A la demande de la DEAL de Mayotte, le BRGM mène une étude pluriannuelle (2014-2020) pour comprendre, prévenir et remédier aux phénomènes d'érosion des sols. Les objectifs sont multiples :
- La compréhension et la quantification des processus d’érosion,
- L’identification des zones à risque prioritaires et la mise en place de mesures de protection,
- La prévention et la remédiation au travers d’une sensibilisation de la population et des acteurs locaux et d’une mobilisation de leviers incitatifs et réglementaires.
Dans ce cadre, le BRGM propose un stage intitulé "Acquisition, analyse et valorisation de données hydrologiques et sédimentaires de l’observatoire érosion". L’objectif de ce stage est d’étudier les processus de ruissellement et d’érosion des sols depuis l’échelle de la parcelle à celle du bassin versant.
Stage Master 2 ou Ingénieur, d'une durée de 6 mois à partir de février-mars 2019.
Candidature à adresser au plus tard le 9/11/2018.
3ème séminaire annuel des RITA, 27 février 2015, diaporama
69 diapos
Compilation des présentations lors du 5ème colloque annuel des RITA
Espace 2000
Salon International de l'Agriculture
Porte de Versailles Paris
3 mars 2017
Diaporama complet lors du colloque annuel des RITA, 2 mars 2018, Porte de Versailles, Paris, en marge du Salin international de l'agriculture
Contraintes et leviers du développement de l'agriculture biologique dan les DOM :
- cadrage stratégique et programmatique général (MAA)
- mise en œuvre de la stratégie nationale (Agence Bio)
- Contraintes techniques, réglementaires et économiques de l'agriculture biologique (ITAB)
- Analyse du secteur de l'agriculture biologique à la Martinique (Chambre d'agriculture de la Martinique)
- Résolution des obstacles et mise en œuvre d'un projet d'agriculture biologique : témoignage d'une agricultrice de La Réunion
Séquence sur les sources de financements potentielles d'actions RITA : Erasmus+, CASDAR, Horizon 2020-Défi 2, Horizon 2020-PME, BPI France
Les présentations diffusées lors des 7èmes rencontres annuelles des RITA du 27 février au 1er mars 2019 sont en ligne.
7ème colloque annuel des RITA "Agir pour le développement durable des productions agricoles : les agriculteurs, partenaires-clés des RITA"
Contenu :
Ouverture (Alain Joly, MAA/DGPE/DMOM)
Les RITA, un processus d'évolution permanent (Sophie Cluzeau-Moulay, Acta et Jean-Marc Thevenin, Cirad)
Potentiels et enjeux de l'agriculture à petite échelle bioéconomique et agro-écologique (Tiphaine Riffaut, APCA)
Interactions entre agriculteurs et structures de R&D agricole (animé par Yann Kerveno)
Synthèse et conclusion
Présentation du Programme Ambition Bio 2022
Avancement des différents axes
Besoins en R&D : état d'avancement des réflexions au niveau national
Besoins en R&D dans les Dom
Bienvenue aux territoires du Pacifique
Description du projet
Les plateformes d'épidémiosurveillance en santé végétale, en santé animale, et en surveillance de la chaîne alimentaire.
Didier Calavas (Anses) et Martin Strugarek (DGAI)
27 février 2019
5 sessions :
- Biodiversité végétale insulaire et ultramarine
- La plante et son contenu
- Traditions et usages
- Bioproductions
- Economie verte et bleue
JOURNEE D'INFORMATION DESTINEE AUX COLLECTIVITES TERRITORIALES
"Contexte :
Le programme européen de recherche et d"innovation, Horizon 2020, traite de plus en plus
de défis de société. Les solutions aux challenges auxquels
l'Europe est confrontée ne pourront se concrétiser que si les
acteurs de terrain se mobilisent dès la conception projets de
recherche et participent activement à leur réalisation.
Dans les défis sociétaux 2 et 5 d'Horizon 2020, de nombreux
appels à propositions sont destinés à des consortia
muti-disciplinaires intégrant différents types d'acteurs,
notamment académiques et privés, mais également, et de plus en
plus, des collectivités territoriales.
Objectif :
Informer les collectivités territoriales, via exemples et témoignages, sur :
05 août 2016
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Plus de 40 personnes spécialistes du développement agricole des cinq DOM (DAAF, Chambres d’agriculture, instituts techniques régionaux, organismes de recherche, ACTA, APCA, Cirad, Inra, ODEADOM, représentants des Ministères chargés de l’Agriculture et de l’Outre-Mer), ont participé au séminaire de démarrage du projet RITA organisé par le Cirad, l’ACTA et le MAAPRAT à Montpellier du 24 au 26 janvier 2012.
Ce séminaire correspondait au lancement des Réseaux d'Innovation Technique et de Transfert Agricole (RITA). Les RITA sont la déclinaison des Instituts Techniques annoncés suite aux Etats Généraux de l'Outre-Mer. Ce séminaire a eu pour principaux objectifs de rappeler les enjeux des RITA aux bénéfices des producteurs des filières de diversification végétale et animale des DOM, de discuter leur mode de fonctionnement et de gouvernance, de lever les derniers obstacles à leur démarrage opérationnel.
Les rencontres techniques 2016 des RITA tout comme le séminaire annuel ont réuni une centaine de
personnes venant des cinq Départements d’Outre-Mer et de Métropole mais aussi de Wallis et
Futuna, de Nouvelle Calédonie et de Polynésie Française.
Si un travail rigoureux et important a été fait par tous les partenaires des RITA afin d’évaluer les
besoins en innovations agricoles et les traduire en fiches actions, la programmation opérationnelle
européenne (P.O. 2014-2020) a, quant à elle, encore des difficultés à se mettre en place, en
particulier aux Antilles-Guyane. Des moyens ont été recherchés pour assurer la continuité des actions
entre les deux phases des RITA, même à un niveau réduit, pour éviter la perte des acquis et aussi
limiter les difficultés rencontrées par les structures techniques.
Les besoins en innovations s’articulent notamment autour du développement de pratiques et de systèmes agro-écologiques innovants et de la diversification variétale pour le secteur végétal et autour de l’alimentation, de la reproduction et de la gestion sanitaire pour le secteur animal. On notera aussi une volonté de s’intéresser davantage à l’aval des filières : procédés de transformation, valorisation des produits avec le développement de signes officiels de qualité. Des thématiques transversales comme la gestion des matières fertilisantes d’origine résiduaire et plus généralement la fertilité des sols sont tout naturellement prises en compte. De même, des actions de formation et de transfert sont (ou seront) intégrées aux projets afin d’assurer l’adoption par les agriculteurs des innovations développées.
Des actions ont été développées afin de renforcer l’inter-DOM. Des groupes de travail ont été mis en place sur des thématiques précises, comme l’apiculture, les plantes de service, la production et la diffusion de matériel végétal, les productions animales, et d’autres vont voir le jour. Un projet a été accepté dans le cadre d’un appel à propositions lancé par le réseau rural national et a pour objectif de stimuler les échanges inter-DOM et le partage des connaissances et des expériences au travers d’ateliers et de visites sur les terrains tropicaux. Enfin, un système d’informations, Coatis, a été lancé. Il propose de regrouper toutes les ressources relatives aux RITA, qu’elles soient de type
« actualités », « évènements », « contacts », « documents », « photos, vidéos », projets », « outils », mais propose aussi des modes de recherche variés et des espaces collaboratifs pour un travail en groupes.
Le séminaire organisé sous le haut patronage du Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt a été présidé par Alain Joly, Délégué Ministériel aux Outre-Mer, et a mis l’accent sur la trajectoire des RITA. La phase 1 des RITA a été consacrée à la mise en place des RITA, à leur organisation, à l’apprentissage du fonctionnement en réseau. La deuxième phase se caractérise quant à elle par :
- une modification des sources de financement des actions qui s’inscrivent désormais dans les Plans de Développement Rural des régions
- un renforcement des actions inter-DOM
- une volonté forte d’accélérer le transfert au bénéfice des agriculteurs en impliquant
davantage des organismes de formation et de développement.
La première phase des RITA a permis le développement d’innovations qui font l’objet d’un transfert
chez les agriculteurs. Ces derniers ont pu en témoigner directement :
- Jean-Paul Aurore, Martinique, explique comment l’adoption du sorgho fourrager en ensilage lui a permis de sauver son exploitation en période de pénurie fourragère, en diminuant considérablement ses coûts de production
- David Yang, Guyane, expose comment l’adoption de filets de protection lui permet de réduire significativement ses pertes de production en ananas
- Saindou Soidaanti, Mayotte, décrit son parcours d’adoption de la méthode GAMOUR (gestion agroécologique des mouches des légumes à La Réunion) : adaptation de la méthode à Mayotte, impacts
- Benoit Foucan-Pérafide, Guadeloupe, indique tout le bénéfice que les apiculteurs guadeloupéens tireront du processus de caractérisation des miels, qui aboutira à la mise en place de signes officiels de qualité
- Pascal Achard retrace le processus de mise en place d’un RITA animal à La Réunion, en capitalisant sur les acquis du RITA végétal qui préexistait.
Les échanges avec la salle font ressortir plusieurs points saillants :
- les RITA, dispositif moderne, unique en France, voire en Europe seront pleinement
convaincants par leur exemplarité et leur capacité à produire des exemples nombreux de leurs réussites, notamment pour convaincre les bailleurs ; ils doivent s’inscrire dans la durée, les incertitudes récurrentes liées aux financements leur étant néfastes ; aussi, un dispositif de préfinancement des aides européennes attendues est une condition sine qua non à la bonne mise en œuvre des RITA ;
- la dimension « marché-aval-transformation » doit impérativement être prise en compte. Un cadre privilégié existe pour ceci : les stratégies de filières de l’ODEADOM. Les bassins économiques régionaux auxquels appartiennent les DOM incitent à des initiatives fortes vers les signes de qualité permettant de différencier les produits ; de même la petite agriculture familiale de doit pas être mise de côté ;
- les échanges inter-DOM et inter-filières sont primordiaux et vecteurs de progrès ; il importe aussi d’élargir les approches techniques à des problématiques plus transversales: environnement, gestion globale des territoires, innovation organisationnelle ;
- l’importance de bien impliquer Chambres d’Agriculture et établissements d’enseignement dans le processus RITA. En matière de formation, il importe de s’intéresser aux nouveaux dispositifs, notamment à distance, qui sont porteurs pour l’inter-DOM. Dans le même domaine, les exploitations des établissements d’enseignement agricole constituent des lieux de choix pour conduire expérimentations et démonstrations ; les partenariats avec les Instituts Techniques Agricoles (ITA) métropolitains, qui sont prêts à s’engager, doivent être renforcés
A l’initiative de l’ODEADOM et de Chambres d’agriculture France s’est tenu fin octobre 2023 le Séminaire Agricultures ultramarines et changement climatique en Guadeloupe.
Ce séminaire a rassemblé pour 3 journées de travail plus de 200 participants venus de tous les territoires ultramarins (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte, Nouvelle Calédonie, Polynésie française, Réunion, Saint Barthélemy, Saint Martin, Saint Pierre et Miquelon, Wallis et Futuna) et de l’hexagone.
Ce séminaire, dont les actes sont proposés ici, a été une étape clef, avec une très riche participation des différents territoires et des acteurs venus des différentes sphères impliquées. Au-delà des échanges, des partages d’expériences et d’expertises, c’est la nécessité d’inscription de cette adaptation au sein des politiques publiques de développement agricole portées dans ces territoires qui ressort comme un axe fort, et notamment son articulation avec l’amélioration de la souveraineté alimentaire et la massification de l’agroécologie.
Les Départements et Régions d’Outre-mer (DROM) s’engagent résolument dans la transition vers des pratiques agricoles durables et économiquement viables. Le caractère insulaire de la plupart d’entre eux, le climat tropical et l’éloignement posent déjà d’importants défis pour la production agricole et, de manière plus générale, pour l’approvisionnement alimentaire de ces territoires.
La recherche, l’innovation et le transfert de connaissances ont conduit à des avancées significatives. Cependant, bien que des évolutions tangibles et de nombreuses initiatives concrètes aient déjà émergé dans tous les territoires ultramarins, les mutations nécessaires dans les années à venir seront d’une tout autre ampleur, particulièrement en ce qui concerne l’adaptation des exploitations et des filières au changement climatique.
Il est impératif de se préparer à ces changements, d’autant plus que les Outre-mer se trouvent en première ligne face à ces défis. L’avenir de producteurs actuels, et de ceux qui viendront après eux, nécessitera des efforts d’adaptation majeurs aux nouveaux contextes.
A l’opposé d’un quelconque fatalisme, les Outre-mer ont choisi de porter le sujet clairement en termes de stratégies à construire, en mobilisant toutes les forces vives porteuses d’enjeux et de solutions.
Les systèmes agroforestiers (SAF) décrits comme une voie pertinente et prometteuse du développement agricole ultramarin. Des systèmes traditionnels qui répondent aux enjeux de diversification des productions, de biodiversité, et de valorisation du foncier. Ces SAF ne demandent qu'à être optimisés, rationalisés, intensifiés et développés avec des stratégies d'installations adaptées tant au niveau des associations et successions culturales qu'économique.
Cette étude s’inscrit dans une réflexion sur la contribution des RITA à l’impact des innovations à La Réunion à partir de trois cas d’études. Plus précisément, ce travail cherche à analyser les RITA en tant qu’outil de facilitation des transferts de l’innovation ; à identifier le système d’acteurs autour des innovations ; à analyser les modes de mise en œuvre de l’accompagnement des RITA, sur la base d’une typologie des actions des RITA et à construire le chemin d’impacts et montrer les liens de causalité entre les moyens, produits et résultats obtenus et les impacts identifiés.
L’étude a mobilisé la méthode ImpresS du CIRAD en fonction de la réalité Réunionnaise et une grille d’analyse qui décrit le processus d’innovation en mettant l’accent sur le rôle et interaction des acteurs à chaque étape de l’innovation. L’étude a démontré que le fonctionnement des acteurs en réseau peut exercer une influence positive sur la mise en place de l’innovation. Dans un autre volet, l’étude a démontré que les 3 domaines d’impacts primordiaux dans le développement agricole des 3 filières les plus importantes de La Réunion sont l’environnement, les conditions de vie et la productivité.
L'animation nationale des RITA annonce la tenue des Rencontres annuelles des RITA :
- 27 et 28 février 2019 : journées techniques (Projet TransAgriDom, Epidémiosurveillance, Agriculture biologique, ateliers thématiques inter-DOM). Maison Nationale des Eleveurs, 149 rue de Bercy, Paris 12.
Sur invitation uniquement (cf. contacts) - inscription obligatoire - nombre de places limité - public technique
- 1er mars 2019 : colloque "Agir pour le développement durable des productions agricoles : les agriculteurs, partenaires‐clés des RITA". Salon International de l'Agriculture (Espace 2000), Porte de Versailles, Paris 15
Inscription obligatoire
Le 3 mars 2017, à Paris, Porte de Versailles
Cf. Programme
Lien d'inscription : colloquerita2017
L'IFOAM (Fédération internationale des mouvements de l'agriculture biologique) organise le 20ème congrès international de l'agriculture biologique, du 21 au 27 septembre 2020 à Rennes.
Toutes les informations sur le site suivant :
https://owc.ifoam.bio/2020/en#
La nouvelle édition de l’appel à projets du Programme national pour
l'alimentation (PNA) est orientée vers l’émergence de nouveaux
Projets Alimentaires Territoriaux (PAT) et l’essaimage de
démarches exemplaires répondant aux orientations de la politique
nationale de l’alimentation, mettant en œuvre et illustrant le
PNA sur au moins l’une de ses quatre priorités*, en métropole comme en Outre-Mer. Elle prend
ainsi en compte les orientations issues des États généraux de
l'alimentation visant à accélérer la dynamique de développement des
PAT, tout en permettant de capitaliser les démarches et dispositifs
exemplaires existants.
Cet appel à projets est lancé au niveau national. Il permet de
récompenser des projets de portée régionale dont la pré-sélection
sera effectuée au niveau régional, et des projets de portée
interrégionale ou nationale dont la pré-sélection sera effectuée
au niveau national.
La sélection finale sera faite au niveau national après avis d'un
comité d'experts multidisciplinaire.
Pour déposer une candidature à l’appel à projets 2018-2019, rendez-vous sur le site MesDémarches
Calendrier prévisionnel de l’appel à projets 2018-2019
*
justice sociale; éducation alimentaire de la jeunesse; lutte
contre le gaspillage alimentaire; ancrage territorial et
patrimoine alimentaire
Le programme Horizon Europe a démarré, prenant la suite du programme H2020. Il nécessite un décryptage pour permettre aux acteurs des RITA d'identifier les opportunités de proposer des projets et de comprendre les modalités de fonctionnement. Après une première session de découverte lors des Rencontres RITA du Salon de l'agriculture 2022, ce webinaire propose deux témoignages et retours d'expériences d'institut technique et de chambre d'agriculture sur le montagen et la participation à des projets européens.
Le programme Horizon Europe a démarré, prenant la suite du programme H2020. Il nécessite un décryptage pour permettre aux acteurs des RITA d'identifier les opportunités de proposer des projets et de comprendre les modalités de fonctionnement. Après une première session de découverte lors des Rencontres RITA du Salon de l'agriculture 2022, ce webinaire propose deux témoignages et retours d'expériences d'institut technique et de chambre d'agriculture sur le montagen et la participation à des projets européens.
Présentation des 5 libertés pour le bien-être animal avec les mesures prises par les agriculteurs, et leurs perceptions
Présentation de la notion de sol vivant avec évaluation de l'activité biologique dans un sol. Rappel des 3 composantes de la fertilité des sols, physique, chimique et biologique.
La vie biologique est assurée par la macrofaune, arthropodes et vers de terre, premiers responsables de la dégradation de la litière et de la bioturbation. La microfaune et la microflore constituent la biomasse microbienne. Cette vie biologique est en lien direct avec la fertilité du sol.
COATIS pour (COmmunication en Agriculture pour le Transfert des InnovationS) est un logiciel OPEN SOURCE qui permet la création de sites Web et la mise en partage d'un système d'information entre les membres d'un réseau.
COATIS dispose de fonctions très simples à utiliser.
COATIS permet de créer automatiquement autant de sites web indépendants que de membre d'un réseau. Ces sites web partagent alors un véritable système d'information composé des bases de données suivantes :
Des interfaces de recherche puissantes (facettes) facilitent la consultation des données.
Les différentes bases de données sont liées, ce qui permet une navigation hypertexte dans tout le système d'information.
COATIS permet aussi de générer de véritables espaces de travail collaboratifs privés, dotés de toutes les fonctions de partage et de diffusion de l'information.
Cette plateforme logicielle a été mise en oeuvre pour la réalisation du projet d'informatisation du réseau RITA
Le logiciel est libre de droit. il doit être installé sur un serveur disposant de php et de mySQL.
Il doit ensuite être configuré au contexte du réseau qui va l'utiliser. La création des sites web pour les membres du réseau, la personnalisation des pages d'accueil et l'adaptation des rubriques des bases de données aux besoins du réseau sont les étapes de la configuration.
Ce travail est réalisé par un informaticien.
Conformément aux dispositions de l'article 6 de la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique, nous vous informons que :
Le site internet http://coatis.rita-dom.fr/ est édité par :
CIRAD
Siège social : Avenue Agropolis 34398 Montpellier
Téléphone : 04 67 61 58 00
Email : jean-marc.thevenin@cirad.fr
Le directeur de la publication du site web http://coatis.rita-dom.fr/ est Jean Marc Thévenin.
Le site http://coatis.rita-dom.fr/ est hébergé par OVH, 2 rue Kellermann - 59100 Roubaix - France, https://www.ovh.com/fr/.
Le colloque 2018 des RITA se tiendra le vendredi 2 mars 2018 de 9h à 12h30, sur le site du Salon International de l'Agriculture, Porte de Versailles à Paris. Il sera suivi d'un cocktail déjeunatoire qui permettra aux participants de prolonger leurs échanges dans un cadre convivial.
Les inscriptions sont ouvertes !
L'inscription est gratuite, dans la limite des places disponibles, mais obligatoire.
Salon International de l'Agriculture
Porte de Versailles
Pavillon 1 - Espace 2000
Tenue du 5ème colloque RITA
Ouvert au public
Sur inscription
Action majeure du plan Écophyto, le dispositif Dephy a pour finalité d’éprouver, de valoriser et de déployer les techniques réduisant l’usage des produits phytosanitaires. Ces systèmes agricoles, performants économiquement, environnementalement et socialement sont déployés grâce à un réseau national couvrant l’ensemble des filières de production Lancé en 2010, ce dispositif est multipartenarial et mobilise les partenaires de la recherche, du développement et du transfert. Dès son lancement, ÉcophytoPic s’est fait le relais des livrables du réseau Dephy. Désormais, Dephy dispose d’un accès direct sur la page d’accueil du Portail. Il est ainsi facile d’accéder à tous les documents produits par le réseau.
À l’occasion de la 8e édition du colloque des Réseaux d’innovation et de Transfert Agricole dans les outre-mer, le projet TransAgriDom financé par le Réseau Rural National et l'Europe organise un concours vidéo et vous met au défi d’illustrer la présentation d’un projet ou de ses résultats ou la réussite du transfert d’une innovation pour assurer la transition agro-écologique dans l'outre-mer.
Votre challenge ? Proposer un film d’une durée de 3 à 5 minutes, réalisé avec votre smart phone, mettant en avant les résultats d’un projet, la mise en œuvre d’une pratique sur le terrain, l’appropriation d’une innovation avec au moins un témoignage concret d’un utilisateur et quelques impératifs techniques.
Qui peut participer ? Le concours est ouvert à tous : conseillers, animateurs, agriculteurs, chercheurs, élèves des établissements d’enseignement agricole...dans les territoires ultramarins, qu'ils aient participé ou non à la formation "réaliser une vidéo avec mon smart phone" organisée lors des rencontres Transagridom de Guyane en novembre 2019. Les professionnels de la vidéo ne sont pas autorisés à concourir.
Comment s'inscrire ? Vous avez jusqu’au 21 janvier pour vous pré-inscrire, en nous adressant un mail (à rencontresannuelles@coatis.rita-dom.fr) avec les informations suivantes (nom, prénom, organisme et sujet du film). Vous pourrez modifier les données de votre candidature par la suite si votre projet évolue.
Comment envoyer son projet ? Vous avez jusqu’au 15 février 2020 à midi (heure de métropole), pour nous envoyer votre film (formats acceptés : .mp4, .m4v, .avi, .mpeg2 ou .mov). N’attendez pas le dernier moment !
Le jury : les vidéos seront évaluées par un jury composé de représentants de l’animation des RITA, du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation et de diverses structures impliquées dans les RITA en outre-mer.
L’équipe lauréate sera récompensée par un prix et invitée à présenter son film à l’issue du colloque RITA lors du Salon international de l’agriculture le 28 février 2020.
À vos téléphones !
Note d'orientation sur les agricultures des outre-mer
Inrae, Académie d'agriculture de France, Chambre d'agriculture de Martinique
Demande de stage 6 mois
février - juillet 2021
5ème année agronomie tropicale
Demande de stage ISTOM
février - juillet 2021
cf. LM et CV dans le document lié
Du 24 au 30 juin, la direction de la comptabilité et des affaires financières du Cirad a organisé un séminaire avec les directions régionales Réunion-Mayotte et Antilles-Guyane. Six à huit millions d’euros par an, c’est l’enveloppe annuelle des Rita (Réseaux d’innovation et de transfert agricole) que vont gérer les équipes financières du Cirad dans les DOM pour son compte et pour celui de ses partenaires. Le but du séminaire est d’optimiser et homogénéiser les procédures de gestion de ces conventions dans les DOM. Ce séminaire a mobilisé une quinzaine de participants, gestionnaires de convention impliqués dans les Rita dans les DOM, la Direction de la comptabilité et des affaires financières du Cirad, les directions régionales de la Réunion-Mayotte et des Antilles-Guyane et la cellule de coordination nationale des Rita.
Du 21 au 24 novembre : Mayotte, à l'hôtel Sakouli et à l'EPN Coconi
Du 27 novembre au 1er décembre : La réunion, à l'hôtel Floralys, Etang Salé les Bains
Sur inscription
Séminaires, ateliers de travail thématiques, visites de terrain
Diaporama du colloque institutionnel organisé dans le cadre des Rencontres inter-Dom TransAgriDom de Guadeloupe et qui s'est déroulé à Pointe-à-Pitre le 18 mai 2022.
L’agroécologie est aujourd’hui un domaine scientifique d’actualité aux contours flous, parfois sujet à controverse. Le dictionnaire d’agroécologie a été conçu pour définir les contours sémantiques de ce domaine et pour permettre au plus grand nombre d’en comprendre les enjeux et les pratiques.
Son édition en ligne permet une consultation libre et gratuite. Sa structuration et son organisation offrent différents niveaux de lecture et en font un outil dynamique grâce aux images, aux vidéos, aux interviews d’auteur et aux infographies.
Il s’agit également d’un outil évolutif qui doit permettre à d’autres acteurs et territoires de s’en emparer et de participer à son enrichissement en commentant les définitions ou en proposant d’autres termes à définir.
Consultation libre et gratuite
Véronique Batifol-Garandel
Documentaliste, Chargée de veille stratégique, Département Sciences pour l’Action et le Développement (SAD), Inra Toulouse
Laurent Hazard
Directeur de recherche en Agroécologie, Inra Toulouse UMR AGIR
Anne Jacquin
Enseignant chercheur en Télédétection et Système d’Information Géographique, EI-Purpan Toulouse
Marie-Benoît Magrini
Ingénieur de recherche en Economie, Inra Toulouse, UMR AGIR
Rappel des trois composantes de la fertilité des sols. Notion de sol vivant avec focus sur vie biologique des sols avec nécessité de connaître son sol et d'améliorer la composante biologique de la fertilité.
L’épandage de matières organiques fertilisantes (mafor) d’origine agricole, agroindustrielle ou urbaine a pour objectif principal de répondre aux besoins des cultures en fournissant des nutriments aux plantes. La fertilisation organique est aujourd’hui présentée comme un des leviers de la transition agro-écologique dans le sens où l’apport de MAFOR est susceptible d’améliorer les propriétés du sol. A une échelle plus globale, les pratiques
de recyclage agricole des MAFOR participent au modèle d’économie circulaire en permettant d’économiser les ressources et de limiter l’impact environnemental lié au traitement de ces déchets organiques et surtout à la production et au transport d’engrais.
Animateur « Gestion de projets complexes » pour la Direction des services de l’agriculture,
de la forêt et de la pêche (DSA) des Îles Wallis et Futuna.
Film présentant le système d'information des RITA, nommé Coatis
Le focus group européen "Climate-smart (sub)tropical food crops in the EU" a terminé ses travaux et les a rendu publics.
Climate-smart (sub)tropical food crops in the EU | EIP-AGRI (europa.eu)
Tasks of the group :
Auberge du Cèdre, domaine de Cazeneuve,
Lauret
Session de formation à l'outil COATIS à destination des correspondants RITA. Cette session fait partie du programme d'une formation plus large destinée à tous les animateurs RITA.
Ce guide propose des solutions techniques adaptées au contexte tropical pour limiter les populations de bioagresseurs. Il formalise une démarche basée sur un diagnostic du système initial d’une exploitation. L’agriculteur, que je représente, apprendra à limiter les traitements qu’il pensait inévitables. Un conseiller pourra l’aider à adapter, combiner des techniques à partir de celles proposées dans ce guide. Des mesures préventives (prophylaxie, barrières physiques, …) à des méthodes de lutte directe (insectes auxiliaires, désherbage mécanique, …), l’agriculteur disposera d’un large éventail d’alternatives afin de garantir des performances agronomiques, environnementales, économiques et sociales. Paris : Édition Cirad, 210 p., ISBN : 978-2-87614-702-7
Ce carnet regroupe les principales informations de mise en place et de gestion de systèmes fourragers dans les territoires ultramarins.
L'alimentation du bétail, les systèmes fourragers et le rôle des prairies est abordé et explicité de la création d'une prairie à la sécurisation du système fourrager en passant par l'entretien des surfaces fourragères, la conduite du pâturage et l'approvisionnement en eau des animaux.
Document didactique et abondamment illustré à destination des chercheurs intéressés, des techniciens/vulgarisateurs et éleveurs.
Ce document a pour objectif de présenter les résultats de l’expérimentation de l’engraissement de 4 cochons de race locale réalisée en 2015 à l’exploitation du Lycée professionnel agricole de Wallis et Futuna (LPA).
Une boîte à outils pour les échanges de matériel biologique.
Tout échange de matériel biologique doit être accompagné d’un Accord de transfert de matériel biologique (MTA). Conscient de la diversité des cas rencontrés et de la complexité de la réglementation applicable, le Cirad propose Géné-PI, un logiciel gratuit d’aide à la détermination du statut juridique des ressources biologiques et à la rédaction du MTA adapté en cas de transfert à un tiers.
Le logiciel Géné-PI (Ressources Génétiques - Propriété Intellectuelle) répond aux questions :
Utilisation
Vous devez disposer de Windows 98/XP/7 et fournir les réponses aux cinq questions suivantes :
Vous obtiendrez les informations souhaitées à l’écran ainsi que le MTA adapté à votre logiciel de traitement de texte : il ne vous restera plus qu’à indiquer les coordonnées du destinataire de votre matériel biologique. L’interface et les sorties (totalement configurables) sont disponibles en français et en anglais.
Cette boîte à outils logicielle comporte aussi :
Ce logiciel gratuit d’aide à la détermination du statut juridique des ressources biologiques a été déposé à l’Agence de Protection des Programme sous le numéro IDDN 05-400035-000.
Récapitulatif des appels à projets 2019 du
programme H2020 portant sur l'agriculture et la foresterie:
- Sous le Défi ' Alimentation, agriculture, foresterie,
bioeconomie'
- sous le Défi 'Action Climat et environnement'
- sous le Défi 'Energie'
- sous les programmes dédiés au 'Technologies de l'information
et de la communication' et aux 'PME'
Quelques opportunités du programme Horizon 2020 pour la période 2018-2020
- Défi 2 "Sécurité
alimentaire, Agriculture & Foresterie durables, Recherches marines,
maritimes et sur les eaux continentales, Bioéconomie" http://cache.media.education.gouv.fr/file/2017/27/2/26_juin_2017-_PPT_WP_2018_Collectivites_798272.pdf
- Défi 5 "Climat, environnement, efficacité des ressources et matières
premières": http://cache.media.education.gouv.fr/file/2017/26/2/SC5_26-06-2017_798262.pdf
Note Horizon 2020, un enjeu pour les collectivités locales : http://cache.media.education.gouv.fr/file/Fonds_structurels/31/3/Note_CollectiviteH2020_Juillet2017_798313.pdf
Plateforme d'e-learning à destination des PME sur les financements d’Horizon 2020 (accès gratuit, sur inscription) : http://www.horizon2020.gouv.fr/cid118993/e-learning-comprendre-les-financements-pme-d-horizon-2020.html
1) présentations, publiées ce jour, du séminaire sur l'implication des collectivités territoriales dans les défis bioéconomie et environnement d'Horizon 2020, le programme européen de recherche et d'innovation
Organisateurs : points de contacts nationaux
"Bio" et "Environnement"
Au programme : témoignages de porteurs de projets Horizon 2020
impliquant des collectivités, dispositifs d’accompagnement des
acteurs, programme de travail 2018-2020 d'Horizon 2020
Présentations : http://www.horizon2020.gouv.fr/cid119028/presentations-seminaire-sur-implication-des-collectivites-territoriales-dans-les-defis-bioeconomie-environnement-horizon-2020.html
Appels du pilier "Défis sociétaux"- Différents types d'actions soutenues : recherche & innovation (RIA), innovation (IA), coordination et support (CSA)
- Différents niveaux de maturité technologique
- Appels concernant les acteurs publics et/ou privés
- N'hésitez pas à contacter les Points de Contacts nationaux (PCN) dédiés aux différentes opportunités
Paris
Les Réseaux d’innovation et de transfert agricole (Rita) ont organisé leur 4e rencontre annuelle du 2 au 4 mars 2016 à Paris. Ces journées ont permis de présenter les outils d’animation inter-DOM mis en place par la cellule de coordination nationale des Rita. Une occasion aussi d’échanger et de partager des témoignages des professionnels de l’agriculture des DOM.
Caractérisation des miels de Guadeloupe en vue de l’obtention d’une IGP/AOP, recours au sorgho fourrager ensilage pour pallier le déficit en période de carême en Martinique, adoption d’un paillage inter-rangs, de filets anti-insectes et anti-coups de soleil pour les ananas en Guyane, méthode de lutte agro-écologique contre les mouches des fruits et des légumes développée à la Réunion et adaptée aux conditions mahoraises, mais aussi mise en place à la Réunion des Rita « Canne à sucre » et « animal » sur la base du succès du Rita « Horticole »… Autant d’innovations des Rita (phase 1 : 2011-2014), dont les éleveurs et agriculteurs, présents le 4 mars à l’espace Grenelle pour la 4e rencontre annuelle des Rita, ont témoigné.
Afin de faciliter les échanges d’informations et accélérer le transfert, la dimension inter-DOM des RITA a été consolidée en 2015 avec la mise en place de trois outils :
TRAVAILLER AVEC LES INSECTES POUR DES CULTURES PERFORMANTES.
À La Réunion, face aux contraintes d’aménagement liées aux reliefs très importants, les exploitations sont constituées le plus souvent d’une série de petites serres (entre 500 et 1000 m²). Les cycles de culture s’y enchaînent sans qu’il n’y ait vraiment de rupture de l’activité de production, maintenant ainsi une pression parasitaire élevée sur l’exploitation.
Malgré ces conditions difficiles, les acteurs de
la filière ont la volonté de développer la Protection Biologique Intégrée afin
de réduire l’usage des pesticides en maraîchage sous abri.
Sommaire
· EcoPhytoPIC
· Présentation des résultats des essais ananas et bananiers 2016 en Guyane
· Mayotte La Réunion Apiculture
· Journées de RITA • Groupes de travail inter-DOM • Journée du Végétal à Mayotte • Comités de pilotage régionaux des
· RITA
· ACTA
· RITA Mayotte
Sommaire:
Productions animales
Productions végétales
Processus de l’innovation agricole
Les RITA au Sénat
Appels à propositions, Guadeloupe
Le bilan positif du plan Ecophyto depuis sa création en 2008 montre que c’est une bonne boîte à outils grâce aux fermes Dephy, le Certiphyto, les guides de co-conception, le bulletin de santé végétal, l’Ecophytopic (premier portail de la protection intégrée des cultures), une culture commune, la mobilisation et l’évolution des acteurs.
10 après les états généraux de l'outre-mer, les RITA présentent leur nouvelle plaquette "Ensemble, accélérons l'innovation" : Les RITA, un outil d'accompagnement territorial de l'innovation agricole Les RITA de 2009 à 2021 Une gouvernance et une animation à 2 niveaux d'organisation Agricultures ultra-marines : objectifs et enjeux Les acteurs se coordonnent et co-construisent pour innover Les contacts des animateurs RITA dans les DOM et PTOM, et de la correspondante au MAA Coatis : le système d'information des RITA Répondre
par l'innovation aux problématiques des agriculteurs ultra-marins : 18
illustrations d'innovations dans les DOM selon 6 axes : (i) Améliorer
l'alimentation animale et favoriser l'autonomie fourragère (ii)Maitriser
les risques sanitaires en productions animales ou végétales (iii)
Produire mieux grâce à du matériel végétal de qualité (iv) Adopter des
pratiques agroécologiques pour réduire l'usage des pesticides (v) Former
les agriculteurs et les conseillers d'aujourd'hui et de demain (vi)
valoriser la biodiversité et les produits locaux.
Sommaire
Une nouvelle rubrique, Le réseau « numérique et agriculture », Séminaire « réseaux sociaux et agriculture »
Ouvrage de référence: Les matières organiques des sols,
Fiches « espèces » ASSOFWI, Fiches « techniques » ASSOFWI, Diversification fruitière dans l’abricot, Plantes aromatiques et médicinales, Plantes de couverture, Manuel Technique sur les Cultures Fruitières en Guadeloupe – Edition 2015, Des jeunes plants d’agrumes sains à nouveau disponibles, Essai permanent: résistance de variétés d’orangers, Le retour du concombre mahorais
Mayotte: épidémiologie participative pour détecter la maladie du charbon, Guadeloupe: PorKan2, le retour…
Journées RITA durant le SIA, Instruction ministérielle RITA, Guadeloupe: séminaire RUP, Gouvernance et suivi des RITA, Mayotte: journées de l’élevage, Guyane: lettre d’infos RITA
Formations VIVEA 2012-2014 dans les DOM, Stratégie Guadeloupe « formation et RITA »
Apiculture : Caractérisation des miels des Antilles, Etude apiculture Mayotte
Santé animale : Epidémiologie participative à Mayotte
Alimentation animale : Stocks fourragers à base de canne à sucre
Tuba absoluta nouveau ravageur des solanacées, Manuel d’identification et de gestion des ravageurs des cultures maraîchères, Fonctionnement du push-pull?, Les psylles sur les nouvelles variétés d’agrumes
Productions végétales, Fertilité, Productions animales
Lettres d’info Guyane n° 5 et n° 6, RITA Wallis et Futuna
Numérique et agriculture, Groupes de travail thématiques RITA, Ingénierie financière RITA 2
Apiculture : Séminaire Guadeloupe: vertus des produits de la ruche, Prédateurs et parasites des mélipones (Guyane), Etude mélipones et méliponiculture (Guyane)
Alimentation animale : Guide technique de l’éleveur de ruminants (Guyane) 11 fiches alimentation, Guide de l’élevage familial de porcs
Protection des végétaux : Agrumes, citrus greening: portes ouvertes Assofwi, Ananas: bio-agresseurs et leur gestion, Manioc: film « réseau de surveillance des maladies », Gestion agroécologique des mouches: 4 films, 1 document « méthodes de lutte », Quelles plantes de service pour quelle utilisation?, Guide pratique : systèmes de culture tropicaux économes en produits phytosanitaires, Section « cultures tropicales » du portail EcophytoPIC, Rotation des cultures maraîchères, fiche, Associations de plantes maraîchères (fiche), Entretien de l’inter-rang en verger : les broyeurs SDS pour mulching, Mulch papier, Film Inra Guadeloupe, La question EcoPhyto du mois, Bulletins de santé végétale, Flétrissement bactérien: greffage aubergine et tomate, 52ème Index phytosanitaire ACTA
Légumes traditionnels : Maintien des ressources génétiques de variétés anciennes
Bois raméal fragmenté Apapag, Bois raméal fragmenté Solicaz, Charbon de bois agricole, Compost
Lettre d’info Guyane n°7, Livret « cultivons autrement, exemples locaux de techniques agro-écologiques » (Guyane), Guide pour la production de bananes en Guyane, Journée de l’élevage, 31/10/2015, Mayotte
Le réseau RITA est maintenant doté d'une nouvelle plateforme de diffusion et de partage d'information appelée COATIS
COATIS dispose de fonctions très simples à utiliser.
COATIS permet de créer automatiquement autant de sites web indépendants que de membres d'un réseau. Ces sites web partagent alors un véritable système d'information composé des bases de données suivantes :
Des interfaces de recherche puissantes (facettes) facilitent la consultation des données.
Les différentes bases de données sont liées, ce qui permet une navigation hypertexte dans tout le système d'information.
Le Forum des RITA s’active !
Lors des dernières rencontres RITA pendant la semaine du SIA à Paris, les acteurs ont validé l’idée d’échanger sur les outils du transfert, via un forum, accessible sur Coatis.
Le 1er sujet proposé traite des Parcelles de démonstration et sera animé par Gwenn Bourgaut, eRcane, Réunion.
« Parmi les outils de transfert des innovations, la mise en place de parcelles de démonstration chez les producteurs peut s’avérer être un vecteur particulièrement efficace.
Une parcelle de démonstration est une zone cultivée de l’exploitation où l’on introduit une innovation dans l’itinéraire technique, que ne pratiquait pas l’agriculteur.
Elle est obligatoirement attenante à une zone cultivée selon les modalités de l’agriculteur.
A la récolte, on mesure les différences obtenues entre les deux modalités, sur le plan technique comme sur l’aspect économique.
Cet outil agit à l’échelle locale, selon les conditions réelles d’exploitation et porte un caractère de réplicabilité immédiate.
Avez-vous déjà tenté une telle démarche ou une expérience similaire ? Quels sont les facteurs de réussite ? les risques ? comment évaluez-vous la portée de cet outil de transfert ? »
Nous invitons chacun à apporter une contribution sur le sujet : expériences, conseils, écueils à éviter, etc.
L’enthousiasme de chacun autour des échanges déterminera l’intérêt de poursuivre l’exercice sur d’autres sujets.
Le sujet est ouvert du vendredi 15 avril au samedi 14 mai 2022. Une synthèse vous sera proposée lors des rencontres inter-Dom en Guadeloupe. La fiche de capitalisation, une fois validée, sera postée sur Coatis.
Une seule contrainte : être inscrit dans l'annuaire de Coatis.
Cordialement
Sophie Cluzeau-Moulay, Frank Enjalric/Cédric Péret/Jean-Marc Thevenin
Lancement, par le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt Jacques Le Foll, du plan national Agroforesterie en métropole et dans les DOM, comme une composante intégrale du projet agro-écologique.
Cinq axes retenus pour dynamiser l'agroforesterie :
1. Mieux connaitre la diversité des systèmes agroforestiers et leur fonctionnement
2. Améliorer le cadre réglementaire et juridique et renforcer les appuis financiers
3. Développer le conseil, la formation et la promotion de l'agroforesterie
4. Améliorer la valorisation économique des productions de l'agroforesterie de manière durable
5. Promouvoir et diffuser l'agroforesterie à l'international
Le programme européen Horizon 2020 soutient la croissance
d’entreprises innovantes
Horizon 2020 est le programme de financement de la recherche et
de l’innovation de l’Union européenne pour la période 2014-2020.
Il réserve
8,6 milliards d’euros pour les PME innovantes, les PME à fort
potentiel de recherche, les start-up, les entreprises de taille
intermédiaire (ETI).
Pour en savoir plus (brochure les PME et l'Europe en PJ)
: http://cache.media.education.gouv.fr/file/PME/97/9/PME-europe-2014_300979.pdf
Points de contacts nationaux Horizon 2020 pour les PME : http://www.horizon2020.gouv.fr/cid73956/le-point-contact-national-pme.html
Les animateurs régionaux (des 5 DOM) et
nationaux des RITA se sont retrouvés pendant une semaine dans la région de
Montpellier, du 9 au 13 octobre 2017, avec comme objectifs d’approfondir leurs
connaissances et de partager leur expérience sur divers aspects :
Une semaine en résidentiel qui permet aussi d’apprendre à mieux se connaitre pour mieux collaborer et interagir et apporter de la cohésion au sein du groupe.
Avec le soutien financier du FAFSEA et du Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation, via ses conventions d'animation des RITA avec le Cirad et l'Acta.
L’ensilage est une technique de conservation de fourrages verts à l’abri de l’air. C’est le même principe qu’une boîte de conserve : conserver des aliments dans une boîte hermétique qui ne laisse pas passer d’air. Cependant la bonne conservation de l’ensilage est liée à différents facteurs présentés décrits dans ce documents.
Une gamme complète de logiciels de modélisation des plantes et de simulation de paysages en trois dimensions.
Ces logiciels sont issus des recherches sur la modélisation de la croissance des plantes au Cirad, connue sous le nom d'AMAP, et commercialisés par la société BIONATICS. Ils modélisent des plantes pour des utilisations aussi diverses que les jeux vidéo, les environnements dynamiques, l'architecture ou encore pour simuler des paysages.
Bionatics, natFX, REALnat et EASYnat sont des marques déposées de Bionatics S.A. La technologie AMAP est une marque déposée du Cirad.
BIONATICS est le partenaire commercial du Cirad pour les produits issus des recherches sur la modélisation de la croissance des plantes.
L’index reprend les grands principes de la protection des plantes et présente la totalité des substances actives homologuées et commercialisées en France. Il présente la totalité des substances actives homologuées et commercialisées en France.
Le projet « le développement rural par la coopération » est lauréat du programme Mobilisation Collective pour le Développement Rural du Réseau Rural Français. C’est un projet partenarial qui prolonge les travaux menés par l'Institut des Territoires Coopératifs depuis 2015 sur la maturité coopérative. Il vise à produire, mettre en œuvre, et diffuser une connaissance nouvelle sur le comment coopérer, afin de contribuer au développement rural par la coopération.
Sur les 3
années du projet, l’Observatoire de l’Implicite mène de longues
itinérances à pied à la rencontre de collectifs acteurs de la
coopération sur leur territoire. En automne 2018, la première s’est
déroulée de Charleville-Mézières à Dijon. Ce printemps, la deuxième
partira d’Aurillac (Cantal) pour se terminer à Tréban (Allier) avec des
étapes à Murat, Saint-Flour, Saugues, Issoire, Clermont-Ferrand, Thiers
et Bourbon-l’Archambault. Deux autres itinérances sont prévues d’ici
2020. Au total, 40 à 45 collectifs coopératifs, agissant dans tous les
domaines (développement territorial, agriculture, économie, social,
écologie, habitat, éducation, culture…) et tous acteurs du développement
rural rencontreront l’Observatoire de l’Implicite. Ces rencontres leur
permettront de développer leur maturité coopérative et les dynamiques de
coopération sur leur territoire.
Le projet « le développement rural par la coopération » est lauréat du programme Mobilisation Collective pour le Développement Rural du Réseau Rural Français. C’est un projet partenarial qui prolonge les travaux menés par l'Institut des Territoires Coopératifs depuis 2015 sur la maturité coopérative. Il vise à produire, mettre en œuvre, et diffuser une connaissance nouvelle sur le comment coopérer, afin de contribuer au développement rural par la coopération.
Sur les 3
années du projet, l’Observatoire de l’Implicite mène de longues
itinérances à pied à la rencontre de collectifs acteurs de la
coopération sur leur territoire. En automne 2018, la première s’est
déroulée de Charleville-Mézières à Dijon. Ce printemps, la deuxième
partira d’Aurillac (Cantal) pour se terminer à Tréban (Allier) avec des
étapes à Murat, Saint-Flour, Saugues, Issoire, Clermont-Ferrand, Thiers
et Bourbon-l’Archambault. Deux autres itinérances sont prévues d’ici
2020. Au total, 40 à 45 collectifs coopératifs, agissant dans tous les
domaines (développement territorial, agriculture, économie, social,
écologie, habitat, éducation, culture…) et tous acteurs du développement
rural rencontreront l’Observatoire de l’Implicite. Ces rencontres leur
permettront de développer leur maturité coopérative et les dynamiques de
coopération sur leur territoire.
Explications et présentation fertilité des sols ; Plaidoyer pour une gestion de la matière organique des sols et vie biologiques, avec présentation approches de terrain
Les vidéos produites dans le cadre des Rencontres AgroEcoDom Réunion-Mayotte de novembre 2017 sont en ligne sur Coatis.
- Agriculture familiale
- Agroforesterie
- Apiculture - Varroa
- Biosécurité en élevage avicole
- Biosécurité en élevage de ruminants
- Fertilisation organique de la canne à sucre
- Fourrages pour l'alimentation des bovins
- Gestion agroécologique des bioagresseurs des cultures
- Gestion des prairies
- Apiculture - vers un miel de qualité
L’agroécologie est aujourd’hui un domaine scientifique d’actualité aux contours flous, parfois sujet à controverse. Le dictionnaire d’agroécologie a été conçu pour définir les contours sémantiques de ce domaine et pour permettre au plus grand nombre d’en comprendre les enjeux et les pratiques.
Son édition en ligne permet une consultation libre et gratuite. Sa structuration et son organisation offrent différents niveaux de lecture et en font un outil dynamique grâce aux images, aux vidéos, aux interviews d’auteur et aux infographies.
Il s’agit également d’un outil évolutif qui doit permettre à d’autres acteurs et territoires de s’en emparer et de participer à son enrichissement en commentant les définitions ou en proposant d’autres termes à définir.
En 2013, Véronique Batifol-Garandel et Marie-Colette Fauré (Inra, Toulouse) mettent en œuvre, à l’échelle de la région Midi-Pyrénées, un dispositif de veille territoriale sur l’Agroécologie. Les informations traquées à partir de sources scientifiques, règlementaires, associatives, administratives … issues de pages Web, de sites internet, de flux RSS, de blogs, de la presse générale et spécialisée, …, sont collectées, analysées puis validées.
Ce travail a permis de capitaliser plus de 300 termes qui définissent à partir de l’observation et de l’analyse des pratiques de terrain, les différents champs liés au domaine de l’agroécologie. Ils constituent une ressource terminologique qui méritait d’être organisée et diffusée. De ce constat est né le projet de dictionnaire d’Agroécologie.
La Mobilisation Collective pour le Développement Rural « AgroEcoDom » a pour objectif d’encourager la conception et l’utilisation de systèmes de production agricole et de pratiques agronomiques respectueuses de l’environnement en s’appuyant sur les fonctionnalités offertes par les écosystèmes. Il s’agira en particulier de valoriser la biodiversité ainsi que les processus biologiques et écologiques afin de limiter le recours aux intrants conventionnels, le gaspillage des ressources naturelles et les pollutions.
« AgroEcoDom » vise à alimenter le débat national et ainsi à contribuer au projet agro-écologique pour la France en valorisant ses expériences tropicales dans les DOM.
- mise en place de groupes de travail multidisciplinaires et multi partenariaux sur des thématiques inter-régionales qui seront issues de l’analyse de l’état de l’art faite lors des premiers mois du projet
- valorisation et le partage d’informations et d’expériences pour un bénéfice réciproque entre les territoires domiens et la métropole et dans un souci de mutualisation des connaissances et d’échange de bonnes pratiques
- la production d’outils mutualisés au bénéfice des partenaires du monde rural et qui comprendront en particulier des supports pédagogiques et informatifs, protocoles expérimentaux etc. pour une meilleure formation et information des acteurs concernés par l’agro-écologie
- la stabilisation à moyen terme des groupes de travail par :
o la construction de réponses à des appels à projets inter-Dom/Métropole visant à optimiser le chaine d’innovation Recherche-Expérimentation-Formation-Développement
o la création éventuelle de RMT ou toute forme de consortium permettant une mise en synergie des compétences mais aussi un appui aux territoires les plus demandeurs
WP 1. Coordination – Animation
WP 2. Etat de l’art thématique
WP 3. Un partage d’expériences et une sensibilisation à plusieurs échelles
WP 4. Transfert et Pérennisation
WP 1. Coordination – Animation
Tâche 1.1 : Mise en place de la MCDR
Tâche 1.2 : Gestion administrative et financière
Tâche 1.3 : Animation technique
Tâche 1.4 : Communication
Tâche 1.5 : Evaluation
WP 2. Etat de l’art thématique
Tâche 2.1 : Etat de l’art pour les thématiques du secteur végétal
Tâche 2.2 : Etat de l’art pour les thématiques du secteur animal
WP 3. Un partage d’expériences et une sensibilisation à plusieurs échelles
Tâche 3.1 : Une sensibilisation locale
Tâche 3.2 : Une sensibilisation et une fertilisation croisée régionales
WP 4. Transfert et Pérennisation
Tâche 4.1 : Transfert
Tâche 4.2 : Pérennisation - Prospection
l’UMR SELMET du CIRAD propose le poste suivant : Agronome spécialiste
de la gestion et de l’évaluation multicritères des systèmes
fourragers. Cette offre est publiée en ligne jusqu’au
07/02/2021 sous la référence 4416 :
https://cirad-recrute.talent-soft.com/offre-de-emploi/emploi-agronome-specialiste-de-la-gestion-et-de-l-evaluation-multicriteres-des-systemes-fourragers-f-h_4416.aspx
Ce poste est positionné à la Réunion, mais avec une partie (environ
25%) du temps consacré à l'appui d'autres équipes de Selmet
travaillant sur les systèmes fourragers tropicaux (Guyane et
Amérique du Sud, Afrique de l'Ouest, Nouvelle Calédonie) et la
consolidation de réseaux de recherche.
Animateur « Gestion de projets complexes » pour la Direction des services de l’agriculture,
de la forêt et de la pêche (DSA) des Îles Wallis et Futuna.
Gestion de projets : Réponses à appels à projets locaux, nationaux et internationaux,
accompagnement méthodologique, appui à la mise en oeuvre des projets, diffusion de
bonnes pratiques, animation coordination vers les participants aux projets.
Communication : Alimenter l’intranet du Territoire, rédiger le journal d’information interne à
la direction, mettre en place des outils de communication (posters,…)
Le CIRAD recrute :
- Ingénieur
agronome Cacao Guyane (H/F) en CDD :
https://www.cirad.fr/emplois-stages/postes-a-pourvoir/chercheurs/ingenieur-agronome-cacao-guyane-h-f
Date de clôture
le : 25/03/2018
Dominique Pallet, UMR QUALISUD
Philip Aguilar, UMR QUALISUD
Offre d'un poste de volontariat en Côte d'ivoire sur la conception de systèmes de cultures agroécologiques à base de bananier
Prise du poste dès que possible
A la demande de la DEAL de Mayotte, le BRGM mène une étude
pluriannuelle (2014-2020) pour comprendre, prévenir et remédier aux
phénomènes d'érosion des sols. Les objectifs sont multiples :
- La compréhension et la quantification des processus d’érosion,
- L’identification des zones à risque prioritaires et la mise en place de mesures de protection,
-
La prévention et la remédiation au travers d’une sensibilisation de la
population et des acteurs locaux et d’une mobilisation de leviers
incitatifs et réglementaires.
Dans ce cadre, le BRGM propose un stage intitulé "Acquisition, analyse et valorisation de données hydrologiques et sédimentaires de l’observatoire érosion".
L’objectif de ce stage est d’étudier les processus de ruissellement et
d’érosion des sols depuis l’échelle de la parcelle à celle du bassin
versant.
Stage Master 2 ou Ingénieur, d'une durée de 6 mois à partir de février-mars 2019.
Voir le descriptif de l'offre dans la Bibliothèque.
Candidature à adresser au plus tard le 9/11/2018.
La référence pour comprendre et adopter le biocontrôle
Toutes les clés pour comprendre le fonctionnement des solutions de biocontrôle
• Définitions, panorama des solutions, réglementation
• 13 fiches exemples de mise en oeuvre pour différentes filières
Chaque année, un répertoire actualisé des substances, des produits de biocontrôle et des macro-organismes commercialisés en France
• Un repérage simple des produits utilisables en agriculture biologique avec le picto UAB
• et ceux dont l’emploi est autorisé dans les jardins pour amateurs avec le ceux dont l’emploi est autorisé dans les jardins pour amateurs avec le ceux dont l’emploi est autorisé dans les jardins pour les amateurs
De nombreux contacts indispensables mis à jour
3 index de couleur pour faciliter la recherche selon vos besoins
• Par culture et par usage
• Par spécialité commerciale
• Par substance active ou macro-organisme
L'agriculture de conservation comme solution pour repenser et adapter l'agriculture familiale aux contraintes environnementales. Des témoignages du Cambodge, du Cameroun et de Madagascar.
10 après les états généraux de l'outre-mer, les RITA présentent leur nouvelle plaquette "Ensemble, accélérons l'innovation" :
Les RITA, un outil d'accompagnement territorial de l'innovation agricole
Les RITA de 2009 à 2021
Une gouvernance et une animation à 2 niveaux d'organisation
Agricultures ultra-marines : objectifs et enjeux
Les acteurs se coordonnent et co-construisent pour innover
Les contacts des animateurs RITA dans les DOM et PTOM, et de la correspondante au MAA
Coatis : le système d'information des RITA
Répondre par l'innovation aux problématiques des agriculteurs ultra-marins : 18 illustrations d'innovations dans les DOM selon 6 axes : (i) Améliorer l'alimentation animale et favoriser l'autonomie fourragère (ii)Maitriser les risques sanitaires en productions animales ou végétales (iii) Produire mieux grâce à du matériel végétal de qualité (iv) Adopter des pratiques agroécologiques pour réduire l'usage des pesticides (v) Former les agriculteurs et les conseillers d'aujourd'hui et de demain (vi) valoriser la biodiversité et les produits locaux.
Descriptif d'un poste de Volontaire International en Administration
Basé en Côte d'Ivoire avec déplacements au Cameroun et au Ghana
Prise de poste dès que possible.
Ingénieur pour la conception de systèmes de cultures agroécologiques à base de bananier en Afrique
L'animation nationale des RITA annonce la tenue des Rencontres annuelles des RITA :
- 27 et 28 février 2019 : journées techniques (Projet TransAgriDom, Epidémiosurveillance, Agriculture biologique, ateliers thématiques inter-DOM). Maison Nationale des Eleveurs, 149 rue de Bercy, Paris 12
Sur invitation uniquement (cf. contacts) - inscription obligatoire - nombre de places limité - public technique
- 1er mars 2019 : colloque "Agir pour le développement durable des productions agricoles : les agriculteurs, partenaires‐clés des RITA". Salon International de l'Agriculture (Espace 2000), Porte de Versailles, Paris 15
Inscription obligatoire
L’observatoire « ODR » donne accès pour des utilisateurs agréés à des informations et des indicateurs sur l'évolution de l'agriculture (emploi, structures, productions) et de l'économie des territoires ruraux, sur les politiques agricoles et rurales, sur l'agroenvironnement, sur les signes de qualité, etc.
L'information est présentée sous forme d'articles et de dossiers thématiques dans lesquels sont mis à disposition de façon interactive des tableaux d'indicateurs et des cartes. Les domaines couverts sont définis avec les partenaires des différents réseaux participant au développement de la plateforme.
L'ODR est un outil pour les travaux d'évaluation des Programmes de Développement Rural (Réseau Evaluation).
A ce titre il est financé par le Fond Europérn Agricole de
Développement Rural (FEADER). C'est aussi un outil d'élaboration de
tableaux de bord de l'emploi agricole (Réseau Emploi) et un répertoire des signes d'identification de la qualité et de l'origine (Réseau Qualité). C'est aussi un outil au service de la recherche (Réseau Recherche et Réseau Systèmes Agricoles).
Le nombre des participants, les sources de financement, les coûts et l’organisation de toutes les formations financées Vivea sont présentés pour la période 2012-2014. Les orientations et les perspectives sont également discutées pour la période 2014-2016, ainsi que les nouveaux partenariats.
Présentation faites par le comité directeur du projet PAEPARD lors d'un atelier de capitalization faisant suite à la visite d'une usine de transformation de jus d'anans à Cotounou le 12 décembre.
Cette présentation met en avant les enjeux de l'indistrualisation de la fabrication du jus d'ananas par les petits producteurs au Bénin.
L'équipe d'EcophytoPIC met à votre disposition quatre moyens d'information sur l'évolution du contenu du portail, adaptés à vos attente : Twitter, Facebook, Flux RSS, Lettre mensuelle d'information
La stratégie push-pull est une technique en cours d'étude et encore peu développée dans nos cultures de métropole. Elle consiste à rendre la culture répulsive pour les ravageurs aériens (push) tout en les attirant (pull) sur des zones où ils peuvent être gérés par destruction physique, piégés ou simplement détournés de la culture au stade sensible. En dernier recours, une intervention chimique adaptée peut être réalisée. La destruction doit être réalisée au bon moment avant que le ravageur n'ait fini son cycle et ne se dissémine. La répulsion ou l’attraction sont provoquées par l’application de produits (appâts, diffuseurs…), par la mise en place de plantes ou de couverts végétaux. Cette technique est applicable sur de petites surfaces et est adaptable pour les cultures protégées ou sous serres en utilisant des plantes de service en pots. En général, les plantes répulsives sont installées au sein de la parcelle, associées aux plantes cultivées et les plantes attractives en bordure de parcelle. L’exemple le plus connu est la mise en œuvre du push-pull contre la pyrale du maïs en Afrique : la pyrale est repoussée par l’odeur du Desmodium, une légumineuse plantée entre les rangs de maïs, et est attirée par "l’herbe à éléphant" située autour de la culture dans laquelle elle s’installe. Une fois un certain niveau d’infestation atteint, l’herbe à éléphant produit un mucilage qui étouffe les larves de la pyrale. Retrouvez d'autres exemples de stratégies push-pull dans la fiche technique n°15 du Guide tropical. (Texte intégral)
Races créoles en élevage bovin ultramarin. rappels originalités des races créoles suite introductions historiques et adaptation locale. Perceptions et témoignages d'éleveurs Guadeloupéens, de chercheurs et techniciens de la filière
Les Réseaux d’innovation et de transfert agricole (Rita) ont été mis en place fin 2011 suite au Conseil interministériel de l’Outre-Mer (CIOM) de 2009. Ils visent à accompagner le développement local des productions de diversification animale et végétale dans les Départements d’Outre-Mer (DOM). Ils regroupent l’ensemble des acteurs du dispositif recherche, formation et développement des DOM et ont pour objet de co-construire et de réaliser des actions de recherche et développement, d’expérimentation, de démonstration et de transfert en réponse aux besoins exprimés localement par les professionnels. Cependant, l'accent a en particulier été mis sur le besoin de disposer d'un système d'information plus efficace afin de favoriser le transfert des connaissances vers les producteurs et de renforcer les liens entre acteurs. Afin de développer des outils destinés à une meilleure communication et diffusion de l'information technique, en particulier celle produite dans le cadre des Rita, l'équipe d'animation nationale des Rita a élaboré un questionnaire en collaboration avec en particulier les membres du Comité de suivi des Rita et la commission communication de Guadeloupe. Les résultats exposés sur ce document concernent le profil des répondants, leurs habitudes et besoins en termes de communication et de gestion de l’information, ainsi que leurs habitudes en termes de travail collaboratif.
Mise en place des commissions communication pour faire connaître le rôle des Rita en Guadeloupe et en Martinique. Article publié dans La vie des Rita n°3.
Diaporama de présentation des Rencontres RITA organisées le 1er mars 2024 dans le cadre du Salon International de l'Agriculture.
Livret du participant aux Rencontres RITA du 1er mars 2024 dans le cadre du Salon international de l'agriculture
Les Rencontres RITA du 1er mars au Salon international de l'agriculture 2024 : 140 participants, 11 territoires ultramarins réunis, 14 intervenants, en présence des présidentes de l'Acta, du Cirad et du président de Chambres d'agriculture France, du Directeur général de l'Enseignement et de la Récherche, du Délégué interministériel à la transformation agricole des outre-mer et de représentants du ministère des Outre-mer
3 séquences de témoignages :
- Se saisir de la question du changement climatique dans nos agricultures Outre-mer
- Demain, des alternatives pour la protection et le traitement des cultures ultramarines
- Souveraineté alimentaire dans les territoires : du concept à la pratique
Diaporama de la première matinée des Rencontres annuelles 2022 qui comprend 2 parties :
Session plénière du 3e jour des Rencontres RITA du SIA 2022 avec deux perties :
1. PLAN DE RELANCE ET FRANCE 2030
- France 2030, stratégies d'accélérationn au srevice de la 3e révolution agricole et de
l'alimentation santé
2. GESTION DE l'ENHERBEMENT EN MILIEU TROPICAL
- Problèmes rencontrés et alternatives testées en canne à sucre
- Situation dans les autres productions
- Point sur la réévaluation des herbicides
- Conclusions et perspectives
Diaporama de la session plénière du 3 mars 2022, qui comprend deux parties :
Diaporama de la session plénière du 4 mars 2022, qui comprend 2 parties :
Diaporamas et vidéos des sessions plénières des Rencontres de mars 2022
Programme des rencontres annuelles des RITA lors de la semaine du Salon International de l'Agriculture.
2 - 4 mars 2022
Paris
Session plénière du premier jour avec au programme, deux parties :
1. EUROPE
- Projet Réseau Rural Français TransAgriDom
- Politiques européennes 2021-2027 :
• La réforme de la PAC va-t-elle impacter les DOM ?
• Les grandes lignes du programme Horizon Europe
- Focus Groupe PEI-Agri « Climate-smart (sub)tropical food crops in the UE »
2. ÉCONOMIE
- Transition agro-écologique : une approche pragmatique de l'évaluation du changement des pratiques
Session plénière du 2e jour des Rencontres RITA du SIA 2022 avec deux parties :
1. FORMATION AGRICOLE - RÉNOVATIOn DU BTS DARC
- L'enseignement agricole en pratique : l'exemple des territoires ultra-marins
- L'ingéniérie de formation et la méthodologie d'élaboration d'un diplôme professionnel au MAA
- La rénovation d'un diplôme et son enregistrement à France compétences
2. TRANSFERT DES INNOVATIONS
- Illustration d'exemples d'outils développés dans le cadre inter-DOOM
- Vers une stratégie de partage inter-Dom des expériences acquises
- Exemple du RITA Guadeloupe
Guyane
Après l'organisation de rencontre sen Martinique (2016) et à La Réunion et Mayotte (2017), la Guyane accueille les acteurs des RITA en provenance des 5 Dom, des territoires du Pacifique et de Métropole.
Au programme : 3 jours de visites de terrain, 2 jours d'ateliers, un colloque institutionnel et un séminaire technique de restitution des ateliers.
Ananas récoltés au Bénin au mois d'octobre pour transformation en ju de fruit.
Afin que les instituts techniques agricoles (ITA) prennent pleinement conscience de l’évolution numérique et fassent évoluer leurs pratiques de R&D, le Conseil d’administration de l’Acta (tête de réseau des ITA) a décidé la création d’un groupe numérique le 26 novembre 2014. Cela a pris la forme d’un réseau et a été officialisé lors du salon SIA-SIMA en février 2015. Cette première lettre d’information a pour but d’informer sur les contours et les activités du groupe et de vous informer de l’organisation d’un premier workshop en octobre 2015. Le groupe numérique a pour but de mettre le numérique au service de la performance des filières agricoles, mais également au service des activités de R&D des ITA. L’objectif est que l’ensemble des ITA du réseau Acta ait plus de visibilité sur les projets, les orientations et tendances, les réalisations du numérique dans les différents champs d’application de l’agriculture et pour monter des nouveaux projets dans le champ du numérique.
Réunion d'échanges inter-réseaux (données collectées, indicateurs, outils de suivi, modalités d'animation...) avec les animateurs des 3 réseaux suivants :
- Réseaux de Références en productions végétales
- Réseaux de Références en élevage
- Réseau DEPHY
Mayotte - La Réunion : 20 novembre au 1er décembre 2017
Au programme : ateliers de travail, visites de terrain, colloques
Thématiques abordées : production de matériel végétal de qualité, plantes de services, alimentation des bovins, biosécurité des élevages, fertilité des sols, petite agriculture familiale, apiculture, protection biologique intégrée…
AgroEcoDom est un projet financé par le Réseau Rural National et l’Europe. Il a pour objectif de renforcer les liens inter-DOM au sein des Réseaux d’Innovation et de Transfert Agricole (RITA), afin de faciliter le transfert d’innovations vers les agriculteurs.
Le Cirad, chef de projet, a organisé une semaine de rencontres inter-DOM en Martinique début décembre 2016 et organisera une nouvelle série de rencontres à Mayotte et à La Réunion en novembre 2017.
Renseignements : jean-marc.thevenin@cirad.fr
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
VIVEA Guadeloupe
Cédric COUTELLIER - Président du Comité VIVEA Guadeloupe
VIVEA est un Fonds d’assurance formation (FAF) des actifs non-salariés agricoles. Il accompagne les chefs d’entreprise agricole dans le développement de leurs compétences.
Ses missions : mutualiser la collecte, étudier les besoins en compétences, orienter l’offre de formation, financer les formations professionnelles, rechercher et gérer des cofinancements.
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
CIRAD
3 principes et 5 leviers pour l'adaptation de l'agriculture en Outre-mer.
Nadine Andrieu
Initiative 4/1000
Stocker du carbone dans les sols agricoles et forestiers ultramarins : état des connaissances et leviers d’action.
Julien Demenois
L’Initiative internationale « 4 pour 1000 » vise à mettre en place des actions concrètes pour augmenter les quantités de carbone stocké dans les sols et atténuer le changement climatique, notamment par des pratiques agricoles et forestières adaptées. Menée par le Cirad, INRAE et l’IRD (Demenois et al., 2023), l’étude « 4P1000 Outre mer » dresse un bilan inédit des stocks de carbone du sol en outre-mer. En effet, si le potentiel des sols métropolitains a fait l’objet d’une évaluation en 2019, celui des territoires ultramarins était jusqu’ici méconnu.
Dans le cadre de l’étude « 4 pour 1000 Outre-mer », les auteurs soulignent deux enseignements. En matière de stocks de carbone, les territoires ultramarins jouent un rôle important malgré leur faible superficie : ils équivalent à environ 20 % des stocks de carbone des sols de métropole. Cela s’explique essentiellement par la minéralogie originale de ces sols développés sur roches volcaniques, mais révèle également l’impact déterminants de leurs usages (forêt, prairie, canne à sucre, etc.) et des pratiques agricoles. Deuxième constat : les données sur le carbone du sol dans ces territoires sont incomplètes. Les sols de la Guadeloupe, de la Martinique, de Guyane et de La Réunion sont documentés de façon conséquente mais néanmoins parcellaire.
En revanche, aucune information n’existe pour Mayotte, Saint-Barthélemy et Saint-Martin. Sur la base des données et modèles existants, les auteurs formulent des recommandations opérationnelles et de recherche pour préserver ces stocks élevés et répondre aux grands enjeux de l’agriculture face au changement climatique.
Trois principales recommandation émergent : les stocks de carbone du sol sont élevés et un enjeu majeur est leur préservation ; rémunérer les services écosystémiques associés aux pratiques agricoles et forestières préservant les stocks des sols ; développer des approches coconstruites d’évaluation de scénarios agroécologiques à l’échelle de chaque territoire ultramarin.
Chambre d’agriculture de Guyane
La gestion fourragère en élevage bovin en Guyane
Olivier Letellier et al.
En Guyane les surfaces totalement en herbe dédiées à la filière représentent 13.700 hectares (Agreste 2019 DAAF) pour 240 détenteurs avec environ 16.500 bovins et 1.300 bubalins. L’alimentation se fait exclusivement à base d’herbe et de complémentation à base de céréales importées. Le pâturage en Guyane de par la surface disponible permet essentiellement un pâturage extensif.
Les techniques d’installation des prairies en Guyane se révèlent variées et assez bien maîtrisées par les éleveurs. Leur entretien reste toutefois plus délicat, une majorité des surfaces laissant apparaître plus de 20% de dégradation du couvert par une contribution spécifique des adventices à l’ensemble de la végétation. Malgré cette contrainte, l’âge moyen des prairies à leur première rénovation se situe entre six et huit ans, les travaux réalisés consistent en un rabattage de la végétation, un retournement avec un cover-crop, et un semis ou un bouturage. Les prairies âgées de plus de vingt ans qui présentent des flores saines reçoivent toutes des apports phosphatés et sont exploitées dans des rotations régulières avec des chargements relativement stables.
L’entretien et la valorisation des prairies est un point de vigilance important pour une bonne gestion de la ressource fourragère, au regard des épisodes climatiques que subit le département depuis quelques années : alternance entre les inondations et la sècheresse. La gestion de la prairie est primordiale d’un point de vue économique pour les éleveurs, mais le CIRAD par son étude du stockage du carbone par les prairies (CARPAGG 2009-2013) a prouvé que ces dernières sont de plus des puits de carbone, dont le potentiel de stockage est variable selon leur âge et selon leur utilisation par les éleveurs (notamment le chargement).
INRAE
Développer l’agriculture climato-intelligente en Guadeloupe.
Jean-Marc Blazy
L’agriculture climato-intelligente vise une triple performance d’adaptation aux aléas climatiques, d’atténuation des GES et de sécurité alimentaire des territoires. Pour atteindre ces objectifs et orienter les investissements et les politiques, le projet EXPLORER (Blazy et al., 2023) a été développé en Guadeloupe. Il aborde une approche radicale de transition agroécologique en reconcevant les systèmes agricoles à partir d’une méthodologie en 4 étapes : 1) établissement de projections de changement climatique, 2) diagnostic de la vulnérabilité des exploitations, 3) conception et expérimentation de systèmes innovants et 4) modélisation de l’impact potentiel et des conditions de développement à l’échelle régionale.
Les résultats obtenus montrent que les exploitations agricoles sont vulnérables de manière diverse et que les principaux aléas sont les sécheresses, les vagues de chaleur et les ouragans. Le niveau de vulnérabilité des exploitations dépend de la position dans le territoire, des techniques culturales, des cultures et génotypes et de l’environnement de la parcelle. Les impacts moyens pourraient être de 33% sur la production pour la période 2055-2080. Inspiré des principes du jardin créole, le système baptisé KARUSMART présente des performances supérieures pour 15 des 19 indicateurs utilisés avec une nette amélioration de la marge brute (8100 $. ha-1 vs 3300 $.ha-1), des performances alimentaires (8 pers.ha-1 vs 3 pers.ha-1) et du bilan de GES (-1.1 tCO2eq.ha-1 vs +2.4 tCO2eq.ha-1).
En modélisant des scénarios de transition, nous avons identifié la nécessité de leviers à mettre
en place : augmentation de la main d’œuvre agricole disponible, formation des agriculteurs,
développement de circuits-courts et écolabels, révisions des politiques agricoles en faveur de
l’agroécologie. En mobilisant cet ensemble de leviers, l’adoption massive des activités
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proposées serait possible et permettrait de réduire l’impact potentiel du changement
climatique et la pression environnementale, tout en améliorant la souveraineté alimentaire et
en séquestrant du carbone dans les sols.
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
BRGM
L’importance des ressources en eaux souterraines dans les stratégies d’adaptations des territoires ultramarins au changement climatique.
Benoît Vittecoq
Le changement climatique créé des défis structurels dans la gestion des ressources en eau à l’échelle de chaque territoire. Pour résoudre ces problématiques de façon collective il est nécessaire de partager la connaissance, les constats, les blocages et les retours d’expériences.
Les ressources en eau souterraine représentent en effet un pilier fondamental du cycle de l’eau et sont ainsi à prendre en compte dans les stratégies d’adaptation des territoires au changement climatique. Les aquifères souterrains sont de véritables réserves moins vulnérables aux variations saisonnières, aux sécheresses et aux évènements météorologiques extrêmes que les rivières ou les barrages. Quand ils sont suffisamment bien connus, suivis et gérés, ils peuvent fournir une source d’eau fiable qui peut être utilisée pour atténuer les effets négatifs du changement climatique, en particulier sur l’agriculture. Une méconnaissance peut à l’inverse amener à des déficits pouvant engendrer des dommages écologiques et économiques à court, moyen et long terme.
Chaque territoire possède des caractéristiques géologiques et hydrogéologiques spécifiques qui doivent être appréhendées pour définir des stratégies locales adaptées. La présentation du BRGM s’intéressera dans un premier temps à préciser les différents types d’aquifères des territoires ultramarins, les conséquences à attendre du changement climatique sur ces ressources puis, au travers de quelques exemples aux Antilles, à Saint-Pierre et Miquelon et en Polynésie, quelques résultats d’études scientifiques ayant récemment été menées.
Enfin, quelques pistes de réflexion seront proposées pour mieux connaitre la ressource, suivre leur qualité et leur évolution dans le temps, identifier de nouvelles ressources et anticiper l’évolution de la disponibilité des eaux souterraines.
MET - DEB
Présentation générale du Plan eau DOM
Najib Mahfoudi
Chambre d’agriculture de Martinique
Evaluation de la pression quantitative de l’irrigation à la Martinique
Jean-Daniel Martineau
Les volumes prélevés pour les besoins de l’agriculture dépendent à l'échelle d’un territoire, de l’importance des activités agricoles, de la nature des cultures, de la zone considérée, du climat et du type d’irrigation pratiquée, mais aussi de la disponibilité de la ressource en eau. L’Office de l’Eau a confié à la Chambre d’Agriculture la réalisation d’une étude afin de quantifier les besoins en eau à usage agricole à la Martinique. L’objectif était d’évaluer la pression exercée par l’agriculture et d’en mesurer l’impact par masse d’eau et par bassin versant. Ce travail répond à la Directive Cadre sur l’Eau notamment pour la réalisation d’un Etat Des Lieux (EDL) en préalable à la révision du SDAGE.
L’estimation du besoin en eau agricole englobe l’ensemble des activités des exploitations. Le besoin en irrigation est réalisé par modélisation du bilan hydrique. Il permet, à l’échelle de la masse d’eau et du bassin versant, d’estimer en fonction des différents paramètres climatiques, pédologiques et culturaux les volumes d’eau mobilisés pour les usages agricoles. L’analyse des chroniques pluviométriques a permis de définir et de catégoriser des conditions climatiques envisageables qui définiront des scenarios.
Les autres besoins sont déterminés suivant le type d’usage identifié (lavage de fruits, autres).
Les résultats obtenus montrent qu’un peu plus de 80% du besoin annuel en eau d’irrigation
des cultures s’exprime durant le carême (février à avril). La production bananière mobilise à
elle seule 80% des besoins en eau et représente 75 % des surfaces irriguées.
En période de fort déficit, les besoins en eau, sont 3 fois plus importants sur l’ensemble des
masses d’eau. Cette période se traduit également par un déficit de la ressource en eau de
surface peu propice à satisfaire le besoin en eau d’irrigation.
Malgré une ressource en eau de surface disponible, des risques importants de pénuries
saisonnières existent sur les bassins où se concentrent, grandes cultures et prélèvements AEP
(conflits d’usages).
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
Chambre d’agriculture de La Réunion
L’accompagnement des agriculteurs en période post-cyclonique : comment orienter les financements pour réagir au plus vite et prendre en compte ce risque dans la construction des outils d’accompagnement ?
Johny Apaya
Les agriculteurs sont souvent confrontés aux dégâts des phénomènes climatiques (cyclone, sécheresse, froid…). Il s’agira ici d’expliquer les différentes phases avant et après un phénomène cyclonique. Le rôle de la Chambre d’agriculture dans toute cette procédure est de faire l’évaluation des dégâts dans les exploitations agricoles, mais aussi d’accompagner les planteurs dans la demande d’aide. Il sera mis en évidence les cadres de prise en charge de dégâts afin de relancer les exploitations avec un premier niveau d’aide d’urgence du Conseil Départemental et ensuite sur une procédure plus longue des calamités agricoles. Il sera aussi nécessaire de faire remonter une évaluation des dégâts à partir d’un échantillon d’exploitation sur le territoire en fonction des productions avec les services de la DAAF jusqu’à la validation du rapport pour transmission au préfet. Notre réaction est à la base de la procédure de déclenchement des aides.
LPG
Gérer les risques météo dans la filière banane
Philippe Aliane
Légumes de France
Etat des lieux des différences présentes entre la France métropolitaine et les DROM en matière d’assurances
Valérie Nicolas
Le changement climatique mondial va nécessairement conduire à des évolutions importantes dans les différentes activités : évolutions dans les méthodes de production, évolution dans les variétés voire les espèces produites, nouveaux investissements.
Les agriculteurs ont besoin de s’appuyer sur des systèmes assurantiels, qu’ils activeront ou non mais qui doivent être à leur disposition pour permettre une analyse des risques objective dans la préparation de leurs investissements. Au-delà de la problématique d’assurance climatique dont certains se satisfont de l’absence en misant plutôt sur le système des calamités agricoles, les agriculteurs ont besoin d’appuyer leur développement économique sur les assurances perte d’exploitation. Une exploitation agricole peut être confrontée à différents phénomènes et tous ne relèvent pas, loin s’en faut, des calamités agricoles.
Que dire à un agriculteur de Guadeloupe, Martinique ou Guyane qui souhaite investir dans un outil de protection des cultures (type abris nouvelle génération) ? Que son investissement sera fait à ses risques et périls, puisqu’aucune assurance ne souhaite couvrir le risque ? Comment les agriculteurs de Saint-Martin peuvent-ils espérer se développer lorsque même l’assurance de base en responsabilité civile ne leur est pas proposée, bloquant ainsi de fait l’accès aux financements bancaires indispensables préalables à tout investissement. Légumes de France souhaite proposer un état des lieux objectif des distorsions assurantielles existantes entre la France métropolitaine et les Outre-mer.
Projet TransformAr - ADEME Guadeloupe
Expérimentation d’un Fonds Local d’Adaptation en Guadeloupe
Marie-Edith VINCENNES
Sur la dernière décennie, on observe une augmentation du nombre d’initiatives d’adaptation entreprises par les professionnels de l’agriculture et les scientifiques. Elles sont techniques (pratiques culturales), technologiques (outils digitaux), politiques (planification territoriale) et communicationnelles (formation, sensibilisation, réseaux). Ces initiatives, nécessaires à la résilience du secteur, sont en effet souvent financées par des lignes budgétaires éphémères et insuffisantes, en décalage avec les besoins réels en matière d’adaptation.
Dans le cadre du projet européen H2020 TransformAr, l’ADEME Guadeloupe, avec le soutien du
cabinet de conseil ACTERRA, développe et expérimente un Fonds Local d’Adaptation pour la
Guadeloupe (FLAG) qui se veut être un levier pour les actions d’adaptation et un tremplin pour
les partenariats public/privé. L’idée est de cadrer et d’orienter de façon pérenne les fonds
disponibles au niveau local vers l’adaptation.
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
ADEME
Noémie Gourmelen - Ingénieure projet CarNet’Adapt
CARNET'ADAPT : Réseau Caribéen d’Adaptation au Changement Climatique
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
Météo France Dir° Antilles-Guyane – Institut technique tropical IT2
S’adapter au changement climatique en co-construisant des services climatiques opérationnels pour l’agriculture des territoires ultra-marins.
Philippe Palany, Emmanuel Cloppet, Chloé Maffre, Marcus Héry, Christophe Montout, Thiérry Jimonet, Jérémy Lepesqueur
Le projet de recherche FEDER/Région Guadeloupe C3AF (Changement climatique et conséquences sur les Antilles françaises) a permis à Météo-France Direction Antilles-Guyane, par un travail de modélisation et de descente d’échelle, de produire les connaissances du changement climatique et de se livrer à un exercice de projections concernant l’évolution de paramètres climatiques clés telles que les températures et les précipitations. Il a permis aussi, une recherche sur la dynamique des ouragans sur le bassin Atlantique, dont l’évolution aura des effets pour l’ensemble des petits espaces insulaires de la Caraïbe et en particulier sur les îles françaises de St Martin, St Barthélémy, la Guadeloupe et la Martinique.
Les résultats de ce projet sont actuellement disponibles dans la plateforme DRIAS pour la communauté scientifique et sur le site ClimatHD Antilles pour le Grand Public. En résultats clés, on notera le fort réchauffement déjà observé (d’environ 1,5°C depuis les années 1970) et attendu (jusqu’à 2°C supplémentaires entre 2030 et 2080, toute l’année) pour nos territoires ; l’augmentation spectaculaire de la fréquence et de la durée des vagues de chaleur ; des résultats préoccupants concernant les tendances sur la pluviométrie aux Antilles (tendance de fond sur une diminution des précipitations de l’ordre de 15 % sur les territoires, augmentation significative des pluies cycloniques sur le Bassin Atlantique). L’augmentation de la proportion des ouragans les plus intenses est également une préoccupation. L’augmentation des hauteurs de vagues extrêmes associées à la houle cyclonique (C3AF) dans un contexte d’élévation du niveau de la mer (BRGM), l’amplification des zones submergées (phénomène des submersions chroniques, BRGM) sont elles aussi des tendances préoccupantes pour les zones agricoles littorales.
Le projet de recherche Explorer4 (FEDER/ADEME) portant sur la transition vers une agriculture climato-intelligente a permis d’approfondir l’analyse des projections climatiques du projet C3AF. Par une analyse intensive des données (températures et précipitations), de leurs saisonnalités (durée des saisons humides et sèches) et par l’utilisation d’indices climatiques clés, des éclairages sont apparus concernant la vulnérabilité et le changement climatique, en Guadeloupe en particulier (cf. résultats INRAE, projet Explorer). Côté climat, nous avons notamment pu mesurer une augmentation spectaculaire des vagues de chaleur et des épisodes de sécheresse et un changement important concernant le réchauffement marqué surtout la nuit, l’assèchement de la saison humide et le raccourcissement de la saison des pluies.
Dans le cadre de ce projet et en collaboration avec l’INRAE, un travail exploratoire a également été effectué sur l’utilisation de services climatiques permettant d’appuyer le secteur agricole, notamment à travers le design d’un premier démonstrateur. Mais le processus de design additionnel de ces produits s’est surtout poursuivi dans le cadre d’une collaboration avec l’Institut technique tropical (IT2). Ce dernier a vu la mise en place d’un bulletin climatique agricole mensuel, corédigé par les climatologues de Météo-France et par les agronomes de l’IT2. Ce bulletin renforce le monitoring des données observées sur les dernières décades et mois, et utilise pour la première fois aux Antilles une prévision mensuelle d’ensemble calibrée des températures et précipitations. L’exercice de corédaction climat-agronomie s’avère être une démarche nouvelle où chaque partie s’enrichit de la connaissance des contraintes et réalités de chaque acteur. Cette première étape est fondamentale, car on attend beaucoup de l’agriculture qui doit s’adapter au changement climatique : alimentation, qualité de l’eau/de l’air/des sols, stockage de carbone, énergies renouvelables, ….
Ce processus de collaboration se poursuit et sera l’objet d’amélioration progressive notamment concernant la prévision climatique saisonnière, et la mise en place d’outils de prédiction des attaques de bioagresseurs sur les cultures cibles.
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
UGPBAM
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
LDR FORMATION
Laure de Riffignac
Formation : préparer les agriculteurs à répondre aux nouveaux enjeux
LDR Formation propose des formations
sur mesure sur des thématiques variées
liées à l’agronomie et l’environnement.
Les programmes sont créés en fonction
des demandes de la profession et
montés avec une équipe d’intervenants
dynamiques et expérimentés dans leur
domaine de compétence.
Séminaire agricultures ultramarines et
changement climatique
Un ensemble indissociable de leviers pour permettre à la Guyane d’atteindre ses objectifs de souveraineté alimentaire et d’être plus résiliente face aux effets du changement climatique
IFIVEG
Gilles SANCHEZ, Philippe KESTELOOT, Eléonore GANTHERET, Marie-Béatrice GALAN
La Guyane, avec une augmentation annuelle de la population de 2,5%, est un territoire où la demande en Fruits et légumes ne cesse d’augmenter d’année en année.
Pourtant, les rendements et les volumes de production locale n’augmentent pas voire diminuent. L’agriculture guyanaise est en effet confrontée à un contexte pédoclimatique particulièrement difficile auquel se sont rajoutés ces dernières années des épisodes pluvieux et des périodes de sécheresses particulièrement intenses que l’on peut imputer aux effets du changement climatique et qui rendent presque impossible l’agriculture de plein champ non irriguée. L’utilisation des produits phytosanitaires reste assez faible sur notre territoire (le seul territoire européen situé en milieu équatorial humide) ou de nombreux problèmes sanitaires ne trouvent pas de solution auprès des molécules autorisées et utilisées sur les autres territoires nationaux.
Les crises récentes n’ont fait qu’accentuer les difficultés de production des agriculteurs guyanais et accroitre les couts de production, au bénéfice des importations de fruits et Légumes venant des pays de la Caraibe et d’Europe. Dans ce contexte, atteindre les objectifs de souveraineté alimentaire de la Guyane, seul territoire européen en Amérique Latine, soumis aux réglementations nationales et européennes de plus en plus strictes, devient une équation complexe qui nécessite une volonté politique forte et dont la résolution est multifactorielle.
L’IFIVEG, l’association inter-professionnelle des fruits et légumes de Guyane, qui regroupe l’ensemble des opérateurs des filières, en concertation avec le Collectivité Territoriale de Guyane et les services de l’Etat, travaille depuis plusieurs années sur un plan de développement des filières végétales en Guyane qui définit les objectifs à atteindre ainsi que l’ensemble des leviers à mobiliser pour atteindre ces objectifs. Car il s’agit bien d’un ensemble cohérent et complémentaire de leviers, qui ne peuvent être dissociés : la formation des agriculteurs, le renforcement du conseil technique, la recherche et le transfert d’innovations, l’organisation collective des agriculteurs, l’accompagnement des projets, les soutiens financiers pour l’achat de matériel et la compensation des surcouts de production. Tous ces leviers doivent être actionnés si nous voulons que l’agriculture guyanaise puisse nourrir la population locale sans quoi la Guyane ne pourra lutter contre les importations massives de ses puissants voisins que sont le Brésil et le Suriname.
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
INAO
Les Indications géographiques face au changement climatique. L’exemple des rhums
Les Indications Géographiques (IG) sont affectées par les changements climatiques comme toutes les productions agricoles. Cependant les IG qui attestent un lien fort au milieu géographique y sont davantage affectées du fait de la possible remise en question de ce lien. Dans les IG de rhums ce lien passe notamment par la culture de la canne sur des territoires bien identifiés mais qui sont fortement soumis aux aléas climatiques. Avec l’augmentation de la fréquence et de l’intensité de ces aléas, le risque de pénuries de cannes et donc de rhums augmente fortement. Or sur des marchés aussi disputés, l’absence du produit même temporaire favorise la concurrence et conduit inévitablement à un recul de la commercialisation. Par ailleurs le changement climatique ne peut être dissocié des autres changements globaux qui suscitent l’établissement de nouvelles normes afin de les contenir, et qui imposent à leur tour une évolution vers de nouvelles pratiques.
Les Organismes de défense et de Gestion (ODG) doivent donc accompagner les opérateurs dans une transition générale alors même que les IG sont contraintes par les handicaps que constituent des cahiers des charges plus exigeants et une forte concurrence sur le foncier pour la culture de la canne. Pour trouver les ressources permettant de mettre en œuvre cette transition, il est nécessaire de valoriser les atouts spécifiques de ces productions au regard des attentes sociétales. Or les IG de rhums disposent de réels atouts de durabilité qui permettent de compenser ces handicaps.
L’INAO a mis en place différents outils permettant durant cette période de transition de faire évoluer les cahiers des charges des IG tout en maintenant leur lien à l’origine. Ces outils, co-construits avec les ODG doivent leur permettre de discerner des objectifs de durabilité tout en expérimentant et en évaluant les innovations.
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
INRAE
Harry ARCHIMEDE - Directeur de Recherches INRAE
Les acteurs de la Recherche et de l’Innovation
s’engagent :
Du gène au territoire.
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
Office Français de la Biodiversité
Sylvie GUSTAVE DIT DUFLO - Présidente du CA
Ancrer le sujet du changement climatique dans les agricultures ultramarines
L'OFB participe à ce défi d’accompagner le développement de nouveaux modèles agricoles.
Les missions de l’OFB en matière d’agriculture :
Composé d’une trentaine d’agents sur tout le territoire, le service « SantéAgri » (Santé de la Faune et Fonctionnement des Ecosystèmes Agricoles) est dédié à une forte mission d’expertise et à la recherche. Cinq axes de recherche fondent le programme :
• L’évaluation environnementale des pratiques et systèmes de production agricoles conventionnels intensifs ou à vocation énergétique.
• L’évaluation environnementale des pratiques et systèmes de production agroécologiques.
• La coexistence entre l’agriculture et la biodiversité : interfaces sanitaires et conflits d’usage.
• Mesure des effets, des impacts et des transferts des agents polluants et infectieux dans l’environnement.
• Le fonctionnement et conservation des agroécosystèmes pastoraux, bocagers et prairiaux.
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
Sébastien Windsor - Président - Chambres d'agriculture France
Renforcer l'engagement, l'expertise et l'accompagnement des agriculteurs pour l'adaptation au changement climatique.
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
Université des Antilles
Quelles conséquences prévisibles du changement climatique sur l’agriculture des outre-mer ?
Pascal Saffache - Professeur
Le dérèglement climatique s’imposant désormais à nous, il convient de tout mettre en œuvre pour en limiter les effets.
La démarche la plus simple et peut-être la plus efficace aujourd’hui est d’informer le plus grand nombre des incidences des bouleversements en cours : canicule, réduction du niveau des nappes phréatiques, diminution spécifique, élévation du niveau de la mer, érosion côtière, intrusion marine et salinisation des sols et du sous-sol, apparition de nouvelles maladies, etc.
Cette communication mettra en lumière la grande fragilité des espaces (insulaires) ultramarins et la nécessité de trouver des solutions durables aux problématiques évoquées ci-dessus.
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
Direction générale des outre-mer
Mesure du comité interministériel des outre-mer du 18 juillet 2023: définir d'ici mi-2024 une stratégie d'adaptation et d'atténuation au changement climatique pour chaque territoire.
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire
Direction générale de la performance économique et environnementale des entreprises
Planification écologique :
point d’étape sur les chantiers agriculture et forêt
Séminaire agricultures ultramarines et
changement climatique
Par Cyril Vignole, Conseiller technique auprès du Ministère de l'agriculture et des ressources marines en charge de l'alimentation et de la Recherche - Polynésie Française
Séminaire agricultures ultramarines et
changement climatique
Office français de la Biodiversité
L’appel à projets Biodiv’Eco de l’Office Français de la Biodiversité : des projets agricoles pour et par la biodiversité !
L’adaptation de l’agriculture au changement climatique passe par une meilleure intégration de la biodiversité dans les modèles agricoles. Pour accompagner la transition agroécologique et démontrer que développement économique et préservation de la biodiversité peuvent être compatibles, l’OFB a lancé en 2021 et 2022 l’appel à projets Biodiv’Eco.
Couvrant les territoires d’Outre-mer de la façade Atlantique, puis de l’Océan indien, l’appel à projets Biodiv’Eco a pour objectif de soutenir des projets de développement économique favorables à la biodiversité, dont l’activité entraine des co-bénéfices sur la préservation et la restauration de celle-ci. Au total, ce sont 21 projets lauréats qui ont pu bénéficier d’une subvention et d’un accompagnement en ingénierie de projet de la part de l’OFB, dont une majorité de projets dans le domaine de l’agriculture ou de l’alimentation durable. Pour cela, les acteurs de l’économie (notamment agricole) et de la biodiversité ont collaboré dans chacun des territoires ultramarins concernés pour sélectionner puis accompagner les projets lauréats.
Après avoir rappelé les liens entre lutte contre le changement climatique et lutte contre la perte de biodiversité, la présente contribution visera à présenter quelqu’un des projets agricoles lauréats de l’appel à projet Biodiv’Eco : L’exploitation agricole de Franck Morel (Ile de la Réunion), la Ferme des Familles (Guadeloupe), La Pépinière l’Agroforestière (Guyane). L’exposé visera notamment à montrer en quoi la prise en compte de la biodiversité permet à ces entreprises de renforcer leur modèle économique, tout en participant à la lutte contre le changement climatique et contre la perte de biodiversité. Elle montrera par ailleurs pourquoi il est impératif que les acteurs de l’environnement et de l’économie agricole collaborent pour répondre aux enjeux du développement durable.
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
ARMEFLHOR-CIRAD
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
Unité Mixte de Biocontrôle (UMT BAT) en Agriculture Tropicale
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
ARMEFLHOR-CIRAD
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
UMT ISATI
Ensemble pour co-construire les systèmes agro-alimentaires agroécologiques
de demain
Marie-Laure LASTEL, Marcus HÉRY (IT2)
Nathalie MINATCHY, Harry ARCHIMÈDE (INRAE)
Les Petits Etats Insulaires en Développement et les Régions Ultrapériphériques d’Europe tentent de lutter contre les changements climatiques (sécheresse, érosion, perte de biodiversité, …) et l’insécurité alimentaire via la mise en place de différentes stratégies d’action.
En Guadeloupe, depuis 2022, l’IT2, l’ITEL et INRAE se sont regroupés au sein de l’UMT* ISATI
afin de produire des connaissances originales et des innovations pour la promotion de systèmes
agricoles et alimentaires résilients (aux chocs climatiques, sanitaires, économiques…), à faible
empreinte carbone et assurant la souveraineté alimentaire du territoire.
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
Chambre consulaire interprofessionnelle de Saint-Martin
Innover face au manque d’eau : le développement de l’aquaponie à Saint-Martin
Les récentes crises auxquelles a été confrontée l’île ont mis en exergue sa dépendance aux
importations des marchés européens et américains, mais la faible pluviométrie et la
succession de périodes de sécheresses limitent fortement le développement de l’agriculture.
Face à ces facteurs environnementaux et dans un contexte géographique restreint (la
superficie de l’île est de 53,2 km2), Ena et Loic ont innové afin de fournir des produits de
qualité aux habitants de l’île en optimisant l’espace et l’utilisation de la ressource en eau.
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
SOLICAZ
MONTAIGNE William, Ingénieur de Recherche
GUILLOT Solène, Technicienne en expérimentation
DIAZ Violetta, Chargée de communication
La biostimulation par utilisation de produits à base de bactéries PGPR (Plant Growth Promoting Rhizobacteria) est un procédé agroécologique qui permet, d’une part, d’améliorer les rendements agricoles et d’autre part d’adapter les productions agricoles aux épisodes de sécheresse.
Solicaz, agritech guyanaise d’ingénierie agroécologique, développe actuellement des solutions biostimulantes à base de PGPR locales dans différents territoires d’Outre-mer (Guyane, Antilles, Réunion et prochainement Polynésie française).
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
Organisation de Producteurs Caraïbes Melonniers
Le Plan Melon Durable (PPMD) est porté par l’Organisation de Producteurs Caraïbes Melonniers, leader de la production de melon en Guadeloupe et Martinique. Il a pour ambition de créer la première filière de production de melon sans pesticide de synthèse en conditions tropicales. Il s’agit de trouver des leviers d’innovation pour adapter des outils connus et maîtrisés en climat tempéré aux conditions tropicales. Le projet de Caraïbes Melonniers s’inscrit dans un enjeu de préservation de la filière melon aux Antilles.
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
Ministère de la Transition Energétique
LE LABEL BAS CARBONE
Le Label Bas Carbone, développé en 2018 par le
Ministère de la Transition Ecologique et ses
partenaires, s’adresse à tous ceux qui souhaitent
développer des projets locaux de réduction des
émissions de gaz à effet de serre ou de
séquestration de carbone. En certifiant leur
impact positif sur le climat, le label permet de
valoriser ces projets auprès d’acteurs publics ou
privés désireux de contribuer financièrement à
la lutte contre le changement climatique.
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
Les races Créole, des races pour des agrosystèmes tropicaux vertueux dans un contexte de changement climatique
Mandonnet N., Naves M.
INRAE, UR ASSET, Petit-Bourg, France (Guadeloupe)
A partir des résultats de recherche finalisés d’INRAE aux Antilles, le propos est ici d’expliquer pourquoi les races Créole sont des ressources génétiques précieuses, pour concevoir un élevage vertueux face au CC. Leurs origines, leurs aptitudes d’adaptation au CC, leur capacité d’atténuation dans des agrosystèmes sobres et productifs, les outils déployés pour leur préservation et la construction participative d’un dialogue entre acteurs sur le devenir des races Créole seront ainsi illustrés.
(i) Des races génétiquement originales qui se sont différenciées sous l’influence de migrations et métissages entre races d’origines diverses, de sélection naturelle influencée par le milieu ambiant et orientation dictée par l’homme en fonction des usages. Les principales espèces d’élevage actuelles de la Caraïbe et des Amériques sont issues de la colonisation au XVe siècle par les espagnols et les portugais, puis, du « commerce triangulaire » avec les comptoirs d’Afrique de l’Ouest qui a introduit régulièrement, entre le XVIe et le début du XIXe siècle, des animaux domestiques issus de cette région. La base génétique initiale des races Créole est large et polymorphe, soumise à la pression de sélection naturelle du milieu tropical et à des usages divers du cheptel. Les chercheurs d’INRAE ont déterminé la contribution des différents rameaux au génome du bovin Créole de Guadeloupe : une prédominance d’origines zébu (38 %) et taurine africaine (36 %), et plus faiblement européenne (26 %), principalement d’Europe du Sud (17 %). Cette connaissance est également disponible pour le cochon Créole.
(ii) des aptitudes avérées d’adaptation aux contraintes climatiques directes (tolérance à la chaleur chez le porc) et indirectes (résistance aux NGI caprins ou tiques bovins, capacité à passer la saison sèche bovin (animal accordéon)). Des mécanismes génétiques de mieux en mieux connus (signatures de sélection bovin Créole). Des « signatures de sélection » sont observées dans différentes régions génomiques, dont certaines semblent être associées à des caractères d’adaptation (solidité du squelette, métabolisme lipidique, développement embryonnaire, résistance aux maladies).
(iii) des aptitudes et des services écosystémiques qui sous-tendent les capacités d’atténuation des agrosystèmes polyculture-polyélevage tropicaux face au CC (manipulation de la flore ruminale avec les métabolites secondaires de la biodiversité locale pour une libération réduite de GES par les ruminants, sobriété en intrants pour un impact carbone limité, compétition alimentaire limitée entre Humain et Elevage grâce à la valorisation de plantes duales et la complémentarité des espèces animales, régime alimentaire équilibré entre pois et produit carnés,…).
(iv) préservation de ce patrimoine génétique en danger CRB UE, pour croisements ou introgression de gènes d’adaptation chez des races spécialisées et pour sélection intra race Créole. La base de sélection constitutive des différentes races Créole est extrêmement large ce qui permet une sélection efficace sur des caractères d’adaptation. Ainsi, il a été montré à INRAE qu’une sélection équilibrée entre production, adaptation et reproduction de la Chèvre Créole en Guadeloupe malgré la petitesse de la population.
(v) Un avenir des races Créole en construction avec les parties prenantes (éleveurs, décideurs, encadrement de l’agriculture, chercheurs). Une réflexion collective est animée depuis 2 ans par INRAE pour changer les regards sur les races Créole et imaginer des politiques publiques pour soutenir leur essor.
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
IDDOM
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
Chambre d’Agriculture de Martinique
Gilles MOUTOUSSAMY – Jean-Daniel MARTINEAU – Yoges LOUIS-SIDNEY
Un outil pour l'adaptation aux changements climatiques
Le changement climatique impacte de plus en plus l’agriculture martiniquaise. Les
sécheresses, les cyclones et les excès d’eau, engendrent de lourdes pertes agricoles. Face à ce
constat, la Chambre d’Agriculture travaille à l’élaboration d’un outil de diagnostic des
vulnérabilités des exploitations agricoles.
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
Pôle Accompagnement et Jeunes Agriculteurs, Chambre d’Agriculture de Guadeloupe
CORDOVAL Claudy / PAJAMANDY Darry / RUBRICE Edmond
Des outils du réseau des Chambres d'Agriculture pour accompagner les agriculteurs de la Guadeloupe dans la transition agroécologique et la lutte contre les effets du changement climatique.
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
Chambre d’Agriculture de Martinique
Jean-Daniel MARTINEAU
Les récents aléas climatiques traduisent les prémisses d’une modification durable du climat et réaffirment la nécessité d’une gestion raisonnée des besoins en eau agricole. Face aux nouveaux défis climatiques, la Chambre d’Agriculture de Martinique développe et expérimente des outils d’aide à la décision, pour une gestion plus efficace de la ressource en eau, à destination des irrigants et des techniciens.
Les volumes prélevés pour les besoins de l’agriculture dépendent à l'échelle d’un territoire, de l’importance
des activités agricoles, de la nature des cultures, de la zone considérée, du climat et du type d’irrigation
pratiquée, mais aussi de la disponibilité de la ressource en eau.
L’Office de l’Eau a confié à la Chambre d’Agriculture la réalisation d’une étude afin de quantifier les besoins
en eau à usage à la Martinique.
Ce travail répond à la Directive Cadre sur l’Eau notamment pour la réalisation d’un Etat Des Lieux (EDL) en
préalable à la révision du SDAGE.
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
CDA France
Plan global d’accompagnement des exploitations agricoles pour tester l’appui de leur transformation climatique
Stefano Migliore & Jean-Dismas de la Monneraye
Les pouvoirs publics et les acteurs du développement, de l’enseignement et de la recherche agricole ont décidé de mener un programme expérimental de 3 ans, visant un accompagnement des exploitations agricoles face au changement climatique. Cette démarche est originale et innovante car elle permettra de tester plusieurs méthodes d’accompagnement dans différents types de production et d’exploitation.
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
Collectivité Territoriale de Guyane
Elsa OBERLIS – Animation RITA
Résilience des exploitations agricoles et atténuation du
changement climatique: Illustration à travers des projets du RITA Guyane
Une partie des projets portés au sein du RITA Guyane se sont orientés vers l’amélioration de la
résilience des exploitations agricoles aux aléas climatiques et aux changements climatiques en cours.
Ils reposent principalement sur le développement de l’agroforesterie, et d’autre part sur le
développement de méthodes, d’outils et la création de connaissances permettant une conduite plus
fine et plus efficiente des systèmes agricoles et d’élevage.
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
ADEME
Comment développer sa stratégie d’adaptation au
changement climatique à l’échelle d’une filière
agroalimentaire ?
Cette étude visait à proposer une démarche méthodologique pour l’analyse des impacts et menaces face au changement climatique jusqu’à l’élaboration de stratégies d’adaptation. Les travaux menés dans cette étude ont notamment mis en évidence l’intérêt de considérer l’ensemble des maillons de la chaîne. Cependant, la mobilisation des acteurs ne s’est pas révélée évidente. Le changement climatique s’inscrit sur du long terme ; or, les réflexions portées par les filières de plus court terme des filières. Une attention particulière pour parvenir à mobiliser l’ensemble des acteurs est donc à souligner.
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
CAPAM Mayotte
Marie ABDOU – Chargée de mission hydraulique agricole & Kadafi SAID –Chef de service Pole circuits courts et développement durable
Transfert de pratiques économes en eau dans les parcelles légumières
Le territoire de Mayotte connaît des crises de l’eau récurrentes depuis 2017,liées en partie à des déficits pluviométriques se
traduisant en saison sèche par (1) une diminution des débits d’écoulement des cours d’eau permanents et (2) des nappes à
des niveaux piézométriques plus bas. Dans un contexte local d’agriculture d’autoconsommation, l’activité maraîchère est
essentiellement destinée à la commercialisation. Généralement pratiquée par des personnes en situation de précarité
économique, elle permet aux producteurs de subvenir aux besoins vitaux de leurs familles. L’activité est essentiellement plein
champs conduite en saison sèche. Sa forte dépendance à la disponibilité de la ressource en eau (prélèvement en rivières, puits)
rend les familles qui vivent de cette activité fortement vulnérable au changement climatique.
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
Quel Climat à Gillot au XXI ème siècle ? Vers la création d’indicateurs agro-phéno-climatiques dans les DOM
Christophe Beaujouan (CDA Loir-et-Cher), Gwendoline Cocquet (CDA France), Yousri Hannachi (CDA France)
Guadeloupe - La Réunion
Pour limiter le réchauffement climatique à 2°C en 2100 (par rapport aux années 2000), il faudra réduire massivement nos émissions de gaz à effet de serre (GES) et accroître le stockage carbone. Ce scénario correspond au scénario 4.5 (« intermédiaire »). Dans le cas contraire, si nous ne maîtrisons pas nos émissions de GES (scénario du « laissez faire »), alors la température moyenne mondiale sera d’environ +4°C à la fin du XXIème siècle (scénario 8.5). Ces variations à l’échelle mondiale s’expriment différemment localement.
Pour développer des indicateurs agro-phéno-climatiques et les mettre à dispositions des
agriculteurs des données complémentaires doivent être disponibles : davantage de points
d’observation, des modèles climatiques allant jusqu’à 2100 actualisés, la mise à
disposition d’indicateurs comme l’ETP pour tous les DOM…
Les Chambres d’agriculture y travailleront avec Météo France.
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
CDA Guadeloupe
Pour une agriculture plus productive, locale et inclusive en faveur d'une résonnance climatique
Objectif du projet pilote (l'incubateur agricole) : accompagner des demandeurs
d’emplois à se projeter dans un
métier d’avenir et organiser
l’installation pérenne de
nouvelles exploitations
agricoles.
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
INRAE
Etat des lieux transversal des connaissances de la recherche sur l'agriculture et le changement climatique.
Philippe Mauguin - Président - directeur général
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
FranceAgriMer
Jérôme Despey - Président du Conseil Spécialisé Vin et Cidre
Stratégie de la filière viticole face au changement climatique
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
Ministère Intérieur et Outre-mer
Séminaire agricultures ultramarines et changement climatique
Organisé par l'ODEADOM, Chambres d'agriculture France et la Chambre d’agriculture de Guadeloupe, le séminaire Agricultures ultramarines et Changement climatique a réuni plus de 200 participants venus de tous les territoires ultramarins (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte, Nouvelle Calédonie, Polynésie française, Réunion, Saint Barthélemy, Saint Martin, Saint Pierre et Miquelon, Wallis et Futuna) et de l’hexagone., au cours de 3 journées de travail du 23 au 25 octobre 2023.
Principaux points de sortie du séminaire :
· Remettre à jour les perspectives d’évolutions climatiques importantes auxquels seront confrontés tous les territoires, avec une ampleur différente selon les territoires ultramarins mais surtout différentes des effets attendus dans l’hexagone et dans l’Europe continentale ;
· Acter la nécessité de changements systémiques nécessaires et leur préparation. Les évolutions « incrémentales » (pas-à-pas) et les améliorations adaptatives en cours sont indispensables et doivent se poursuivre, mais elles ne suffiront pas pour faire face aux bouleversements attendus ;
· Prendre conscience des nécessaires mutations des outils d’accompagnement du secteur agricole concernant l’ensemble des politiques publiques ;
· Identifier la nécessaire inscription des enjeux agricole au sein des différentes stratégies territoriales globales ;
· Poser la problématique des enjeux économiques liés à l’amélioration de la résilience des exploitations ;
· Positionner la question de l’adaptation au changement climatique comme élément majeur dans une mutation agricole plus globale déjà engagée, en articulant notamment cette adaptation avec les questions de souveraineté alimentaire et de massification des systèmes agroécologiques ;
· Confirmer l’importance d’un travail multi acteurs où tous doivent être impliqués, avec les différentes responsabilités incombant aux structures, qu’elles soient administratives, techniques ou politiques, chacune dans son domaine de compétence.
Le séminaire a également permis
· La construction, autour de l’évènement, d’une collaboration inédite entre ODEADOM et Chambres d’agriculture France ;
· Une rencontre de haut niveau relative à l’agriculture ultramarine qui se tienne dans un territoire ultramarin, avec les partages sur le terrain impossibles ailleurs ;
· Un dialogue entre acteurs qui ne se rencontrent pas ou peu et qui entendent contribuer ou participer aux travaux indispensables (OFB, Meteo France, ADEME, Ministère écologie…) ;
· Des rencontres avec les représentants des territoires ultramarins trop peu associés aux travaux habituels (Pacifique, « petits » territoires).
Séminaire agricultures ultramarines et
changement climatique
Chef d'antenne et conseillers de l'antenne de la Chambre d'agriculture de Guadeloupe à Marie-Galante.
En parcourant ces fiches de présentation de 3 exploitations agricoles Galantaises, découvrez quels sont les impacts du changement climatique sur ces structures, ainsi que les actions et stratégies d’adaptation mises en œuvre par les agriculteurs et les conseillers de la Chambre d'agriculture.
Ces diagnostics sont complétés des besoins en accompagnement face aux changements climatiques.
Exploitations de M. Broussillon, M. Hamot et Mme Carabin.
Ce document a pour objectif de rappeler les éléments structurels et les principaux résultats et livrables du projet « TransAgriDom » TAD.
Ce projet positionné sur « Promouvoir la transition agro-écologique dans les Départements d’Outre-Mer » avait pour objectif d’accentuer la synergie entre territoires et acteurs des Réseaux d’Innovation et de Transfert Agricole pour une transition agro-écologique.
Les travaux et
rencontres inter DOM au cours du projet ont abouti à la production de manuels ou
livrets techniques (n = 4), des fiches (n = 10), posters (n = 31) et vidéos à
vocation informative et formative (n = 15) sur les sujets d’intérêt partagé
comme la santé et le bien-être animal, la gestion des prairies, la génétique
animale, la fertilité des sols, l’agroforesterie, ...
Systèmes agroforestiers et cultures patrimoniales
Intérêt de ces systèmes culturaux adaptés et riches en biodiversité dont il faut améliorer/intensifier la productivité. Importance des stratégies techniques et économiques pour déterminer les associations et successions culturales.
UN SÉMINAIRE POUR PROJETER L’AVENIR AGRICOLE ULTRAMARIN
L’agriculture des Outre-mer est résolument engagée dans la transition agroécologique de notre pays. Elle est appelée à l’être plus encore à l’avenir : les mutations nécessaires des prochaines années seront bien plus importantes dans un cadre inéluctable de changement climatique.
Cette réflexion amorcée depuis plusieurs années trouve son prolongement dans les débats actuels d’ordre plus général, autour de la souveraineté alimentaire et du Pacte pour la prochaine Loi d’orientation agricole.
Il est proposé de travailler plus particulièrement le volet spécifique du changement climatique, par l'organisation d’un séminaire dédié : le séminaire “Agricultures ultramarines et changement climatique”.
Le séminaire est conçu comme un point de départ de démarches qui pourront se déployer à la fois dans les départements et les territoires d’outre-mer, et en inter-territoires.
Cet évènement s'est articulé autour de trois objectifs :
3 journées de travail du 23 au 25 octobre 2023.
Plus de 200 participants venus de tous les territoires ultramarins (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte, Nouvelle Calédonie, Polynésie française, Réunion, Saint Barthélemy, Saint Martin, Saint Pierre et Miquelon, Wallis et Futuna) et de l’hexagone.
+ suivi des débats en format webinaire.
Contributions partagées :
Un programme rythmé autour :
Des intervenants et participants de haute qualité
Président de Chambre d’agriculture France, Sébastien Windsor
Président du conseil d’administration de l’ODEADOM, Joël Sorres,
Président de la Région Guadeloupe Ary Chalus,
Président directeur général de l’INRAE, Philippe Mauguin,
Présidente du conseil d’administration l’office français de la biodiversité, Sylvie Gustave-dit-Duflo,
Présidente de l’ACTA, Anne Claire Vial,
Délégué interministériel à la transformation agricole des Outre-mer, Arnaud Martrenchar,
Présidents des Chambres d’agricultures de différents territoires (Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion, Mayotte, Wallis et Futuna),
Présidents des comités sectoriels de l’ODEADOM,
Vice-président de la FNSEA, président du conseil spécialisé Vins de FranceAgriMer, Jérôme Despey,
Président de légumes de France, président du CTIFL, Jacques Rouchaussé….
Acteurs économiques des filières (interprofessions, comités sectoriels, organisations de producteurs),
Acteurs de la recherche et du développement, experts (INRAE, CIRAD, ADEME, ACTA, Instituts techniques, Météo France, OFB, BRGM…),
Acteurs institutionnels des collectivités des territoires ultramarins et des ministères (Ministères en charge des Outre-mer, de l’agriculture, de l’écologie),
Le ministre délégué aux Outre-mer, Philippe Vigier, est intervenu en clôture de la première journée, saluant l’initiative et annonçant l’inscription du sujet changement climatique dans les différents agendas impliquant le secteur agricole ultramarin.
Retrouvez l'ensemble des livrables du séminaire sur COATIS.
Vidéo réalisée dans le cadre du projet TransAgriDom - RITA, financé par le Réseau rural national et l'Europe, sur la bonne utilisation des médicaments vétérinaires dans les élevages ultramarins.
Vidéo réalisée dans le cadre du projet TransAgriDom - RITA, financé par le Réseau rural national et l'Europe, sur la gestion de l'élevage dans les Dom-Tom et l'introduction d'herbe dans la ration alimentaire
Vidéo réalisée dans le cadre du projet TransAgriDom - RITA, financé par le Réseau rural national et l'Europe, sur la place de l'herbe et des prairies dans les systèmes fourragers en élevages ultramarins.
Vidéo réalisée dans le cadre du projet TransAgriDom - RITA, financé par le Réseau rural national et l'Europe, sur la mise en place de parcours de volailles dans les élevages ultramarins
Rencontres RITA organisées lors du SIA 2019, dans le cadre du projet TransAgriDom financé par l'Europe et le ministère chargé de l'Agriculture
Actes comprenant tous les comptes rendus d'atelier, de sessions plénières, du colloque, ainsi que tous les diaporamas présentés
Rencontres RITA organisées lors du SIA 2020 dans le cadre du projet TransAgriDom, financé par l'Europe et le ministère chargé de l'Agriculture.
Actes comprenant tous les comptes rendus d'atelier, de sessions plénières et du colloque, ainsi que l'ensemble desd diaporamas présentés
Rencontres RITA organisées lors du SIA 2022, dans le cadre du projet TransAgriDom financé par l'Europe et le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire
Actes comprenant tous les comptes rendus d'atelier, de sessions plénières ainsi que tous les diaporamas présentés et feuilles d'émargement
Rencontres inter-Dom organisées en Guyane en octobre 2019, dans le cadre du projet TransAgriDom financé par l'Europe et le ministère en charge de l'agriculture
Actes comprenant tous les comptes rendus d'atelier, de colloque, les descriptifs des exploitations agricoles visitées, ainsi que tous les supports produits à cette occasion (posters, vidéos, etc.).
Les 8 vidéos réalisées à l'issue des rencontres du projet TransAgriDom (octobre 2019) sont enfin en ligne !!
Nous vous invitons à les retrouver dans la Médiathèque de Coatis.
Le secteur primaire de Wallis et Futuna. Quelques professionnels pratiquent l’agriculture (principalement maraîchage) et la pêche à des fins commerciales. Une grande partie de la population pratique également une polyactivité à vocation vivrière et coutumière, impliquant l’élevage de cochons, la pêche, des systèmes de culture traditionnels (tubercules, bananeraie, cocoteraie) et l’artisanat. La déclinaison locale des Rita. Le Rita de Wallis et Futuna a été lancé en 2013 suite à la mission de Jean-Pierre Bastié sur le territoire, pour créer des partenariats et bénéficier de transferts scientifiques et technologiques compensant l’absence d’implantation permanente d’organismes de R&D, d’instituts techniques et d’établissements d’enseignement supérieur. Le Cirad joue le rôle d’opérateur dans la mise en place du Rita W&F, et a réalisé plusieurs missions pour son lancement. Un animateur dépendant du lycée agricole est présent depuis 2014. Des axes de travail ont été définis : amélioration de l'approvisionnement en produits frais du territoire et valorisation des produits du territoire.
Vidéo illustrative des efforts des partenaires du projet TAD (dont GDS 974) pour organiser la formation et la lutte contre le Varroa, parasite des abeilles et danger des filières apicoles ultramarines
Une approche socio-écologique de l’usage des
pesticides en lien avec la santé et la biodiversité
Cette visioconférence s'inscrit dans le cadre d'un cycle
de conférences mensuelles organisé par l’équipe de PAGOPI et la MSH SUD
Présentée par Serge Morand
Directeur de recherche - CNRS
ISEM – CIRAD ASTRE – Université de Montpellier,
France
Faculty Veterinary Technology, Kasetsart
University, Thailand
Résumé
Fin 2019, le gouvernement thaïlandais annonce
l’interdiction du glyphosate sur la base d’une
enquête nationale pilotée par le ministère de la
Santé sur l’exposition des agriculteurs à ce
pesticide. Face aux menaces de rétorsion de
l’administration Trump, cette interdiction est
repoussée. En 2020, le gouvernement thaïlandais
annonce l’interdiction du paraquat et du
chlorpyrifos, tandis que le ministère de la Santé
publique continue sa campagne d’information sur les
risques sanitaires liés à l’utilisation du
glyphosate. Ce séminaire présente un projet
collaboratif en cours mené avec les communautés et
les administrations locales de Saenthong
(sous-district de la province de Nan au nord de la
Thaïlande) concernant : i) les usages des pesticides
(cartographie participative), ii) les connaissances
et attitudes sur l’utilisation, les impacts et la
régulation des pesticides, et iii) l’exposition
biologique des résidents, de la faune domestique et
sauvage au glyphosate.
Mini bio
Écologue évolutionniste et parasitologue de formation, Serge Morand mène des recherches en écologie de la santé (maladies parasitaires, infectieuses et zoonotiques, antibiorésistance, pesticides) et biodiversité (biologie de la conservation) aux interfaces entre santé humaine, santé animale (domestique et faune sauvage) et santé environnementale. Entre 2008 et 2020, il a organisé plus de trente missions de terrain en Thaïlande, Cambodge, Laos, Philippines et Vietnam, acquérant une solide expérience dans le travail de terrain en collaboration avec les communautés et les administrations locales (dispensaires, santé publique, agriculture, santé animale), et les administration nationales (ministère de la Santé publique, département de la santé animale, parcs nationaux).
Modérateur : Jean-Philippe Deguine, Directeur de recherche au CIRAD
En direct sur MSHSud.tv : http://www.mshsud.tv/spip.php?article1021
Région de Cotonou
Usine ALOKO
Route de Calavi
Visite guidée par les organisations de producteurs d'ananas du bénin d'une usine de transformation de jus d'ananas
Webinaire organisé dans le cadre des RITA (Réseaux d'Innovation et de Transfert Agricole dans les outre mer) et consacré à la gestion agroécologique des systèmes de culture, avec des exemples à La Réunion mais aussi avec le témoignage d'un producteur maraîcher de Haute Garonne.
Diaporama de présentation du Webinaire N°1 sur la gestion agroécologique des systèmes de culture
Webinaire organisé dans le cadre des RITA (Réseaux d'Innovation et de Transfert Agricole dans les outre mer) et consacré à l'utilisation des plantes de services dans les systèmes canniers pour la gestion de l'enherbement et de la fertilité des sols.
Diaporama du Webinaire N°2 sur les plantes de service en canne à sucre et la gestion de l'enherbement
Diaporama de présentation du Webinaire RITA N°3 sur "Une ferme pilote pour co-construire l’agriculture guadeloupéenne de demain"
Webinaire N°4 des RITA - 13 octobre 2021
L’Approche One Health : une approche intersectorielle en faveur du bien-être et de la santé des populations
Diaporama du webinaire du 22 juin 2022 sur la présentation du programme Horizon Europe avec trois intervenants :
- Sonia Ramonteu de la cellule Europe de l'ACTA a présenté les grandes lignes du programme Horizon Europe avec un focus sur un topic
- Geoffrey Chiron de l'ITAVI
- Mathieu Merlhe de la Chambre régionale d'agriculture de Bretagne
Tous deux ont témoigné de leur expérience dans des projets européens.
Le programme Horizon Europe poursuit l'effort initié par Horizon 2020 en mettant l'accent sur la science ouverte, l'accès aux résultats et aux données des recherches par les différentes parties prenantes.
L’objectif de ce webinaire est de poursuivre la découverte du programme Horizon Europe, à la suite de la séquence organisée en mars 2022 lors des Rencontres RITA du SIA 2022. La vidéo et le support de présentation sont disponibles dans Coatis.
Dans un premier temps, les grandes lignes du projet sont
présentées par Sonia Ramonteu de la Direction Europe & Régions de l’Acta.
Dans un deuxième temps, Geoffrey Chiron de l’Itavi et Mathieu Merlhe des
Chambres d’agriculture de Bretagne témoignent de leur expérience européenne de
montage, pilotage ou participation à des projets. Un large temps est laissé à
la discussion.
Le programme Horizon Europe poursuit l'effort initié par Horizon 2020 en mettant l'accent sur la science ouverte, l'accès aux résultats et aux données des recherches par les différentes parties prenantes.
L’objectif de ce webinaire est de poursuivre la découverte du programme Horizon Europe, à la suite de la séquence organisée en mars 2022 lors des Rencontres RITA du SIA 2022. La vidéo et le support de présentation sont disponibles dans Coatis.
Description du rôle des chambres de commerce des départements français d’outre-mer dans les réseaux Rita. Il s’agit notamment de faire remonter, en lien avec les organisations de producteurs et les filières, les besoins techniques et économiques exprimés par les agriculteurs organisés ou non, mais aussi d’organiser le transfert et la diffusion des innovations techniques auprès des producteurs à travers le conseil, des journées techniques, les formations, l’animation de groupes d’agriculteurs.