins
en eau à usage à la Martinique.
Ce travail répond à la Directive Cadre sur l’Eau notamment pour la réalisation d’un Etat Des Lieux (EDL) en
préalable à la révision du SDAGE.
Sem_AUCC - Poster - Biocontrôle - UMT BAT - ARMEFLHOR-CIRAD
Sem_AUCC - Poster - Biocontrôle - UMT BAT - ARMEFLHOR-CIRAD
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
Unité Mixte de Biocontrôle (UMT BAT) en Agriculture Tropicale
Sem_AUCC - Poster - Résilience des exploitations agricoles et atténuation du changement climatique - RITA Guyane
Sem_AUCC - Poster - Résilience des exploitations agricoles et atténuation du changement climatique - RITA Guyane
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
Collectivité Territoriale de Guyane
Elsa OBERLIS – Animation RITA
Résilience des exploitations agricoles et atténuation du
changement climatique: Illustration à travers des projets du RITA Guyane
Une partie des projets portés au sein du RITA Guyane se sont orientés vers l’amélioration de la
résilience des exploitations agricoles aux aléas climatiques et aux changements climatiques en cours.
Ils reposent principalement sur le développement de l’agroforesterie, et d’autre part sur le
développement de méthodes, d’outils et la création de connaissances permettant une conduite plus
fine et plus efficiente des systèmes agricoles et d’élevage.
Sem_AUCC - Poster - Stratégie d’adaptation au changement climatique à l’échelle d’une filière agroalimentaire - ADEME
Sem_AUCC - Poster - Stratégie d’adaptation au changement climatique à l’échelle d’une filière agroalimentaire - ADEME
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
ADEME
Comment développer sa stratégie d’adaptation au
changement climatique à l’échelle d’une filière
agroalimentaire ?
Cette étude visait à proposer une démarche méthodologique pour l’analyse des impacts et menaces face au changement climatique jusqu’à l’élaboration de stratégies d’adaptation. Les travaux menés dans cette étude ont notamment mis en évidence l’intérêt de considérer l’ensemble des maillons de la chaîne. Cependant, la mobilisation des acteurs ne s’est pas révélée évidente. Le changement climatique s’inscrit sur du long terme ; or, les réflexions portées par les filières de plus court terme des filières. Une attention particulière pour parvenir à mobiliser l’ensemble des acteurs est donc à souligner.
Sem_AUCC - Poster - Transfert de pratiques économes en eau dans les parcelles légumières - CAPAM Mayotte
Sem_AUCC - Poster - Transfert de pratiques économes en eau dans les parcelles légumières - CAPAM Mayotte
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
CAPAM Mayotte
Marie ABDOU – Chargée de mission hydraulique agricole & Kadafi SAID –Chef de service Pole circuits courts et développement durable
Transfert de pratiques économes en eau dans les parcelles légumières
Le territoire de Mayotte connaît des crises de l’eau récurrentes depuis 2017,liées en partie à des déficits pluviométriques se
traduisant en saison sèche par (1) une diminution des débits d’écoulement des cours d’eau permanents et (2) des nappes à
des niveaux piézométriques plus bas. Dans un contexte local d’agriculture d’autoconsommation, l’activité maraîchère est
essentiellement destinée à la commercialisation. Généralement pratiquée par des personnes en situation de précarité
économique, elle permet aux producteurs de subvenir aux besoins vitaux de leurs familles. L’activité est essentiellement plein
champs conduite en saison sèche. Sa forte dépendance à la disponibilité de la ressource en eau (prélèvement en rivières, puits)
rend les familles qui vivent de cette activité fortement vulnérable au changement climatique.
Sem_AUCC - Stratégie d’atténuation et d’adaptation au changement climatique outre-mer - Ministère Intérieur et Outre-mer
Sem_AUCC - Stratégie d’atténuation et d’adaptation au changement climatique outre-mer - Ministère Intérieur et Outre-mer
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
Ministère Intérieur et Outre-mer
Sem_AUCC - Stratégie de la filière viticole face au changement climatique - FranceAgriMer
Sem_AUCC - Stratégie de la filière viticole face au changement climatique - FranceAgriMer
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
FranceAgriMer
Jérôme Despey - Président du Conseil Spécialisé Vin et Cidre
Stratégie de la filière viticole face au changement climatique
Sem_AUCC - Visites - Des exploitations face au changement climatique - Exemple de Marie-Galante
Sem_AUCC - Visites - Des exploitations face au changement climatique - Exemple de Marie-Galante
Séminaire agricultures ultramarines et
changement climatique
Chef d'antenne et conseillers de l'antenne de la Chambre d'agriculture de Guadeloupe à Marie-Galante.
En parcourant ces fiches de présentation de 3 exploitations agricoles Galantaises, découvrez quels sont les impacts du changement climatique sur ces structures, ainsi que les actions et stratégies d’adaptation mises en œuvre par les agriculteurs et les conseillers de la Chambre d'agriculture.
Ces diagnostics sont complétés des besoins en accompagnement face aux changements climatiques.
Exploitations de M. Broussillon, M. Hamot et Mme Carabin.
Séminaire Agricultures ultramarines et Changement climatique
Séminaire Agricultures ultramarines et Changement climatique
UN SÉMINAIRE POUR PROJETER L’AVENIR AGRICOLE ULTRAMARIN
L’agriculture des Outre-mer est résolument engagée dans la transition agroécologique de notre pays. Elle est appelée à l’être plus encore à l’avenir : les mutations nécessaires des prochaines années seront bien plus importantes dans un cadre inéluctable de changement climatique.
Cette réflexion amorcée depuis plusieurs années trouve son prolongement dans les débats actuels d’ordre plus général, autour de la souveraineté alimentaire et du Pacte pour la prochaine Loi d’orientation agricole.
Il est proposé de travailler plus particulièrement le volet spécifique du changement climatique, par l'organisation d’un séminaire dédié : le séminaire “Agricultures ultramarines et changement climatique”.
Le séminaire est conçu comme un point de départ de démarches qui pourront se déployer à la fois dans les départements et les territoires d’outre-mer, et en inter-territoires.
Cet évènement s'est articulé autour de trois objectifs :
- Sensibiliser les acteurs agricoles, filières, décideurs à la problématique propre de l’adaptation du secteur agricole et agroalimentaire aux effets du changement climatique dans les départements d’Outre-mer.
- Faire réseau entre les acteurs ultramarins institutionnels, ceux du terrain, de la recherche, de la formation et du développement.
- Contribuer à la capitalisation des savoirs et à la préparation du futur, en engageant les différentes parties prenantes à bâtir des stratégies de moyen terme.
3 journées de travail du 23 au 25 octobre 2023.
Plus de 200 participants venus de tous les territoires ultramarins (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte, Nouvelle Calédonie, Polynésie française, Réunion, Saint Barthélemy, Saint Martin, Saint Pierre et Miquelon, Wallis et Futuna) et de l’hexagone.
+ suivi des débats en format webinaire.
Contributions partagées :
- Les présentations et posters sont mis à la disposition de tous (via la plateforme d’échange Coatis : https://coatis.rita-dom.fr/).
- Des actes du colloque seront édités incluant ces contributions.
- Les débats ont été enregistrés et certaines séquences clés du séminaire feront l’objet d’une diffusion vidéo.
Un programme rythmé autour :
- Des intervenants en plénière ou en atelier
- De larges plages horaires de discussions et d’échanges
- Trois visites sur le terrain
Des intervenants et participants de haute qualité
Président de Chambre d’agriculture France, Sébastien Windsor
Président du conseil d’administration de l’ODEADOM, Joël Sorres,
Président de la Région Guadeloupe Ary Chalus,
Président directeur général de l’INRAE, Philippe Mauguin,
Présidente du conseil d’administration l’office français de la biodiversité, Sylvie Gustave-dit-Duflo,
Présidente de l’ACTA, Anne Claire Vial,
Délégué interministériel à la transformation agricole des Outre-mer, Arnaud Martrenchar,
Présidents des Chambres d’agricultures de différents territoires (Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion, Mayotte, Wallis et Futuna),
Présidents des comités sectoriels de l’ODEADOM,
Vice-président de la FNSEA, président du conseil spécialisé Vins de FranceAgriMer, Jérôme Despey,
Président de légumes de France, président du CTIFL, Jacques Rouchaussé….
Acteurs économiques des filières (interprofessions, comités sectoriels, organisations de producteurs),
Acteurs de la recherche et du développement, experts (INRAE, CIRAD, ADEME, ACTA, Instituts techniques, Météo France, OFB, BRGM…),
Acteurs institutionnels des collectivités des territoires ultramarins et des ministères (Ministères en charge des Outre-mer, de l’agriculture, de l’écologie),
Le ministre délégué aux Outre-mer, Philippe Vigier, est intervenu en clôture de la première journée, saluant l’initiative et annonçant l’inscription du sujet changement climatique dans les différents agendas impliquant le secteur agricole ultramarin.
Retrouvez l'ensemble des livrables du séminaire sur COATIS.
Sem_AUCC - Poster - Vers la création d'indicateurs agro-phéno-climatiques - Exemples de la Guadeloupe et de La Réunion - CDA Loir-et-cher, CDA France
Sem_AUCC - Poster - Vers la création d'indicateurs agro-phéno-climatiques - Exemples de la Guadeloupe et de La Réunion - CDA Loir-et-cher, CDA France
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
Quel Climat à Gillot au XXI ème siècle ? Vers la création d’indicateurs agro-phéno-climatiques dans les DOM
Christophe Beaujouan (CDA Loir-et-Cher), Gwendoline Cocquet (CDA France), Yousri Hannachi (CDA France)
Guadeloupe - La Réunion
Pour limiter le réchauffement climatique à 2°C en 2100 (par rapport aux années 2000), il faudra réduire massivement nos émissions de gaz à effet de serre (GES) et accroître le stockage carbone. Ce scénario correspond au scénario 4.5 (« intermédiaire »). Dans le cas contraire, si nous ne maîtrisons pas nos émissions de GES (scénario du « laissez faire »), alors la température moyenne mondiale sera d’environ +4°C à la fin du XXIème siècle (scénario 8.5). Ces variations à l’échelle mondiale s’expriment différemment localement.
Pour développer des indicateurs agro-phéno-climatiques et les mettre à dispositions des
agriculteurs des données complémentaires doivent être disponibles : davantage de points
d’observation, des modèles climatiques allant jusqu’à 2100 actualisés, la mise à
disposition d’indicateurs comme l’ETP pour tous les DOM…
Les Chambres d’agriculture y travailleront avec Météo France.
Sem_AUCC - Poster - Outils d'accompagnement - MonProjetAgricole INOSYS MesParcelles - CDA Guadeloupe
Sem_AUCC - Poster - Outils d'accompagnement - MonProjetAgricole INOSYS MesParcelles - CDA Guadeloupe
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
Pôle Accompagnement et Jeunes Agriculteurs, Chambre d’Agriculture de Guadeloupe
CORDOVAL Claudy / PAJAMANDY Darry / RUBRICE Edmond
Des outils du réseau des Chambres d'Agriculture pour accompagner les agriculteurs de la Guadeloupe dans la transition agroécologique et la lutte contre les effets du changement climatique.
Sem_AUCC - Séminaire Livret participant
Sem_AUCC - Séminaire Livret participant
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
Organisé par l'ODEADOM, Chambres d'agriculture France et la Chambre d’agriculture de Guadeloupe, le séminaire Agricultures ultramarines et Changement climatique a réuni plus de 200 participants venus de tous les territoires ultramarins (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte, Nouvelle Calédonie, Polynésie française, Réunion, Saint Barthélemy, Saint Martin, Saint Pierre et Miquelon, Wallis et Futuna) et de l’hexagone., au cours de 3 journées de travail du 23 au 25 octobre 2023.
Principaux points de sortie du séminaire :
· Remettre à jour les perspectives d’évolutions climatiques importantes auxquels seront confrontés tous les territoires, avec une ampleur différente selon les territoires ultramarins mais surtout différentes des effets attendus dans l’hexagone et dans l’Europe continentale ;
· Acter la nécessité de changements systémiques nécessaires et leur préparation. Les évolutions « incrémentales » (pas-à-pas) et les améliorations adaptatives en cours sont indispensables et doivent se poursuivre, mais elles ne suffiront pas pour faire face aux bouleversements attendus ;
· Prendre conscience des nécessaires mutations des outils d’accompagnement du secteur agricole concernant l’ensemble des politiques publiques ;
· Identifier la nécessaire inscription des enjeux agricole au sein des différentes stratégies territoriales globales ;
· Poser la problématique des enjeux économiques liés à l’amélioration de la résilience des exploitations ;
· Positionner la question de l’adaptation au changement climatique comme élément majeur dans une mutation agricole plus globale déjà engagée, en articulant notamment cette adaptation avec les questions de souveraineté alimentaire et de massification des systèmes agroécologiques ;
· Confirmer l’importance d’un travail multi acteurs où tous doivent être impliqués, avec les différentes responsabilités incombant aux structures, qu’elles soient administratives, techniques ou politiques, chacune dans son domaine de compétence.
Le séminaire a également permis
· La construction, autour de l’évènement, d’une collaboration inédite entre ODEADOM et Chambres d’agriculture France ;
· Une rencontre de haut niveau relative à l’agriculture ultramarine qui se tienne dans un territoire ultramarin, avec les partages sur le terrain impossibles ailleurs ;
· Un dialogue entre acteurs qui ne se rencontrent pas ou peu et qui entendent contribuer ou participer aux travaux indispensables (OFB, Meteo France, ADEME, Ministère écologie…) ;
· Des rencontres avec les représentants des territoires ultramarins trop peu associés aux travaux habituels (Pacifique, « petits » territoires).
Sem_AUCC - Séminaire Programme
Sem_AUCC - Séminaire Programme
Sem_AUCC - Les territoires ultramarins face au changement climatique - Université des Antilles
Sem_AUCC - Les territoires ultramarins face au changement climatique - Université des Antilles
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
Université des Antilles
Quelles conséquences prévisibles du changement climatique sur l’agriculture des outre-mer ?
Pascal Saffache - Professeur
Le dérèglement climatique s’imposant désormais à nous, il convient de tout mettre en œuvre pour en limiter les effets.
La démarche la plus simple et peut-être la plus efficace aujourd’hui est d’informer le plus grand nombre des incidences des bouleversements en cours : canicule, réduction du niveau des nappes phréatiques, diminution spécifique, élévation du niveau de la mer, érosion côtière, intrusion marine et salinisation des sols et du sous-sol, apparition de nouvelles maladies, etc.
Cette communication mettra en lumière la grande fragilité des espaces (insulaires) ultramarins et la nécessité de trouver des solutions durables aux problématiques évoquées ci-dessus.
Sem_AUCC - Recherche sur l'agriculture et le changement climatique - INRAE
Sem_AUCC - Recherche sur l'agriculture et le changement climatique - INRAE
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
INRAE
Etat des lieux transversal des connaissances de la recherche sur l'agriculture et le changement climatique.
Philippe Mauguin - Président - directeur général
Sem_AUCC - Le changement climatique : Qu'en disent les acteurs de l'agriculture et des territoires ? - CDA France
Sem_AUCC - Le changement climatique : Qu'en disent les acteurs de l'agriculture et des territoires ? - CDA France
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
Sébastien Windsor - Président - Chambres d'agriculture France
Renforcer l'engagement, l'expertise et l'accompagnement des agriculteurs pour l'adaptation au changement climatique.
Sem_AUCC - Atelier 1 : Sol et pratiques agronomiques et d'élevage
Sem_AUCC - Atelier 1 : Sol et pratiques agronomiques et d'élevage
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
CIRAD
3 principes et 5 leviers pour l'adaptation de l'agriculture en Outre-mer.
Nadine Andrieu
Initiative 4/1000
Stocker du carbone dans les sols agricoles et forestiers ultramarins : état des connaissances et leviers d’action.
Julien Demenois
L’Initiative internationale « 4 pour 1000 » vise à mettre en place des actions concrètes pour augmenter les quantités de carbone stocké dans les sols et atténuer le changement climatique, notamment par des pratiques agricoles et forestières adaptées. Menée par le Cirad, INRAE et l’IRD (Demenois et al., 2023), l’étude « 4P1000 Outre mer » dresse un bilan inédit des stocks de carbone du sol en outre-mer. En effet, si le potentiel des sols métropolitains a fait l’objet d’une évaluation en 2019, celui des territoires ultramarins était jusqu’ici méconnu.
Dans le cadre de l’étude « 4 pour 1000 Outre-mer », les auteurs soulignent deux enseignements. En matière de stocks de carbone, les territoires ultramarins jouent un rôle important malgré leur faible superficie : ils équivalent à environ 20 % des stocks de carbone des sols de métropole. Cela s’explique essentiellement par la minéralogie originale de ces sols développés sur roches volcaniques, mais révèle également l’impact déterminants de leurs usages (forêt, prairie, canne à sucre, etc.) et des pratiques agricoles. Deuxième constat : les données sur le carbone du sol dans ces territoires sont incomplètes. Les sols de la Guadeloupe, de la Martinique, de Guyane et de La Réunion sont documentés de façon conséquente mais néanmoins parcellaire.
En revanche, aucune information n’existe pour Mayotte, Saint-Barthélemy et Saint-Martin. Sur la base des données et modèles existants, les auteurs formulent des recommandations opérationnelles et de recherche pour préserver ces stocks élevés et répondre aux grands enjeux de l’agriculture face au changement climatique.
Trois principales recommandation émergent : les stocks de carbone du sol sont élevés et un enjeu majeur est leur préservation ; rémunérer les services écosystémiques associés aux pratiques agricoles et forestières préservant les stocks des sols ; développer des approches coconstruites d’évaluation de scénarios agroécologiques à l’échelle de chaque territoire ultramarin.
Chambre d’agriculture de Guyane
La gestion fourragère en élevage bovin en Guyane
Olivier Letellier et al.
En Guyane les surfaces totalement en herbe dédiées à la filière représentent 13.700 hectares (Agreste 2019 DAAF) pour 240 détenteurs avec environ 16.500 bovins et 1.300 bubalins. L’alimentation se fait exclusivement à base d’herbe et de complémentation à base de céréales importées. Le pâturage en Guyane de par la surface disponible permet essentiellement un pâturage extensif.
Les techniques d’installation des prairies en Guyane se révèlent variées et assez bien maîtrisées par les éleveurs. Leur entretien reste toutefois plus délicat, une majorité des surfaces laissant apparaître plus de 20% de dégradation du couvert par une contribution spécifique des adventices à l’ensemble de la végétation. Malgré cette contrainte, l’âge moyen des prairies à leur première rénovation se situe entre six et huit ans, les travaux réalisés consistent en un rabattage de la végétation, un retournement avec un cover-crop, et un semis ou un bouturage. Les prairies âgées de plus de vingt ans qui présentent des flores saines reçoivent toutes des apports phosphatés et sont exploitées dans des rotations régulières avec des chargements relativement stables.
L’entretien et la valorisation des prairies est un point de vigilance important pour une bonne gestion de la ressource fourragère, au regard des épisodes climatiques que subit le département depuis quelques années : alternance entre les inondations et la sècheresse. La gestion de la prairie est primordiale d’un point de vue économique pour les éleveurs, mais le CIRAD par son étude du stockage du carbone par les prairies (CARPAGG 2009-2013) a prouvé que ces dernières sont de plus des puits de carbone, dont le potentiel de stockage est variable selon leur âge et selon leur utilisation par les éleveurs (notamment le chargement).
INRAE
Développer l’agriculture climato-intelligente en Guadeloupe.
Jean-Marc Blazy
L’agriculture climato-intelligente vise une triple performance d’adaptation aux aléas climatiques, d’atténuation des GES et de sécurité alimentaire des territoires. Pour atteindre ces objectifs et orienter les investissements et les politiques, le projet EXPLORER (Blazy et al., 2023) a été développé en Guadeloupe. Il aborde une approche radicale de transition agroécologique en reconcevant les systèmes agricoles à partir d’une méthodologie en 4 étapes : 1) établissement de projections de changement climatique, 2) diagnostic de la vulnérabilité des exploitations, 3) conception et expérimentation de systèmes innovants et 4) modélisation de l’impact potentiel et des conditions de développement à l’échelle régionale.
Les résultats obtenus montrent que les exploitations agricoles sont vulnérables de manière diverse et que les principaux aléas sont les sécheresses, les vagues de chaleur et les ouragans. Le niveau de vulnérabilité des exploitations dépend de la position dans le territoire, des techniques culturales, des cultures et génotypes et de l’environnement de la parcelle. Les impacts moyens pourraient être de 33% sur la production pour la période 2055-2080. Inspiré des principes du jardin créole, le système baptisé KARUSMART présente des performances supérieures pour 15 des 19 indicateurs utilisés avec une nette amélioration de la marge brute (8100 $. ha-1 vs 3300 $.ha-1), des performances alimentaires (8 pers.ha-1 vs 3 pers.ha-1) et du bilan de GES (-1.1 tCO2eq.ha-1 vs +2.4 tCO2eq.ha-1).
En modélisant des scénarios de transition, nous avons identifié la nécessité de leviers à mettre
en place : augmentation de la main d’œuvre agricole disponible, formation des agriculteurs,
développement de circuits-courts et écolabels, révisions des politiques agricoles en faveur de
l’agroécologie. En mobilisant cet ensemble de leviers, l’adoption massive des activités
C
M
J
CM
MJ
CJ
CMJ
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livret3 copie.pdf 20 12/10/2023 15:02:04
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proposées serait possible et permettrait de réduire l’impact potentiel du changement
climatique et la pression environnementale, tout en améliorant la souveraineté alimentaire et
en séquestrant du carbone dans les sols.
Sem_AUCC - Atelier 2 : Accès à l'eau et gestion de la ressource
Sem_AUCC - Atelier 2 : Accès à l'eau et gestion de la ressource
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
BRGM
L’importance des ressources en eaux souterraines dans les stratégies d’adaptations des territoires ultramarins au changement climatique.
Benoît Vittecoq
Le changement climatique créé des défis structurels dans la gestion des ressources en eau à l’échelle de chaque territoire. Pour résoudre ces problématiques de façon collective il est nécessaire de partager la connaissance, les constats, les blocages et les retours d’expériences.
Les ressources en eau souterraine représentent en effet un pilier fondamental du cycle de l’eau et sont ainsi à prendre en compte dans les stratégies d’adaptation des territoires au changement climatique. Les aquifères souterrains sont de véritables réserves moins vulnérables aux variations saisonnières, aux sécheresses et aux évènements météorologiques extrêmes que les rivières ou les barrages. Quand ils sont suffisamment bien connus, suivis et gérés, ils peuvent fournir une source d’eau fiable qui peut être utilisée pour atténuer les effets négatifs du changement climatique, en particulier sur l’agriculture. Une méconnaissance peut à l’inverse amener à des déficits pouvant engendrer des dommages écologiques et économiques à court, moyen et long terme.
Chaque territoire possède des caractéristiques géologiques et hydrogéologiques spécifiques qui doivent être appréhendées pour définir des stratégies locales adaptées. La présentation du BRGM s’intéressera dans un premier temps à préciser les différents types d’aquifères des territoires ultramarins, les conséquences à attendre du changement climatique sur ces ressources puis, au travers de quelques exemples aux Antilles, à Saint-Pierre et Miquelon et en Polynésie, quelques résultats d’études scientifiques ayant récemment été menées.
Enfin, quelques pistes de réflexion seront proposées pour mieux connaitre la ressource, suivre leur qualité et leur évolution dans le temps, identifier de nouvelles ressources et anticiper l’évolution de la disponibilité des eaux souterraines.
MET - DEB
Présentation générale du Plan eau DOM
Najib Mahfoudi
Chambre d’agriculture de Martinique
Evaluation de la pression quantitative de l’irrigation à la Martinique
Jean-Daniel Martineau
Les volumes prélevés pour les besoins de l’agriculture dépendent à l'échelle d’un territoire, de l’importance des activités agricoles, de la nature des cultures, de la zone considérée, du climat et du type d’irrigation pratiquée, mais aussi de la disponibilité de la ressource en eau. L’Office de l’Eau a confié à la Chambre d’Agriculture la réalisation d’une étude afin de quantifier les besoins en eau à usage agricole à la Martinique. L’objectif était d’évaluer la pression exercée par l’agriculture et d’en mesurer l’impact par masse d’eau et par bassin versant. Ce travail répond à la Directive Cadre sur l’Eau notamment pour la réalisation d’un Etat Des Lieux (EDL) en préalable à la révision du SDAGE.
L’estimation du besoin en eau agricole englobe l’ensemble des activités des exploitations. Le besoin en irrigation est réalisé par modélisation du bilan hydrique. Il permet, à l’échelle de la masse d’eau et du bassin versant, d’estimer en fonction des différents paramètres climatiques, pédologiques et culturaux les volumes d’eau mobilisés pour les usages agricoles. L’analyse des chroniques pluviométriques a permis de définir et de catégoriser des conditions climatiques envisageables qui définiront des scenarios.
Les autres besoins sont déterminés suivant le type d’usage identifié (lavage de fruits, autres).
Les résultats obtenus montrent qu’un peu plus de 80% du besoin annuel en eau d’irrigation
des cultures s’exprime durant le carême (février à avril). La production bananière mobilise à
elle seule 80% des besoins en eau et représente 75 % des surfaces irriguées.
En période de fort déficit, les besoins en eau, sont 3 fois plus importants sur l’ensemble des
masses d’eau. Cette période se traduit également par un déficit de la ressource en eau de
surface peu propice à satisfaire le besoin en eau d’irrigation.
Malgré une ressource en eau de surface disponible, des risques importants de pénuries
saisonnières existent sur les bassins où se concentrent, grandes cultures et prélèvements AEP
(conflits d’usages).
Sem_AUCC - Atelier 3 : Résilience face aux risques croissants
Sem_AUCC - Atelier 3 : Résilience face aux risques croissants
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
Chambre d’agriculture de La Réunion
L’accompagnement des agriculteurs en période post-cyclonique : comment orienter les financements pour réagir au plus vite et prendre en compte ce risque dans la construction des outils d’accompagnement ?
Johny Apaya
Les agriculteurs sont souvent confrontés aux dégâts des phénomènes climatiques (cyclone, sécheresse, froid…). Il s’agira ici d’expliquer les différentes phases avant et après un phénomène cyclonique. Le rôle de la Chambre d’agriculture dans toute cette procédure est de faire l’évaluation des dégâts dans les exploitations agricoles, mais aussi d’accompagner les planteurs dans la demande d’aide. Il sera mis en évidence les cadres de prise en charge de dégâts afin de relancer les exploitations avec un premier niveau d’aide d’urgence du Conseil Départemental et ensuite sur une procédure plus longue des calamités agricoles. Il sera aussi nécessaire de faire remonter une évaluation des dégâts à partir d’un échantillon d’exploitation sur le territoire en fonction des productions avec les services de la DAAF jusqu’à la validation du rapport pour transmission au préfet. Notre réaction est à la base de la procédure de déclenchement des aides.
LPG
Gérer les risques météo dans la filière banane
Philippe Aliane
Légumes de France
Etat des lieux des différences présentes entre la France métropolitaine et les DROM en matière d’assurances
Valérie Nicolas
Le changement climatique mondial va nécessairement conduire à des évolutions importantes dans les différentes activités : évolutions dans les méthodes de production, évolution dans les variétés voire les espèces produites, nouveaux investissements.
Les agriculteurs ont besoin de s’appuyer sur des systèmes assurantiels, qu’ils activeront ou non mais qui doivent être à leur disposition pour permettre une analyse des risques objective dans la préparation de leurs investissements. Au-delà de la problématique d’assurance climatique dont certains se satisfont de l’absence en misant plutôt sur le système des calamités agricoles, les agriculteurs ont besoin d’appuyer leur développement économique sur les assurances perte d’exploitation. Une exploitation agricole peut être confrontée à différents phénomènes et tous ne relèvent pas, loin s’en faut, des calamités agricoles.
Que dire à un agriculteur de Guadeloupe, Martinique ou Guyane qui souhaite investir dans un outil de protection des cultures (type abris nouvelle génération) ? Que son investissement sera fait à ses risques et périls, puisqu’aucune assurance ne souhaite couvrir le risque ? Comment les agriculteurs de Saint-Martin peuvent-ils espérer se développer lorsque même l’assurance de base en responsabilité civile ne leur est pas proposée, bloquant ainsi de fait l’accès aux financements bancaires indispensables préalables à tout investissement. Légumes de France souhaite proposer un état des lieux objectif des distorsions assurantielles existantes entre la France métropolitaine et les Outre-mer.
Projet TransformAr - ADEME Guadeloupe
Expérimentation d’un Fonds Local d’Adaptation en Guadeloupe
Marie-Edith VINCENNES
Sur la dernière décennie, on observe une augmentation du nombre d’initiatives d’adaptation entreprises par les professionnels de l’agriculture et les scientifiques. Elles sont techniques (pratiques culturales), technologiques (outils digitaux), politiques (planification territoriale) et communicationnelles (formation, sensibilisation, réseaux). Ces initiatives, nécessaires à la résilience du secteur, sont en effet souvent financées par des lignes budgétaires éphémères et insuffisantes, en décalage avec les besoins réels en matière d’adaptation.
Dans le cadre du projet européen H2020 TransformAr, l’ADEME Guadeloupe, avec le soutien du
cabinet de conseil ACTERRA, développe et expérimente un Fonds Local d’Adaptation pour la
Guadeloupe (FLAG) qui se veut être un levier pour les actions d’adaptation et un tremplin pour
les partenariats public/privé. L’idée est de cadrer et d’orienter de façon pérenne les fonds
disponibles au niveau local vers l’adaptation.